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3/9/2017 13:30
Meiko Unchained

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Le 11septembre 2017, sortie de l'autre côté de la Manche du bouquin de Tom MES (de mindnighteye.com) sur KAJI Meiko: Unchained Melody: The Films Of Meiko Kaji.

Ordell Robbie

5/5/2017 16:50
Police Vs Syndicat du Crime

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Le très attendu livre d'Arnaud Lanuque sur les polars et films de triades est prévu pour sortir en mai/juin. Ci-dessous la page FB officielle. L'affaire est à suivre de très - très - près : ça sent le must have pour les aficionados.

Arno Ching-wan

24/3/2017 20:55
Red Snake

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Ce Serpent se découvrira le 05 avril sur nos écrans, avec Terence Yin (Firestorm, Special ID, New police Story...) y incarnant un très (très) sale type. Un film HK ? Non, français ! Qui se passe dans notre cambrousse, qui plus est. Le serpent aux mille coupures, donc, ou le retour au polar d'Eric Valette, l'un des derniers défenseurs du ciné de genre hexagonal (Maléfique, Une affaire d'état, La proie...). C'est tiré d'un bouquin de l'écrivain DOA : son plus court, au style sec et percutant. La bande-annonce, en plus de dévoiler de très beaux plans obscurs, intrigue son homme.

Arno Ching-wan

22/2/2017 21:49
Décès de Seijun Suzuki

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Un célèbre "vagabond de Tokyo" s'en est allé à l'âge vénérable de 93 ans. Voici le portrait qu'avait fait Ordell du cinéaste  :

Suzuki Seijun est un grand maître du film de yakuza qu'il a révolutionné dans les années 60 par une approche décalée. Le Festival de Rotterdam et l'Etrange Festival ont permis la découverte en Occident de son travail considérable de refondation du genre et un film comme Ghost Dog de Jim Jarmusch doit beaucoup au cinéma de Suzuki.

Né à Tokyo le 14 mai 1923, Suzuki Seijun est enrôlé dans l'armée et combat au front dès sa sortie de l'université. Sauvé d'un bateau qui coulait au large de Taiwan suite à une attaque américaine, il revient dans un Japon défait. En 1946, il y passe l'examen d'assistant réalisateur à la Shochiku. Il fera partie avec Imamura et Oshima des grands cinéastes de cette compagnie.

A partir de 1954, il intègre la Nikkatsu et y réalise des séries B au sens littéral: des films de première partie de programme qui passaient avant une autre oeuvre (les films d'Imamura par exemple) compensant leur faible budget par une inventivité énorme. Parmi elles, La jeunesse de la bête (1963), La vie d'un tatoué(1965), Le vagabond de Tokyo (1966). Très vite, ayant vu peu de films occidentaux, il va imposer un regard original, décalé sur le cinéma de genre. Mais son chef d'oeuvre La Marque du tueur (1967) lui vaudra un proçès avec la Nikkatsu qui jugeait le film incompréhensible. Il sera alors mis à l'index des studios et tournera beaucoup plus souvent pour la télévision que pour le cinéma au cours des années suivantes. Dans sa bataille judiciaire contre la Nikkatsu, il reçut le soutien de la critique et des cinéphiles nippons. Une fois l'affaire Branded to kill jugée en sa faveur, il reviendra au grand écran en 1977 avec A Tale of Sorrow. La décennie 80 est marquée par une reconnaissance publique, académique et critique de son travail au Japon avec Mélodie Tzigane (1980) et Brûmes de Chaleur (1981). Ces deux films sont les premiers volets d'une trilogie sur l'ère Taisho (1911-1925) réalisée en tout liberté artistique en indépendant. Trilogie dont le troisième volet, Yumeji (1991), fut présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard. Le thème musical du film est désormais célèbre depuis sa reprise par Wong Kar-Wai dans In the Mood for Love. Grâce à des rétrospectives, Suzuki commence à faire parler de lui en Occident tandis que des admirateurs nommés Tarantino, Jarmusch ou Kitano se réclament de son oeuvre.

