Match nul
« - C’est l’histoire d’une mouette et d’une palourde qui se crêpent le chignon. A la fin, un pêcheur les capture toutes les 2.
- Ouais, ça fait réfléchir… »
Dead or alive se résume finalement à une illustration inattendue de cette boutade citée durant le film, faisant référence à une stratégie datant au moins de Sun Tsu et de son art de la Guerre. L’univers foutraque de Miike est pour une fois séduisant, avec un scénario qui préfère se concentrer sur ses 2 personnages principaux, charismatiques à souhait, plutôt que de s’éparpiller sur des seconds rôles sans intérêt. Du générique de début, allumé et digne des meilleures bandes annonces, à la scène finale culte, on ne s’ennuit pas et on applaudit les quelques bonnes trouvailles. Comme divertissement permettant de « passer le temps », dixit Miike himself, c’est plutôt pas mal, et largement plus fou que les 2 épisodes suivants.
Ouai mais...il y a un truc cool à la fin...si si c'est vrai.
Takashi Miike, encore une fois, bouscule la chronique avec ce premier épisode des Dead or alive, festival de mauvais goût, de techno et de violence.
Pour une fois, le visuel est acceptable : mouvements de caméra intéressants, choix de l'esthétique plutôt sympa (notamment l'hallucinante scène finale dans un champs, avec filtre chaud à l'appui).
La structure du film est particulièrement décevante. Divisé en trois, Dead or alive pêche par un manque cinglant de rythme et de fluidité.
On commence par la descente dans un bar glauque de Yokohama avec une grande intensité : caméra cinglée, ralentis, accélérés, re-accélérés, sexe, coke et guns.
On poursuit en 2ème partie par de longues mais alors LONGUES séquences qui n'apportent strictement rien : étalage d'une galerie de personnages méchament tordus, entre photograpes zoophiles excitant un chien pour lui faire faire quelques scènes, yakuza scato laissant beigner le corps d'une jeune femme dans une piscine en plastique débordant d'excréments...y compris notre fameux méchant de l'histoire, vilain Yakuza à la coupe de cheveux craignos!
Pour finir, la troisème partie commence par une nouvelle descente de 3 gugusses dans un restaurant bondé de Yakuza, et bizarrement, nos amis réussissent à tous les liquider. Trop facile! Et pour finir en beauté, Takashi Miike se lache littéralement pour nous pondre un final stupéfiant de grand n'importe quoi. Mais qu'importe, on accroche et on a bien fait d'attendre près d'1h40 pour voir ce spectacle final, véritable feux d'artifice.
Un film extrêmement irrégulier, violent, gratuit, mais son côté barge séduit.
Esthétique : 2/5 - Plutôt bien filmé malgré une esthétique d'ensemble carrément laide.
Musique : 1.5/5 - Mauvaise. Tout simplement.
Interprétation : 2/5 - Sho Aikawa et Riki Takeuchi : le duo gagnant.
Scénario : 2.5/5 - Mou du genou, lent et gavé de séquences inutiles. Mais il y a cette fin.
Hey, Miike ! Alors quoi de neuf ?… Rien. Bon ben salut alors… Aaah, une scène finale. Bon d’accord, une scène finale alors.
Rien de neuf au pays de Miike : une scène d’intro psychotique pour faire croire à la frénésie de la débauche anarchique et du massacre, un long, long, très long reste de film parsemé de quelques mini scènes trash comme autant de gouttelettes sans aucun sens ni effet probant (un chien s’apprête à se faire une junkie, un mafieux noie une prostituée dans un bain de boue, …), et une histoire qui raconte toujours la sempiternelle histoire du gros dur qui n’a peur de personne et qui va se faire tous les yakusas avec ses 3 potes fidèles, contrés par un flic intègre qui n’est pas d’accord (Hollywood Night, ça colle bien ;). Rien de nouveau, rien de vraiment entraînant ni de vraiment motivant, et surtout un énorme vide omniprésent. Ah si, une scène finale ! Attention à la scène finale, une scène qui devrait servir de modèle au reste du film et non constituer le seul point d’orgue au dessus du reste, bouillie sous kitanesque fade et sans goût. Bien moins concluant que Fudoh tout ça.
