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Furyo

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 4.03/5

vos avis

40 critiques: 3.59/5

visiteurnote
vincent 2.75
White Snake 4.25
Anel-kun 2.5
Bama Dillert 3.75
Bastian Meiresonne 4
Chang La Rage 3.75
Chip E 3
Cuneyt Arkin 4.5
David Federmann 4.25
dll_povtyp 3.75
Fusako 4.5
Gaor 2
Hidelirium 1.5
Hojo 4.25
Illitch Dillinger 3.75
jade 5
Jérémy 3
JoHell 3.75
k-chan 4.75
kassim al soja 1
Khanheda 4
Kit Mat 4.75
Manolo 3
Mémé 4
Miyuki 4.75
Mounir 4.25
Neirda 2.25
Oh Dae-soo 3.5
Omerieux 3.75
OshimaGosha 4.75
Pikul 3.5
popoyo 1
punkfloyd 4.25
Samehada 3
Secret Tears 3.5
Sifu Tetsuo 3.75
ToKoLoKo 5
Toxicguineapig 3.25
TsimShaTsui 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un film étrange et à part.

Porté par le grand David Bowie, Furyo est un film déconcertant. Les thèmes abordés ne sont en effet pas traités comme on pourrait s'y attendre. Respect, amitié, amour, famille... tant de thèmes brassés avec élégance et pudeur, mais toujorus avec un regard très particulier.

A ce titre, la musique apporté un réel plus, que ce soit dans les scènes à suspense, qu'elle appuie de façon spectaculaire, ou dans les flash-back oppressants.

Les acteurs sont tous très bons, mais la tornade Bowie emporte tout sur son passage. Le chanteur n'est pas forcément un grand acteur, mais il dégage ici une aura très particulière, qui sied à merveille au ton du film. La musique de sakamoto est inoubliable une fois de plus, et est un des personnages du film. Comment ne pas retenir le thème principal?

Le final, triste est cruel, inévitable, conclut en beauté un film à part.



Merry Christmas, Mister Lawrence ! Merry Christmas !

Avec Furyo, qui nous renvoie au début des années 40 à Java, Nagisa Oshima signe un film de guerre psychologique résolument singulier. Il place la barre du côté des prisonniers anglais et s'intéresse à leur point de vue davantage qu'à celui des soldats nippons. Ce parti pris peut sembler curieux, voire déplacé, puisque l'on a par moments l'impression d'assister à une production purement occidentale décrivant les britanniques comme des hommes innocents, intelligents, humains, et les japonais des êtres sadiques, lâches et dénués d'âme, à la cervelle rongée par la soi-disant bêtise de leurs coutumes. Aussi pourrait-on presque penser avoir affaire à une œuvre au racisme latent si l'individu derrière la caméra nous était inconnu.

On regrettera peut-être dans Furyo des personnages-tyrans tout justes esquissés à l'inverse des personnages-victimes auxquels une profondeur psychologique est autrement plus dispensée, notamment à grand renfort de dialogues, méditations et flash-back intimistes. La lenteur du tempo risquera par ailleurs d'attiser un sentiment d'ennui auprès du spectateur. Mais les faiblesses du film sont rachetées par quelques points forts considérables. Tout d'abord, le trop grand effacement des personnages japonais au profit d'un attardement parfois inutile sur ceux anglo-saxons ne nuit en rien à la qualité de l'interprétation dans les deux camps: le génial David Bowie démontre qu'en sus de ses grands talents de chanteur et compositeur, il sait brillamment jouer la comédie. Ce rôle fascinant et énigmatique, ce regard félin, ces attitudes totalement imprévisibles caractérisent un protagoniste que l'on peut difficilement oublier, tout comme celui de Kitano, encore jeune, totalement hallucinant dans la peau de ce sergent cruel, grossier et réac. Quoique plus sobre et moins mémorable, le personnage du capitaine Yonoi est également intriguant. Yonoi, sadique, autoritaire, et Selliers, rebelle, vont tout au long de l'œuvre se livrer à un terrible affrontement fait de sévices pour l'un et d'écarts de conduite pour l'autre. Même les regards qu'ils se lancent mutuellement suffisent à traduire la gueguerre sans merci à laquelle se livrent ces deux hommes ennemis. Oshima maîtrise remarquablement ces instants de violence tour à tour physique et morale, comme il maîtrise avec un réel brio les séquences de flash-back de Selliers dans sa jeunesse, les visions de son frère cadet humilié par ses camarades, les promesses d'un retour au pays teintées d'un onirisme merveilleux. La production de Furyo a bénéficié d'importants moyens qui se remarquent dans l'envergure de la photographie. Oshima filme de façon fluide et épurée, parfois peut-être trop: les travellings discrets, plans fixes éloignés ou rapprochés, plongées et contre-plongées s'accumulent sans grande surprise, le travail est soigné mais relativement académique. Dernier avantage du film: sa bande-son, mêlant les sonorités synthétiques et quasi folkloriques, qui contribue à insuffler cette étrange atmosphère, oppressante et morbide aidée, force est de le reconnaître, par l'hostilité des lieux (un camp de prisonniers dirigé par les Japonais perdu en pleine jungle indonésienne). Le plan final fait quant à lui froid dans le dos: on y voit un sergent Hara (Kitano) quatre ans plus tard, le crâne rasé et prêt à être exécuté pour ses crimes guerriers, dire à un colonel britannique qui avait séjourné dans son camp en tant que prisonnier avantagé par son bilinguisme: « Merry Christmas, Mister Lawrence ! » (titre original du film).