En 2001, Suzuki a eu droit à deux rétrospectives au Japon. Son dernier film Pistol Opera (2001), remake de La Marque du Tueur, a été présenté au Festival de Venise où a été remis à Suzuki un Lion d'Or honorifique, au Festival de Rotterdam 2002, au Festival du Film Fantastique de Bruxelles 2002 et à l'Etrange Festival 2002. En 2004, il a tourné Princess Raccoon, comédie musicale dans laquelle joue Zhang Ziyi qui fut présentée Hors Compétition à Cannes en 2005.



Arno Ching-wan

17/2/2017 11:54
Décès du mangaka Jirô Taniguchi

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Le célèbre mangaka Jirô Taniguchi s'est éteint ce 11 février 2017. Voici la bio que Tanuki avait écrite au début du siècle - la présence de son oeuvre en France s'est enrichie depuis. Jirô Taniguchi est né le 12 Août 1947 à Tottori. A l'âge de 4-5 ans, il commence à dessiner en imitant le mangaka célèbre de l'époque : Osamu Tezuka, puis à partir du collège, il s'intéresse aux Gekiga (Mangas avec une histoire réaliste visant un public adulte). A son arrivée dans la vie active, il travaille quelques temps dans une compagnie mais comprenant rapidement que ce type de métier n'est pas pour lui, il laisse tomber. Il est alors embauché, à l'âge de 19 ans, comme assistant de l'auteur de BD Kyûta Ishikawa. Il travaillera pour lui pendant 6-7 ans tout en continuant de dessiner de son côté. Il s'installe finalement à son compte au début des années 70 et démarre sa carrière avec Un Été Desséché. Cependant, ses histoires basées sur des animaux sauvages ne semblent pas emballer les foules et il lui faudra attendre 1975 et sa rencontre avec le scénariste Natsuo Sekikawa pour que sa carrière prennent un nouveau tournant, même si le succès ne sera pas au rendez-vous dès le début de leur collaboration. Ensemble, ils composent plusieurs manga de type Hard Boiled (genre assez violent dont les héros sont souvent des détectives privés, des tueurs à gages) comme Hotel Harbour View, Lindo 3, Trouble is my business dont certains ont été traduits en anglais chez Viz Comics. En 1986, ils décident de changer de style et de s'attaquer à un projet qu'avait Sekikawa de se replonger dans l'ère Meiji. C'est ainsi que se construira pendant plusieurs années la série en 5 tomes de Au temps de Botchan retraçant la vie d'auteurs célèbres de cette période dont, notamment, Natsume Soseki. En 1998, cette œuvre remporte le Grand Prix aux Osamu Tezuka Award. A noter aussi que sa publication a commencé en 2002 en France aux éditions du Seuil. En parallèle, Taniguchi travaille sur d'autres projets comme Kaze no Shô, Yagyu Jûbei avec le scénariste Kan Furuyama ou en solo sur Inu o Kau qui remporte en 1992 le 37ème Shogakukan Manga Award. En 1992, il commence la série de L'Homme qui marche, publié à un rythme étonnamment lent dans son pays d'origine. Par la suite, il va alterner mangas intimistes (Le Journal de mon Père, Quartier Lointain) et mangas d'action (Blanco). Depuis 2001, il travaille en collaboration avec Baku Yumemakura sur Kamigami no itadaki, une nouvelle aventure d'alpinisme. En 2003, Jirô Taniguchi a remporté 2 prix au Festival de la BD d'Angoulême pour son magnifique Quartier Lointain. Parmi les auteurs qui l'ont marqué, il cite Osamu Tezuka, Mitsuyoshi Sonoda et Ike Miyoichi pour les Japonais et Crespin, Caza et surtout Moebius pour les occidentaux. Il collabora d'ailleurs avec ce dernier en 1997 sur la BD Icare publiée dans l'hebdomadaire japonais Morning.

