Japon : Films roses d'aujourd'hui

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17/06/10 11:36 

Dépêche:
Dans le cadre du Sexy International Paris Film Festival, il sera possible de découvrir le jeudi 24 juin 2010 au cinéma Le Grand Action, deux films roses du cinéaste et écrivan nippon GOTO Daisuke.

Dès 19h seront projetés :

Les Larmes d'une vache
Noriko, une jeune veuve, vit à la ferme avec son beau-père Shukichi. Sénile, il croit sa défunte vache préférée encore en vie. Prise de pitié, Noriko devient alors sa remplaçante et prend part à un curieux rituel où elle se laisse traire chaque matin. Un jour, la fille de Shukichi découvre cette relation étrange et décide d’y mettre un terme
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Amour Aveugle
Lors d’une représentation, une jeune femme aveugle tombe amoureuse de la voix de Daisuke, un artiste ventriloque de seconde zone. En coulisse, elle le confond avec son mentor qui tombe également sous son charme. S’en suit un improbable triangle amoureux où Daisuke se colle aux basques de son camarade afin de lui prêter sa voix et faire durer le malentendu auprès de leur charmante admiratrice …
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Lors de cette soirée spéciale, sont attendues des performances d'inspiration japonaise qui "enchanteront l'atmosphère sensuelle tout au long de la soirée". Les spectateurs sont même invités à porter une tenue aux couleurs locales, un Prix Special récompensera d'ailleurs la meilleure d'entre elles. Cependant, il est déconseillé de venir dans son plus simple appareil, même en hommage à Noriko.

Plus d'informations sur le site officiel à l'adresse suivante :

www.sexyfilmfestparis.fr/japon.html


Synopsis tirés du communiqué officiel



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18/06/10 21:21 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Martin, un commentaire?
(^^)



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18/06/10 22:35 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Deux très bons crus, une introduction idéale au genre avec ici des tonalités douces-amères bien caractéristiques,  on peut même y aller avec sa chère et tendre sans crainte aucune (Il y a aussi Yumeka Sasaki dans un petit rôle, et ça c’est glop!)


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18/06/10 22:45 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Mounir l'a bien sabré d'ailleurs, moi qui voulait @!#$ une review pour faire un peu de pub :((  (beau résumé fr d'ailleurs)

Je citerai donc Zeni (http://pinku.cho-yaba.com/pinku.php?idf=123)

[..] surprend surtout par sa gravité en dépit de quelques pointes d’humour et ne cède jamais au ridicule en dépit de quelques scènes périlleuses. L’approche subtile de Goto permet d’éviter la vulgarité et fait du film un superbe et touchant portrait d’un vieil homme seul, perdu dans ses souvenirs, em même temps qu’une belle et simple histoire d’amour. Un pinku poignant qui m’encourage à visionner d’autre films de ce réalisateur,

et moi même:

Si le cinéma érotique contemporain a toujours été prompt à livrer des trames aux tendances dépressives, les productions récentes semblent avoir évacué ces penchants mortifères au profit de chroniques réalistes  offrant une vision plus nuancée de la psyché de leurs protagonistes. Ainsi,  A Lonely Cow Weeps At Dawn se développe sur un canevas certes dramatique mais s’offrant in-fine comme une belle réflexion sur le cours de la vie et d’inéluctabilité de certaines issues. Reprenant les atours d’une chronique familiale, le film se dévoile comme une variation atypique où les éléments érotiques  s’offrent par l’entremise d’un pitch surprenant rappelant son attache à ces salles obscures bien particulières (un étrange rituel matinal où un homme vient littéralement traire sa belle-fille dans son étable, clin d’œil détourné au 1900 de Bertolucci). Ce Beau-père pervers (titre d’exploitation original) narre ainsi la relation qu’entretiennent un père et sa belle fille dans une ferme isolée. Ayant tous les deux perdus tragiquement leur moitié, ils trouvent  refuge dans une cohabitation à l’abri du monde et de son agitation.