Sinon, quelle tronche quand même ce Riki Takeushi…
Si seulement, il y avait autre chose que le trash gratuit, un vrai grain de folie, un vrai cadeau et pas un simple papier cadeau de folie. Et plus encore, si seulement il y avait un vrai relief narratif, un vrai cadeau personnel et pas un simple papier cadeau de personnalité.
Au fait, faudra m’expliquer comment 3 gars avec des lunettes de soleil se font un restaurant bourré à craquer de mafieux japonais et chinois sensés dangereux et hyper armés qui se font laminer en deux temps trois mouvements par 3 pauvres flingues, un fusil à pompe et 1 couteau… La seule scène rythmée d’ailleurs (environ 30 secondes) avec l’intro (2 minutes maxi) et le final (Ah oui, le final, ouiii !).
Méga spoiler : scène tout à fait Miike par excellence, pourquoi tuer une gentille mère, ou une gentille fille alors qu’on peut très bien tuer tout le monde !... Subtile...
hé beuaarhg.. hey cool !
Qu’est-ce qui n’a pas déjà été dit sur la trilogie de Miike Takashi ? Plein de trucs sûrement, donc procédons.
Le premier des Dead Or Alive est un film fou. Oui, les films de Miike le sont souvent, mais pas tous (Audition). Celui-là, oui.
Ici, un policier fait la guerre à un gangster terrible, tout en essayant de trouver l’argent nécessaire pour faire opérer sa fille. Ce postulat de départ assez simple donne lieu à une succession de scènes complètement "out of this world". Jugeons plutôt : dans les 10 premières minutes du film, on assiste à un homme sodomisé par un yakuza, un autre sniffant une ligne de coke de 5 mètres, un estomac recrachant le repas jaunâtre d'un malheureux sous l'impulsion d'un coup de fusil à pompe, des filles dansant presque nues dans des poses suggestives.. C'est un programme alléchant, vous en conviendrez. Ou dégoûtant d'ailleurs, c'est selon. Ou relou.
Ce début est assez représentatif de l'ensemble du film : absurde, extrême, fou. Miike part dans tous les sens après ce début "clipesque", et le film devient parfois dramatique réaliste, comme dans les scènes entre le policier et sa famille (réactions de la femme à son mari qui la délaisse pour dormir dans le canapé, la fille qui se fout de tout, tout ça dans les tons gris/vert..).
Bien sûr, le film est rempli de ces clins d'œil permanents au public, très mode finalement, qui peuvent agacer chez Miike Takashi, voir franchement faire @!#$. Dead Or Alive est, en partie grâce (et à cause) de ça, un pur film de nuits de projections chères à la cinémathèque ou, donc, à l'Etrange Festival. Le film fonctionne à plein régime dans un tel environnement (réactions du public), beaucoup mieux que sur une pauvre télé chez soi.
Dead or Alive premier du nom est donc un film-bordel, qui vaut ce que vaut la trouvaille du moment. Il y a, en vrac, des gunfights très sanglants, des scènes de comédie pures, et un final... Ah.. le final... Un final complètement inimaginable, qui tranche radicalement avec la simili-crédibilité de ce qui précédait, comme si Miike s'était dit "ah kuso, finalement je suis allé trop loin dans le sérieux depuis une heure. Faut que je me rattrape." Inutile de raconter, ça se regarde !
Quant à l'interprétation, elle est assez fine et sobre du côté de Aikawa Show, et monolithique du côté du David Hasselhoff doom japonais, Takeuchi Riki, en méchant.
