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Magic Crystal

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3/5

vos avis

15 critiques: 3.17/5



Archibald 3.25 Un bon action movie typique HK 80's
Chris 4 Ohlalala !
drélium 2.25 Les bons combats nerveux et Le délire bis E.T. n'empèchent pas l'ennui au final.
François 3.5 Un bon délire bien cheap mais avec le savoir faire en terme d'action
Ghost Dog 2 100% Hong-Kong
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un bon action movie typique HK 80's

Cynthia Rothrock & Andy LauMagic Crystal est le stéréotype du action movie made in HK des 80's, très typé "Seven little fortunes" puisque que rejeton assumé des meilleurs Sammo, Yuen Kwai et autres de cette période :

- scénario-alibi mélant références aux Indiana Jones, ET, et autres films d'espionnages (rien que ca !)

- acteurs pas franchement académiques mais plutôt dotés d'une gueule (de bellâtre pour Andy, de débile profond pour Wong Jing et de pourri fini pour Richard Norton)

- ingrédients périphériques ultra-convenus (seconds rôles lourdingues, humour salace, etc...)

- action très "HK" avec bonnes chorégraphies et des combats à coup portés

Tout commence quand Andy Lau Tak-Wah, jeune casse-cou travaillant officieusement pour la police sur des affaires délicates, recoit un coup de fil d'un ami archéologue qui lui demande de le rejoindre au plus vite en Grèce où il a apparemment découvert un artefact que tous, KGB comme Interpol veulent posséder.

Nat Chan en débile looser de service prêt à tout pour séduire Sharla Cheung (derrière)Alors c'est sur que Andy Lau en "homme de la dernière chance", à l'âge de 25 ans, on y croit pas vraiment, de même Karlov (Richard Norton) en chef de KGB parlant douze dialèctes chinois et pratiquant tous les arts martiaux, idem pour Cynthia Rothrock coursant des malfrats dans Athènes, lance traditionnelle chinoise en main... Mais depuis quand l'histoire de Eastern Condors est crédible, depuis quand le scénario de Shanghai Express en est un ?...Non, l'actioner 80's HK est un pur moment de pop culture maniant avec autant d'aise des chorégraphies martiales très efficaces, un humour bien gras (voir Wong Jing et le coup du bidet) et une pseudo-narration ultra-rythmée, pas forcément dans le bon sens du terme.

Andy Lau n'était pas à l'époque, l'acteur qu'il est aujourd'hui et il n'est pas non plus l'artiste martial de référence, mais tout connaisseur sait qu'il est l'un des rares acteurs pop à être à la hauteur des chorégraphies sérieuses (voir la mythique scéne d'ouverture de Twinkle, Twinkle Lucky Stars). Wong Jing est tout simplement inutile et ennuyeux à mourir (mais à-t-il jamais été intéressant en tant qu'acteur...?), et malgré le fait qu'il se file toujours les rôles de side-kicks rigolo, n'arrive jamais à délivrer l'intensité d'absurdité nécessaire à ce genre de rôles que des types comme Ng Man-Tat subliment. Le petit Siu Bin-Bin est très mignon et rafraichissant, Cynthia Rothrock et Max Mok Siu-Chung se tirent très bien de leurs "rôles" de flics d'Interpol, Sharla Cheung Man est là pour la déco, et Richard Norton fait encore une fois office de gweilo (gweilo se traduit par "diable blanc")...

Y a du fight !D'ailleurs en parlant de gweilos, je tiens à profiter de cette occasion. Il est vrai que les Occidentaux en Chine et à Hong-Kong dès les guerres de l'opium du 19ème siècle jusqu'à très récemment ne se sont pas particulièrement illustrés en bien, et ont même longtemps, de par leur cupidité et leur absence de morale, contribuer à entretenir le racisme des chinois. Mais de là à ce que certains cinéastes plus de cent ans plus tard se servent de ce genre de faits historiques ou de héros (comme Wong Fei-Hung) ou même de certains pans de l'inconscient collectif chinois pour alimenter leur xénophobie purement personnelle, je pense à des gens comme Tsui Hark, Stephen Chow Sing-Chi et ici Wong Jing (qui nous place des "gweilos" toutes les cinq minutes), je trouve cela facile et pitoyable.