Se refusant au schéma classique des amours sulfureux (point de relations ‘interdites’ ici, la frustration sexuelle  étant tant bien que mal refoulée dans de froides scènes d’onanisme),  Daisuke Goto préfère œuvrer à  sonder le repli des protagonistes et le décalage progressif qui se tisse avec l’extérieur. Les éléments sexuels se manifestant par des personnages périphériques, tantôt sous le jour de l’ironie (un vétérinaire et sa charmante secrétaire) ou sous un regard froid (une fille de passage passablement paumée). Ainsi ce qui caractéristique l’ensemble est l’empathie du réalisateur envers ses deux personnages centraux dont il s’attache à retranscrire leur quotidien paisible et monotone dans un cadre aéré inhabituel pour le genre. Reprenant les motifs scéniques classiques  ‘à la japonaise’, le film s’articule autour de plages silencieuses et cadrages fixes pour mieux souligner les variations comportementales du ‘couple’. Une progression qui par petites touches successives parvient pleinement à manifester le drame se nouant, à savoir l’émergence manifeste  de la sénilité chez ce vieil homme que la jeune femme ne veut abandonner. Quand le cours des choses voudrait qu’il vende sa ferme et parte en maison de retraire, laissant sa belle-fille refaire sa vie ; le couple s’attache à entretenir cette illusion de normalité et à retarder l’inéluctable. La scène-titre de ‘traie’ apparaissant comme la manifestation de la maladie de l’homme ne s’étant jamais remis de la mort de sa vache adorée, symbole de sa vie passée. Un improbable parti-pris typique du genre où s’accommodent de façon surprenante les impératifs ‘exploitationistes’ et les ambitions d’auteur, le curieux rituel soulignant avec tendresse la situation pathétique dans laquelle le couple s’enfonce, autant par peur d’abandonner l’autre que d’affronter un avenir différent. Une trame périlleuse qui parvient contre toute attente à toucher juste, à l’image de l’inévitable  déchirement manifesté dans une conclusion résignée et sensible annonçant non pas la fin tragique de deux existences, mais l’avènement d’une nouvelle vie et d’un retour à la réalité.

Outre la distance pudique qu’instaure Daisuke Goto (à mille lieux de ses très oubliables réactualisations contemporaines de la ‘mythologie’ de la Femme Scorpion et Zero Woman) et le beau thème musical de Hajime Oba, la mélancolie teintée de tendresse qui émerge de l’ensemble doit aussi surtout à la composition nuancée et crédible de ses acteurs ; Horyu Nakamura incarnant un homme perdant pied avec la réalité sous le regard compatissant de sa compagne Ryoko Asagi ne sachant se résoudre à agir. En résulte une pellicule témoignant de la pluralité des genres au sein du pink-eiga et offrant une charge émotionnelle inattendue pour un tel dispositif atypique. Une des belles réussites récentes du genre.


approuvé par deux copines non-nippophiles, ça vaut tout les 5 du monde!  Et vostf hein ^^




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18/06/10 22:47 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Et pour l'autre film, c'est fortement recommandable aussi (et approuvés par les miss non-nippophiles).




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18/06/10 23:04 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Vu que tu es dans les fiches, tu oublierais pas d'ajouter Yumi Yoshifuki hein! Avec ça les visiteurs google vont affluer en masse!

www.answers.com/topic/yumi-yoshiyuki-filmography



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19/06/10 00:17 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Je m'occuperai de ça demain. Merci pour les infos !


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19/06/10 00:20 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Et PS : je viens de voir Red angel sur Ciné Classic (et en ce moment, Les Diables de Ken Russell -ça c'est du vendredi soir!-), j'hésite encore, mais je pense que je lui mettrai plus encore que Mémoires d'une geisha. Ca, c'est sûr. Mouhaha!


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19/06/10 00:22 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Xavier Chanoine:
Et PS : je viens de voir Red angel sur Ciné Classic

Miyuki s'est fait les dents dessus d'ailleurs, ça sabre dur!



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19/06/10 00:47 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Elle a la touche 1 facile, dirait-on. Mounir devrait pouvoir me renseigner à ce sujet, je vais mener ma petite enquête -sauf s'il nous lit directement ici.


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19/06/10 01:07 RE: Japon : Films roses d'aujourd'hui

Xavier Chanoine:
 je vais mener ma petite enquête

c'est déjà fait ^^ apparement elle a des gouts difficiles à cerner et assez surprenants :) Ceci dit je prefère des avis tranchés au très consensuel trio SeptSamurai/TheKiller/Chihiro  (et puis ça vous pousser à changer d'algo pour prendre celui qui gicle les extremums ^^).  N'empeche que Terayama, Wong Kar Wai, Okamoto et Matsumoto en prennent quand même plein la gu.eule :D






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