À l'arrivée, Furyo n'a sans doute pas la portée qu'on lui a attribuée dès sa sortie: il souffre de quelques défauts qui l'empêchent de se hisser au rang de chef-d'œuvre, mais n'en demeure pas moins un indéniable classique du cinéma nippon des années quatre-vingt. Et les impressionnantes compositions de David Bowie et Takeshi Kitano suffisent à rendre son visionnage indispensable.

09 septembre 2006
par Chip E


Difficile de dire quoi que ce soit de vraiment raisonnable...

...à propos d'un film qui parle aussi directement au sentiment. Je viens juste de finir de le regarder et je suis encore sous le coup de l'émotion, quoique je ne sache pas exactement pour quoi. J'écoute la BO de Ryuichi Sakamoto et une mélancolie délicieuse s'empare de moi: allez comprendre!

24 août 2006
par Cuneyt Arkin


Le pétard mouillé

Ce film m'a laissé inexplicablement complètement insensible. Choc de deux cultures, homosexualité frustrée et divers autres thèmes développés... "Oui et alors ?" serai-je tenté de demander. Si quelqu'un peut m'expliquer ce que ce film a de si fabuleux je suis tout ouï. Chapeau bas à la BO du film, désormais référence.

16 juillet 2002
par Gaor


merry xmas mister lawrence!

ce film meritte vraiment de faire parti des chefs d'oeuvre de cinema asiatique tellement les images sont belles et l'enchainement des scenes est bon. les acteurs sont vraiment troublant, Ryuichi Sakamoto est fantastique (malgre la couche de maquillage sur sa figure) dans le role du capitaine Yonoi.David Bowie est etrange;dans certaines scenes il est etrangement beau et dans d'autres laid... qu'on aime ou non je trouve que c'est un film a ne manque sous aucun pretexte!

10 mars 2002
par jade


Assez bon

Tout est très correct mais manque d'âme. Un bon film toutefois.

27 janvier 2003
par Jérémy


GAY PAS GAI

Furyo est sensé etre un chef-d'oeuvre, il faut croire que je suis passé completement a coté... L'histoire est moyenne, les thèmes ininteressants, la mise en scène plate. En bref, si il n'avais été précédé par une réputation si favorable, je n'aurais jamais pu imaginer que l'on puisse qualifier ce film de chef d'oeuvre...

20 décembre 2002
par kassim al soja


Choc des cultures

Un film, lourd de sens et humain, jouant sur le choc de 2 civilisations. Bowie est excellent, tout comme Sakamoto (quoiqu'un peu trop caricatural). Musique inoubliable du même Sakamoto. Une histoire d'hommes qui se battent pour rester humain. Un film qui mérite une place de choix dans le panorama du cinéma international.

07 novembre 2004
par Kit Mat


Catégorie "chef d'oeuvre"!!!

La musique est à pleurer (mais VRAIMENT pleurer!) et colle comme une seconde peau aux scènes, les acteurs sont habités par leurs rôles. Le film est construit comme une découverte progressive mais violente de chaque traits de caractère des persos. De toutes façons, tout a déja été dit sur ce film donc...MATEZ-LE!!!

13 septembre 2002
par ToKoLoKo


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