En Bref, une bonne réunion d'ingrédients pour ce film à prendre avec trois neurones mais qui délivre sa dose d'action bien maitrisée et qui a même la bonne idée de nous emmener en Gréce. Magic Crystal est donc un bon Hong-Kong action movie typique 80's à voir pour les amateurs du genre...



30 août 2005
par Archibald




Ohlalala !

Alors là, il vaut mieux émettre de nombreux avertissements à tous ceux qui voudraient visionner ce film pour la première fois. On savait que la plupart du temps les films de HK n'étaient que peu compréhensibles par le grand public occidental mais avec Magic Crystal, on touche la quintessence du genre.

Cette oeuvre touche de nombreux genres que les HK-addicts de tous poils (enfin surtout ceux qui connaissent autre chose que les bessonneries HK-like) ne sont plus étonnés de trouver : du kung-fu bien troussé, de l'espionnage de Prisunic (évidemment avec des espions d'opérette), des héros bien frimeux et un couple de méchants blancs bien connus (heu on se comprend) et surtout des gags bien gras mais terriblement efficaces. C'est surtout cette dernière catégorie qui peine à trouver caution auprès du grand public. Mais c'est aussi elle qu'affectionnent les fans à travers les bonnes blagues de Richard Ng ou John Sham.

Il faut être objectif deux secondes : voir un cristal ET vivant bricolé avec des SFX bien nazes prodiguer une philosophie de bas étage à un petit gamin bien trop sérieux qui le trimballe dans son sac à dos et s'en sert pour mater ses vilains camarades de classe, n'est pas très excitant. Mais il faut surtout passer outre des considérations trop matérielles pour plonger dans cette histoire peu crédible mais terriblement burlesque (à certains moment, vous allez vraiment avoir la machoire qui va se décoller !).

Et c'est tout ça l'art du ciné HK des 80's. Magic Crystal est bien une oeuvre hautement passionnante par ses gags monstrueux et ses combats de toute beauté. Ca ne se prend pas au sérieux un millième de seconde, les personnages sont très intéressants (une mention spéciale pour le commissaire Shi joué par Shih Kien qui est d'un burlesque incommensurable). Si vous aimez Le gagnant, n'hésitez pas, c'est presque aussi géant (ce qui est un exploit). Pour les autres, vous risquerez fort de détester. Mais surtout n'en dégoûtez pas les autres. Cette version complètement déjantée de ET est un moment historique !



21 octobre 2001
par Chris




100% Hong-Kong

Peut-on imaginer une production nationale autre que celle de Hong-Kong capable de financer de tels projets où l’on croise pêle-mêle une pierre magique pourvue d’une langue, Cynthia Rothrock défiant un occidental mafieux à la lance, des agents du KGB et d’Interpol, un gamin intrépide à grosses lunettes, un gars qui se soulage dans un bidet, un autre qui se retrouve avec des pieds à la place des mains et vice-versa, un extraterrestre momifié et l’Acropole d’Athènes, tout cela dans un même film ? Evidemment non, et c’est d’abord ça qu’on aime dans le cinéma de l’ex-colonie britannique, capable sans le moindre scrupule de marier plusieurs genres pas forcément compatibles (policier, kung fu, aventures, fantastique, comédie) pour la plus grande jubilation du spectateur.

On reste en effet bouche bée devant un scénario qui file à 100 à l’heure et part dans toutes les directions : les personnages sont à Athènes, puis à Hong-Kong dans la minute qui suit, l’un d’eux entre puis on sort de prison en l’espace de 3 plans, le gamin repart à Athènes, tout le monde l’y rejoint, puis rentre à HK, avant de se donner rendez-vous dans une caverne… Ca va si vite que ça en devient épuisant et qu’on ne calcule parfois même pas l’évènement qui vient de se passer. Mais même si c’est souvent hilarant puisque burlesque et grotesque à la fois, c’est aussi indéniablement inégal et médiocre. Corey Yuen est loin d’être un génie derrière la caméra, sa photographie a pris un sacré coup de vieux et l’interprétation laisse à désirer.

Cependant, ne faisons pas la fine bouche ; lorsqu’on est face à une scène comme celle de l’échange pied-main propulsant illico Magic Crystal au rang des incontournables, on est forcés d'être indulgent…



22 mai 2003
par Ghost Dog


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