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The Big Boss

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 2.52/5

vos avis

35 critiques: 3.01/5



Alain 1
Anel 3
drélium 2.75 100% bruce
François 3.5 Le premier gros succès du kung-fu : intéressant mais pas encore le summum de Br...
Gaetan 2 pas le meilleur de Bruce Lee
Ghost Dog 2 Des débuts qui se font attendre
Marc G. 3.25 Who's the Boss now ?
MLF 3.75
Ordell Robbie 1.5 Lo Wei est déjà un tâcheron. Mais Bruce crève déjà l'écran.
Ryoga 4
Xavier Chanoine 1 Une sous-série B interminable et des combats de bossus
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


100% bruce

Un film d’une violence brute incroyable pour l’époque, et surtout pour un occidental qui le découvrait alors, même encore aujourd'hui, à l’image de scarface (objets tranchants, membres sectionnés et giclées de sang), la brutalité est le 2ème point fort de big boss après Bruce Lee en personne déjà à 100% lui-même. Film culte au scénario très chinois, très naïf, très basique, très exploit, très Lo Wei en fait, qui pourrait se raconter en 20mn maxi dans un film occidental : une bande de potes met 4 jours à se rendre compte que leurs 4 autres potes ne sont pas restés dormir, boire et se taper des "putas" chez le big boss mais qu’ils ont tout simplement été tué pour cause de découverte d’un trafic de drogue au sein de leur entreprise de pains de glace... Bruce Lee, pas fûté pour un sou, se laisse embobiner sans broncher et met un certain temps (délicieuse attente...quoique) à montrer aux gros méchants que c’est un dieu de la castagne chinoise (aya !) : "non, non, j’ai promis à ma maman de ne pas me battre"... Réalisé par Lo Wei, assez mauvais dans son genre donc, les chorégraphies sont vraiment basiques, lentes et peu harmonieuses : une catastrophe si Bruce Lee n’était pas là pour mettre un bon coup de pied radical (aya !) et mettre tout le monde d’accord. Musique ambiance début 70’s. A voir ou à revoir pour le souvenir, mais sans plus.

18 janvier 2003
par drélium




Le premier gros succès du kung-fu : intéressant mais pas encore le summum de Bruce Lee

Alors Bruce, t'es pété ? Big Boss est le premier film à grand succès de Bruce et tout simplement un des premiers gros succès du film de kung-fu de l'histoire du cinéma. Précédé de peu par le Chinese Boxer de Jimmy Wang Yu, il représente cependant le vrai début de l'ère des films de combats à mains nues. Il est donc au genre ce que Le Syndicat du Crime (précédé quant à lui par Long Arm of the Law de Johnny Mak) a été au polar. Pas un pionnier mais un détonnateur.

L'histoire est archi classique pour un film de kung-fu : meurtre et vengeance. Alors que pour Chinese Boxer, Wang Yu n'était pas un très bon combattant au début puis s'entraîne, Bruce est dès le départ le plus fort, mais une promesse faite à sa mère retarde son entrée en action. On sent monter la tension au fur et à mesure jusqu'à l'explosion et des combats de plus en plus violents.

La réalisation de Lo Wei n'a rien de terrible, et frise parfois le ridicule, notamment grâce à ses fameux zooms. On trouve les ingrédients classiques du tout-commercial : jolies filles, sexe, violence avec du sang. Le film en devient parfois drôle, notemment lorsque Bruce se retrouve au lit avec une prostituée... Quand on connaît ses films suivants, cela prête forcément à rire... Autre grand moment, le lancer de chiens, et la traversée de mur par un corps non consentant...

Cependant, malgré tous ces défauts, le film reste étonnement impressionnant martialement parlant. Regardez quelques autres kung-fu de cette époque pour comparer, et vous verrez que Bruce Lee a été un véritable pionnier. Il a imposé il y a près de 30 ans la forme que les arts martiaux ont encore parfois aujourd'hui au cinéma : son énergie et sa puissance font de son kung-fu (le Jeet Kune Do) un art plus impressionnant que le kung-fu classique. Non pas plus gracieux, mais plus violent, rapide, direct. A vous de choisir. La plupart des films d'arts martiaux ont repris cette violence et cette énergie, notamment l'ami Jean Claude qui a désespérement tenté d'avoir la présence de Bruce sans jamais y arriver.

A ma gauche: BruceA ma droite, les guignolsLes combats de Bruce sont au nombre de trois, et la quasi-totalité du répertoire du petit dragon est là: gestes, mimiques et surtout les petits cris sans lesquels un Bruce Lee ne serait pas un Bruce Lee (voir rubrique suivante). La difficulté augmente progressivement, du combat à l'usine face à une demi douzaine de comiques jusqu'à combat final face au patron. Sans être du niveau de ceux des deux Fureurs, il faut cependant reconnaître que les combats ont déjà plus d'allure que dans 90% des films de kung-fu. La faute au petit dragon bien sûr, qui commençait déjà à étaler son arrogance et sa puissance. Dans le reste du film il n'est pas fabuleux, et on y croit à peine quand il prend un air triste. Mais on trouve déjà ce petit sens de l'humour qui prendra plus d'importance dans La Fureur du Dragon. Notons également l'apparition de Nora Miao dans un petit rôle, où elle faisait déjà bien le petit regard admiratif envers Bruce. Le reste du casting n'est pas fabuleux, mis à part le patron qui fait très bien le pervers avec ses lunettes et sa petite moustache. Le dernier combat est d'ailleurs assez sympathique avec quelques mouvements de corps à corps et de saisie assez rares dans les films de Bruce.

