NG See-Yuen

Présentation

Ng See-Yuen : une légende discrète

Réalisateur, scénariste, producteur très réputé dans le monde du cinéma HK, Ng See Yuen est notamment à l’origine des débuts de Tsui Hark et de Jackie Chan avec des films tels que Butterfly Murders, Histoires de cannibales, Snake in the eagle’s shadow, Le maître chinois, etc. Il produit aussi Il était une fois en chine 2, 3, 4, 5 et soutient des projets tels que Green snake et Dragon inn. Assurément un homme qui mérite d’être plus connu.

Biographie

Né en 1944 à Shanghai, Sa carrière débute en tant qu'assistant réalisateur au sein de la Shaw Brothers où il suit de près les négociations pour embaucher la future légende : Bruce Lee. La Shaw ne décrochera malheureusement pas le contrat du siècle et Ng See Yuen quitte les studios en 1971 et crée sa propre compagnie de production en 1975 : la Seasonal Films Corporation. Loin des grandes stars de l’époque, il choisit des nouveaux venus et réalise son premier film estampillé Seasonal. Un kung fu old school académique mais très efficace qui mêle ambiance western et kung fu hautement technique dont il est aussi scénariste. C’est le très respecté et quasi mythique Secret rivals qui met en scène John "Magic kick" Liu, expert de haut vol, toujours considéré par les fans comme l’un des plus grands kicker du kung fu, et Hwang Jang Lee, expert en Taekwondo Coréen extrêmement réputé, rapide, puissant et d’une dextérité folle, qui jouera aussi le méchant de service dans Snake in the eagle’s shadow. Sont aussi présents Dong Won Tao, un très athlétique boxeur chinois, le tout sous la houlette d’un chorégraphe old school de renom, Tommy Lee, accompagné d’un cascadeur non moins connu et talentueux, Yuen Biao.

D’autres kung fu old school suivront avec la même équipe comme Invincible armour et Secret rivals 2 qu’il réalise et écrit, qui sont encore aujourd’hui des références du kung fu old school indépendant en marge des grands studios que sont la Shaw et la Golden Harvest.

Il réalise aussi des documentaires sur le kung fu sous toutes ces formes, notamment bruce lee : the true story en 1976 où il repique des coupes inédites ou non du petit dragon, ainsi que plus tard d’autres vidéos sur le Tai chi, le taekwondo, l’art du kick, etc. Un sérieux garant de la culture kung fu.

Mais Ng See Yuen est avant tout un producteur reconnu pour son flair. En 1978, il produit et écrit pour la Seasonal deux énormes succès de la comedie kung fu, Snake in the eagle shadow et Le maître chinois qui révèlent Jackie Chan. Il produit aussi en 1979 les débuts de Tsui Hark avec Butterfly murders ainsi qu’une sacrée référence du film de ninja en 1983, le fameux Ninja in the dragon’s den dont il est aussi scénariste. Il ne s’arrête pas là et se voit nominé en 1985 pour le scénario de The unwritten law.

Toujours en 1985, il frappe une nouvelle fois en tant que scénariste et producteur où il lançe une autre future star aux États-Unis cette fois, Jean-Claude Van Damme, dans le très mauvais No retreat, no surrender aka karate tiger réalisé par Corey Yuen Kwai. C'est certainement (va savoir) la première introduction du style "combats HK" aux États-Unis qui provoquera une vague de films du même genre. Il poursuit avec quatre des six volets de la série qu’on ne présente plus des il était une fois en Chine ainsi qu’une farce crétine au casting énorme en 1991, The banquet.

En 1997, il produit son plus gros film US, Bloodmoon, un kung fu américain assez béton avec trois artistes martiaux bien taillés : Gary Daniels, Chuck Jeffreys, et Darren Shahlavi.

Bref, le respect qu’il obtient de la part de la profession est loin d’être infondé. Il reste ancré dans l'indépendant malgré ses nombreuses "découvertes" et travaille aussi pour le cinéma de la Chine populaire.

Encore aujourd’hui et pendant toute sa carrière, Ng See Yuen a toujours su flairer et lancer les nouveaux venus à fort potentiel martial et/ou artistique : John Liu, Hwang Jang Lee, Yuen woo ping, Jackie Chan, Tsui Hark, Bruce Leung, Cynthia Rothrock, etc. Il travaille aussi avec des grosses pointures de l’époque comme le fabuleux Yasuaki Kurata.

Un homme discret et légendaire à la fois dont on parle peu et qui est pourtant à l’origine des plus grandes réussites du kung fu et du cinéma HK.

drélium
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