Arno Ching-wan

17/2/2017 11:48
GITS live 2017 : nouvelle BA

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La dernière bande-annonce en date du live de Ghost in the Shell est en ligne. On a lu de bonnes notes d'intention et le bénéfice - positif - du doute est permis, même si la mise en scène aperçue dans ces quelques images évoque davantage Johnny aime Monique - Mnemonic, pardon ! - que le chef d'oeuvre d'Oshii. Pour ma part, c'est l'absence du personnage Togusa qui m'interpelle surtout. C'est l'élément "bio" de la saga, celui qui refuse tout implant, qui apporte un peu d'humanité à ces histoires quand le chrome s'y fait trop envahissant. Sans lui, le reflet de l'âme peut s'avérer aussi distant que froid, trop référentiel et fétichiste.

Arno Ching-wan

16/2/2017 17:30
3 jedis hors-la-loi

 Trois Samourais Hors-la-loi
Gotcha Gosha ! C'est encore par le prisme du space op' de Georges Lucas décliné jusqu'à plus soif chez Disney qu'on cause ciné asiat'. Comme on n'a pas grand chose à manger en ce moment, on prend. Après le chinois Donnie Yen étonnement bien zatoichifié dans Rogue One, c'est au tour du premier - et excellent - 3 samurais hors-la-loi d'Hideo Gosha de se voir cité comme source d'inspiration pour le prochaine Starouârs. The Last Jedi - qui n'évoquera pas ma paye tombant péniblement le dernier jeudi du mois - se servira en partie des chorégraphies de ce chambara pour illuster les siennes. Dixit le réalisateur Rian Johnson sur Empireonline.com. C'est une chouette note d'intention, qui renvoie à d'autres d'antan (Mililus sur Conan, inspiré lui aussi du ciné sabré jap') et donne envie, tout simplement, de souffler sur la poussière amoncelée sur le dvd du Gosha puis de remettre la galette dans le lecteur.

Arno Ching-wan

18/8/2016 15:33
Donnie dans l'espace

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D'aucuns voient un hoax dans la présence de Donnie Yen dans le trailer du prochain Star Wars : Rogue One, en cela qu'ils affirment que JAMAIS Dark Vador n'aurait pu décemment survivre à la célèbre force de frappe chinoise. L'argument se tient. Par delà cette évidence, on espère que, contrairement à l'indonésien Iko Uwais dans Le réveil de la farce, il ne fera pas que de la figuration et donnera un peu plus de trois coups de bâton au côté obscur.

Arno Ching-wan

5/8/2016 12:41
Inde et Japon à la Cinémathèque

 Kwaidan
Du 14 septembre 2016 au 12 juin 2017, la Cinémathèque consacrera une exposition consacrée au rôle qu'elle a joué dans la découverte du cinéma japonais. Elle sera accompagnée de projections d'une sélection de film japonais allant des classiques au Bis. Du 2 au 27 novembre 2016, c'est le maître indien Satyajit RAY qui aura droit à une rétrospective.

L'Ecran japonais

Satyajit RAY

La Cinémathèque française
51 rue de Bercy
75012 Paris
Métro Bercy

Ordell Robbie

10/6/2016 19:39
Jamais d'eux sans Trois ?

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Pensée à l'arrache, titre à l'arrache, fiche à l'arrache... la chronophagie éparse disperse ! Juste : le prochain Johnnie To, Three, me fait sacrément peur. Le microcosme d'aficionados du ciné HK, qui se réduit comme peau de chagrin, espère à la vue de ce teaser, moi pas. Redite de The Mission, d'un passage de Exiled, posture calibrée, formule appliquée, citation du John Woo de Hard Boiled, musique classique qui fleure l'inutile quête de respectabilité... Je pense aussi aux Outrages élevés en batterie côté Kitano. Je ne le sens pas, je ne le sens pas, je ne le sens pas... me trompe-je ? A priori, le coeur n'y est pas. Peut-être est-ce juste du mien qu'il s'agit ? Retrouver cette "famille", au pire en pilotage automatique, ne devrait pas être déplaisant, après tout.

Arno Ching-wan