Au final, le film est à voir en le ramenant dans son contexte: il ne s'agit que du premier Bruce Lee (en tant que premier rôle). Malgré les carences habituelles en scénario et en réalisation, les combats sont sympathiques et la montée en puissance de Bruce est impressionnante. Mais surtout, qui peut irradier la pellicule de sa présence comme le faisait Bruce ? On trouve déjà toute son assurance et son regard lorsque le moment du combat approche.



22 octobre 2000
par François




Des débuts qui se font attendre

Pour son premier grand succès au box office, on peut dire que le phénomène Bruce Lee sait se faire attendre… Pendant une heure, le petit Dragon reste en effet de marbre devant les provocations et les combats se déroulant pourtant sous ses yeux, respectant le serment fait à ses parents de ne plus se battre. Si on peut le comprendre dans la théorie, il n’en reste pas moins que cela est frustrant pour le spectateur qui s’attendait plutôt à de la castagne bien chorégraphiée, des petits cris de tigre et des index invitant l’ennemi à venir se prendre une branlée. Du Bruce Lee, quoi ! Et bien tout ça s’avère donc décevant longtemps, très longtemps, avant le tournant du film où Bruce se prend une mandale perdue magnifiée par un zoom très rapide sur son changement d’humeur radical ; on peut alors se régaler de quelques scènes où il écrase littéralement tous ses adversaires de sa classe et de son assurance, et s’étonner que, à la différence d’un Jackie Chan coincé, il n’hésite pas à mater la poitrine imposante d’une fille de joie (et nous avec) ou de coucher avec elle, même si son état végétatif ne lui permet pas de s’en souvenir le lendemain.

Un petit mot sur les caractéristiques intrinsèques d’un film définitivement représentatif des seventies : une mise en scène inventive mais couplée à un montage proche du n’importe quoi, des bruitages à hurler de rire, des costumes flashs et des pantalons à pattes d’éléphant, une direction d’acteurs plus qu’anarchique et un scénario pas folichon, tout cela me fait dire que voir Big Boss une fois, très bien, assez divertissant, mais 2 fois, c’est déjà beaucoup moins intéressant.



07 avril 2003
par Ghost Dog




Une sous-série B interminable et des combats de bossus

vlcsnap-435895.jpg Pas loin d'être renversant de nullité, The Big Boss est à voir uniquement pour son aspect historique mettant au premier plan pour la première fois Bruce Lee dans un rôle taillé presque sur mesure. On est loin du petit caïd ou du danseur de Cha Cha, Bruce Lee représente ici le "grand frère" d'un petit peuple d'ouvriers travaillant pour le compte d'un trafiquant de drogue. Si l'acteur fait preuve d'une classe indéniable, pas encore tout à fait le grand mégalomane qu'on connaîtra dans d'autres oeuvres -de série B- à venir, il reste encore cantonné à faire de la figuration pendant une grosse première partie trop longue pour capter l'attention du spectateur déjà éclipsé par une narration privilégiant le dialogue sur tout autre chose. Et lorsque ces dialogues font preuve d'une qualité d'écriture à peine digne d'un Chinese Hercules, c'est dire le niveau, on frise la paralysie neuronale. On se tourne alors du côté des rares scènes de bagarre amenées systématiquement de la même manière (où comment le beat'em all dans le jeu vidéo s'inspirera de tous les clichés inhérents au cinéma de genre populaire) pour espérer trouver à redire, hélas le constat est tout aussi mitigé dans la mesure où les combats n'impliquant pas Bruce Lee font preuve d'une mollesse absolue, très loin des superbes chorégraphies du studio Shaw Brothers. Et même si le "Petit Dragon" apporte déjà un vent de fraîcheur par ses cris, sa prestance et sa vitesse d'exécution, force est de constater que la violence primaire prime sur toute confrontation un poil recherchée. De plus, la retenue est ici absente et Bruce se sert de son Kung-fu pour en mettre plein la gueule : on reste loin des valeurs de cet art martial, d'où une direction d'acteur en quasi roue libre, des thématiques brassées un peu n'importe comment (l'amitié, l'amour, la revanche...) pour jouer dans la cours des films 2,3,4 en 1 et satisfaire une audience qui ne demande, à vrai dire, que ça. Lo Wei filme platement et le montage brille par ses faux-raccords à la pelle, la musique pastiche la funk, le rock et le western en évitant le pillage. Au final, pas grand chose à sauver de cette bobine d'action si ce n'est l'acteur que l'on connaît tous qui prendra une toute autre dimension à l'avenir.



13 janvier 2009
par Xavier Chanoine


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