Dead or Alive ? Dead, assurément !
un épisode d'Hollywood Night déguisé en film trash
Après un plan d'ouverture sur Takeuchi Riki et Aikawa Sho censé donner un coté rock'n'roll au film, Dead or Alive nous informe de sa vraie nature: strip teaseuses, voyou motard comme on en fait plus depuis les années 80, montage épileptique, lumières trop vives, hard rock vomitif. On est en plein dans les clichés de ce que l'on appelait dans les années 80 le direct to video, ces sous-produits trop médiocres pour une sortie cinéma. Le film va d'abord foncer droit dans le mur du pétard mouillé avec sa scène du lancer de couteaux meme pas drole. Hors quelques sporadiques idées trash ayant le mérite de maintenir éveillé, le film se traine le plus souvent comme un téléfilm pour seconde partie de soirée de TF1 mille fois vu aux dialogues d'une platitude extreme et surtout manque de rythme. Certes, le film comporte quelques belles idées de mise en scène -cadrages penchés, caméras portées- mais on préfère ces idées-là lorsqu'elles sont au service d'un scénario digne de ce nom -chez Fukasaku Kinji par exemple-. Cerise sur le gateau, la direction d'acteurs est proche du zéro: Aikawa Sho est tellement cabotin qu'on a du mal à croire que c'est le meme acteur qui a (très bien) joué chez Imamura, Takeuchi Riki est le genre d'acteur pour direct to video qui ferait bien de rester à l'intérieur du petit écran, Terajima Susumu manque de sa légendaire sobriété kitanienne. Pour ce qui est du face à face final très SF, on est dans le grotesque bidon. Pas loin de la catastrophe totale donc...
Miike dead or alive
Takashi Miike réalise avec
Dead or Alive un film transgressif totalement barré qui ne laisse à aucun moment le spectateur se remettre de ses émotions. Au final le resultat s'avère plutôt jouissif avec quelques séquences mémorables dont la superbe scène de fusillade où un homme déguisé en poulet se fait mitrailler comme un malpropre (chose absurde mais drôle). On ne peut que saluer le culot et le courage de ce cinéaste rare.
Dead or Alive est un vrai plaisir coupable.
Un Miike imparable
Adulé par certains, méprisé par d'autres,
Dead or Alive laisse rarement indifférent. Nul doute que l'aficionado d'action ou d'effusions de sang non-stop n'y trouvera pas son compte à 100%, les scènes chocs ou spectaculaires du film n'en constituant qu'une faible partie. Grosso modo, le
show se divise en trois phases plus ou moins distinctes: une introduction d'environ huit minutes sous forme de trip sex, blood, drugs & rock'n'roll dans les bas-fonds de Yokohama, avec des effets stylistiques tape-à-l'œil (ralentis, accélérés, montage furieux, plans chaotiques et filtres de couleur à foison) mais parfaitement dans le ton; en second lieu, un long ventre mou qui se contente d'effleurer le développement du scénario et des personnages pour s'attarder de façon manifeste sur des temps morts et étirements de pauses, lesquels ne sont pas sans évoquer Kitano. Là réside ce que beaucoup considèrent comme la principale faiblesse du métrage: un certain ennui peut en effet se dégager de ces multiples séquences contemplatives qui meublent, il faut bien l'avouer, un bon ¾ de l'intrigue. Pourtant, la singularité des décors urbains capturés par la caméra de Miike, de même qu'une certaine authenticité dans le jeu des acteurs et de pas mal de situations confèrent un réel intérêt à cette étape intermédiaire du film – pour qui la digère, s'entend. Le tout parsemé de quelques fantaisies barges comme il se doit (zoophilie, scatologie, etc.), aussi anecdotiques que plaisantes pour l'amateur de cinéma déviant.
Dead or Alive regagne la frénésie de son entrée en matière durant vingt dernières minutes de bobine particulièrement jouissives, où une puissante fusillade suivie d'un final mâtiné de SF bricolo-apocalyptique dynamitent la pellicule. Voilà en somme ce que réserve ce délicieux ovni tout au long de ses 1h45. Libre à chacun d'y adhérer ou pas, mais une chose est sûre, dans le genre polar à inclination trash et « nonsense », Miike n'a jamais fait mieux.
Comment ça, ça part en vrille ? Non... bien pire.
DOA ne s'explique pas, il se visionne. Après, on peut lui trouver tous les bons ou mauvais aspects d'un film classique, il n'en reste pas moins un OVNI du cinéma (comme presque toutes les autres oeuvres de MIIKE Takashi). Perso, c'est loin d'être celui que je préfère, mais il fait partie des incontournables du réalisateur.
Un polar très bien construit
Pauvre Miike ! On compare ses oeuvres aux indigentes productions de fin de soirée sur TF1 ! C'est un peu vache, quand même...
Le scénario n'a rien de bien original, certes. Mais qu'attend-on au juste d'un film de yakusas ? Je trouve au contraire que, pour une fois, Miike a réussi le tour de force de se tenir à un fil narratif et de diriger d'excellents acteurs.
Ceux qui attendaient 1h30 de bouffée délirante sont déçus. Tant mieux.
Bah...sacré Miike.
Le fameux Dead or alive.
Bon, déjà, c'est assez déroutant comme film (niveau structurel entre autres).
Les 4 premières minutes sont une successions de plans speedés et dérangés avec drogue, sexe et violence.
Et paf...le rythme retombe pendant 1 h 20...et on a droit à un rythme limite Kitano-esque (hormis quelques sursauts).
Attention...ça ne veut pas dire que cette heure 20 est ennuyeuse, nonon.
On a droit à un polar assez noir, avec en parallèle les pérégrinations de M. le flic et celles M. le Yakuza.
Histoires de gangs et de braquage pour un, et enquête pour l'autre (et aussi en parallèle les relations avec leurs familles respectives).
L'ensemble est plutôt sympa, malgrès qu'il soit parfois un peu décousu, et que Miike abuse des plans fixes, encore une fois.
Plus je regarde de films de lui, et plus je me dis qu'il faudrait que quelqu'un lui explique qu'il va devoir se calmer là-dessus, c'est un des ses plus gros défauts.
Ah oui, je sais que notre ami Mickey a l'habitude de donner dans le violent, le scato, etc...mais quand ça ne sert ni les personnages (cf Ichi) ni l'histoire, on pourrait se passe de trucs gratuits comme la scène scato de DOA.
Et puis, à 5 minutes de la fin, boom.
Miike fait sauter toutes les règles et l'ambiance qu'il venait de poser, par le biais d'un final vraiment très classe (aux derniers plans surprenants O_o...d'ailleurs, pour ceux qui l'ont vu , y'a un truc à comprendre, une symbolique, ou bien c'est juste un gros délire ? Parce que là, c'est comme ça que je le prend...)
Enfin bref, début over-speedé surprenant, partie principale d' 1 h 20 très correcte dans le genre polar malgrès les défauts cités plus haut, et fin... o_O.. classe.
Vous aurez certainement noté beaucoup de critiques, mais je préfère ne pas passer sur les défauts de Miike, comme le font certains, qui ne voient en lui que le bon (et c'est vrai que ce gars est assez surprenant sur plusieurs points) et adulent tout ce qu'il fait sans exception...mais c'est dans l'ensemble une jolie réussite.
Si seulement Miike faisait genre, un ou deux films de moins par an, et se concentrait plus sur ses meilleures idées pour leur éviter les défauts de real, entre autres, il pondrait sûrement quelques bons chef-d'oeuvre.
Un patchwork bien barré...
J'adore la scène d'exposition où l'on ne comprend pas tout mais où l'on se laisse faire avec plaisir, porté par des images hypnotiques, puis le film se calme, ralentit, reste intéressant mais sombre dans le classicisme, et d'un coup, sorti de nulle part, la scène finale, débile hors de propos, qui sabote tout le reste. Fun, oui surement mais clairement mal intégrée dans le film. Je ne suis pas fan pour ma part..
très bon polar sombre, violent et comique dans l'outrance
n'étant pas un fan hardcore de MIIKE, je ne m'attendais pas à ce niveau là: un excellent polar noir ponctué de scènes gore/délirantes pas indispensable à la qualité de l'ensemble mais récréatives et comiques (personnellement la toute fin est un peu too much manga et ça casse un peu l'ambiance mais bon...)
Steven Seagal ou Elvis Presley?
Sacré Miike!
Des plans speedés, style je-case-le-plus-de-plans-choc-et-shoking à la minute,un scénario de départ qui n'est que prétexte à un défoulement jouissif pour le cinéaste à mesure que lui vient une idée ("tiens, si je mettais mon personnage dans un bain de merde?"), et entre les scènes coup-de-poing, beaucoup d'ennui et des gags involontaires.
Miike veut dynamiter les codes du cinéma asiatique en parodiant entre autres Kitano et en cassant le lyrisme d'un Woo?
Il ne parvient qu'à épater vainement la galerie avec son humour de potache et son absence de rigueur, livrant une série Z consommable mais quand même trés en dessous de la réputation sulfureuse de son auteur.
Sa direction d'acteurs est tout sauf directive!
Takeuchi Riki , croisement nippon de Steven Seagal pour le monolythisme
et d'Elvis Presley pour le look et la moue boudeuse, en devient exceptionnel au 1000° degré, face à Aikawa Show que l'on a vu chez Imamura dans "L'anguille".
Mais ce DOA garde quelque chose de sympathique, Miike se fout ouvertement de notre gueule mais on se demande s'il s'en rend compte ou s'il est le plus génial humoriste trash de son époque.
J'espère qu'il ne se prend pas pour le génie rebelle de service, ce serait dramatique!
Déjà que certains lui collent cette étiquette, ça suffit bien comme ça.
A ce titre le final thermo-nucléaire détruit le peu de crédibilité du scénario et atteint au ridicule le plus ...sublime.
Quand Miike prend son temps de filmer et soigne le boulot, cela donne "Audition".
Quand il prend un coup de speed et filme comme s'il avait une envie pressante et avec la peur d'oublier sa dernière trouvaille géniale, le spectateur a droit à ce "Dead or alive" surestimé et périssable.
surpris
Je m'attendais à un film vraiment trash étant donné la réputation sulfureuse de Takeshi Miike . Mais Dead or Alive n'est qu'un simple film d'action (police contre yakusa) avec un début de film énergique et une fin "apocalyptique". Surpris mais pas deçu, DOA m'a donné envie de voir les autres sequelles du film, car ce dernier n'est que le deuxième film de Takeshi Miike (un réalisateur vraiment intéréssant) que je vois après le superbe "Audition" .
Depuis le temps que j'en entendais parler en bien ou en mal,j'ai pu enfin me faire mon propre avis.
Et il est positif. Après un début pétaradant avec montage cut, on a le droit a 1h20 de lenteur calculée,parsemée de quelques sursauts tout de même, afin d'aboutir à cette fin extravagante à laquelle tout le monde fait allusion dès que l'on parle de Dead or Alive.
Et cette construction plutôt abrupte ne m'a du tout destabilisée.Je ne me suis pas ennuyé du tout durant toute la pseudo-phase enquête/drame familial. La fin est extraordinaire comme d'habitude,c'est fou comme Miike peut tout se permettre dans ses films. D'ailleurs ne pourrait-il pas faire un film avec uniquement des fins comme celle-ci,celle de Gozu ou de Visitor Q? Là on pourrait enfin parler de film culte.
le simulacre
miike ne fait pas des films.
Il fait des pubs.
Depuis qu'il tourne tout le monde est tombé dans le panneau au moins une fois:les critiques,le spectateur,moi meme d'ailleurs.
miike est en fait le simulacre de rebellion.
tenez,ce film par exemple.après plusieurs visions,que reste il de celui ci?
Rien ou presque.Certes, miike fait ce que l'on n'attend pas de lui.Mais a quoi cela mène-t-il?
A rien,strictement rien.
En fait,miike est le réalisateur japonais le plus vide de sa generation.
Il nous vend son produit, putassié au possible, comme une enorme pub; il y met suffisament de tape-a-l'oeil pour que des gens tombent dans le panneau.
Mais ne soyons pas dupe: Miike ne raconte rien,il vend juste sa marchandise gratuitement provoc'.
c'est le simulacre de rebellion,qui est comme quasiment tout le reste de la production cinématographique mondiale actuelle:de l'esbroufe et surtout du VIDE.
oubliez ce spectacle ridicule
L'étranger
Faire une suite à un film qui se termine par une explosion thermo nucléaire du japon, pour ce simple fait, Miike mérite du respect.
Pour le reste, on serait en droit de commencer à s'interroger sur cette récurrence visible chez Miike à filmer des apatrides (ici des mafieux chinois) obliger d'en venir aux armes dans une société où les frontières sont très déterminés. Sinon, comme d'habitude, on se demande où se situe la nuance chez Miike entre cynisme et je m'en foutisme...
Deception
je l'ai attendu ce film
pres d'un an et demi
ce film est trop mou.
17 novembre 2002
par
aniki
Kitano chez Fudoh.
La nouvelle mode: détester Miike parce qu'il devient populaire et devenir de mauvaise foi. He oui, d'un côté il y a ceux qui veulent aimer à tout prix. D'Autre qui veulent hair à tout prix.
Choquer pour choquer? peut-être, peut-être pas. En tout cas rien que l'on a jamais vu chez Teruo Ishii par exemple... ou Ken Russel.
Moi j'aime Miike, mais pas pour les même raisons que les amateurs de psychotroniques.
Miike est un réalisateurs des années 70. Oui, uoui.. il tourne vite, fait n'importe quoi qui va du @!#$ au génial. Et il choque. He oui, lorsqu'un critique insulte et en vient à vouloir detester Miike à tout prix, il a donc réagis sans le vouloir en bourgeois. Et ça, juste pour ça, les films Miike valent d'exister. Vouloir mépriser un cinéaste est quelque chose d'étrange. Tout comme l'idolatrie. Alors qu'en fait il n'y a que des films...
Deuxièment, il insuffle un liberté qui fait défaut au cinéma aujourd'hui. Parce qu'on dira ce que l'on voudra, on n'a pas tout vu encore.. et surtout pas des fin comme celle là.
Le premier sujets de ce film est le polars Japonais. Kitano en autre. je pourrais me baser sur une entrvue que Miike a donner, mais je vais plutôt parler de techniques.
Tout dabords, l'intro qui contient plus d'action que dans deux films de Bessons entier (si on analyse point par point on sera surpris de constater qu'il ne se passe pas grand choses chez Besson. 2 scènes d'actions et des transitions à la tonnes).
Concentrer l'action tout au début, alors que la plupart du temps c'est tout à la fin.. déjà c'est le genre de chose qu'un cinéastes ne peut rêver de faire...
Mais le plus interessant viens ensuite. Tout d'abord las cène du couteau c'est pas une blague... Mais une introduction.
Le reste du film se déroule chez Kitano. En effet, je résumerais ce film à "Fudoh tourné par Kitano." Kitano a fait sa carrière sur un seul truc: l'ellipse. La plupart des effets de kitano sont creer par des plans fixes divisé par des ellipse.
Ici Miike prend la distance d'un Kitano pour tourner les pires horreurs. Drôle? Non.. mais ça permet de voir les limites d'un certains cinéma adorer par les critiques.
Les critiques aiment le cinéma contemplatif dépourvu de mouvement. Ils croient que c'est esthétique et que c'est voulu. Alors que peut-être est-ce du à un manque technique.
Ou alors un manque d'Imagination.
Lorsque j'Ai vu le film la première fois, je me suis soudainement ennuyé lors de la scènes de fusillades.
On était chez John Woo. Ensuite, tout déboulait très vite dans une enfilade de cliché. Jusqu'au climaxe finale....
Et là j'ai compris. Les polars US et HK nous ont habitué aux finals explosifs. Tout les polars finissent par une confrontations, un duel. C'est une formalité.
Mais en fait, le film est déjà terminé lorsque le duel arrive. Une formalité, sans plus, que les producteurs ont menés si loin, que pour faire plus qu'un avoin qui s'écrase au centre ville, un duel 1 contre 2000, des explosions de buildings ect etc il faudrait faire pèter la planète.
Et c'est ce que Miike fait.
Le sujet du film? Kitano, John Woo, le polars.
Sujet inutile? Oui certe.. mais quel sujet ne l'est pas.
Lorsque j'Ai revu le film, je me suis beaucoup plus amusé. Dabord il y a plus de subtilité que l'on croit.
Autant au niveau personnel que social. Miike est fasciné par les étrangers. Certains pourrait dire que c'est un effet de monde, mais Miike le fait depuis 95 en grande salle à une époque ou personne ne le faisait au JApon.
Les "outcast". Comme cette flic handicapé (une figurante), les divers ethnies chinoises
En plus, le revoir m'a permit de vraiment de me rendre compte du style "kitanien". Le détachement....
À noter que le scénario n'est pas de Miike.Il tourne ce qu'on lui donne et le fait à sa façon.
Ma critique est une réaction? Tout comme les films de Miike.
Car le grand sujet de Miike, c'est le spectateur et le critique. venir là où on ne vous attend pas et surtout, ne pas vous donner ce que vous voulez.
Mettre toute l'Action en intro, parodier le style Kitano, moi ça me va....
à noter certains acteur sfidèle de Kitano pour en rajouter un peu plus....
Decidemment, Miike voit le Cinema comme personne.
Dans ce Miike, il est question de fiction et encore une fois de limite. Apres celles du supportable dans "Audition" et avant celle du Cinema meme en tant qu'art dans le brulant "Ichi the Killer", Miike evoque ici les limites de l'immersion de son spectateur dans son recit et celles entre fiction et realite. Il commence son film par ce plan ou les deux ennemis jurés a venir lancent le generique en toute complicite. Il ne nous montre pas les personnages mais bien les acteurs puis il continue à reflechir sur la façon dont il peut creer son incipit sous l'angle de l'artificielle, du faux. Pour ce faire, il monte une sequence d'une dizaine de minutes où se succedent des passages completement surrealistes (la ligne de coke, l'explosion de spaghettis face camera), le tout avec un montage en parallele, rythmique et epileptique (au sens emotionnel du terme). Bref, on est dans le faux le plus outrancier. Miike offre dix minutes au spectateur pour bien lui indiquer que tout ce qui va suivre est invente de toute piece, qu'il maniplule tout ce petit monde bien unique tel un marionnetiste. Et commence alors son recit. Si on retrouve la verve de Miike comme l'humour noir parfois parodique (voir le poulet blanc criblé de balles au milieu de la fusillade), le trash et la provoc' (le bain d'excrements, une petite scène de zoophilie), son ton est ici majoritairement melancolique. Si Miike choisit de parler de la souffrance dans les deux familles des ennnemis (le frère paumé et la fille malade), c'est pour mieux servir sa formidable réflexion sur la vision de son spectateur. Il devellope tant, et si habilement, ces drames interieurs que l'on est oblige de s'immerger dans l'histoire, de compatir au desarroi du petit frere, a la douleur de l'inspecteur, a celle du beau personnage du toujours impeccable Susumu Terajima, etc. Puis arrive la fin du film. On note bien que le personnage de Takeuchi annonce le final ("Here comes the last scene") et que se succedent les idees les plus improbables et irrealiste qui soient jusqu'au maximum que l'on aurait pu imaginer (le grandiose plan de fin). Et pourtant, on ne voit rien venir. Malgre le prologue qui nous avertissait clairement que ce n'etait que du Cinéma, Miike a su se jouer de nous comme il le voulait, il a réussi son pari de nous immerger sans consessions dans son univers, dans les vies torturees de ses personnages pour mieux se moquer de notre facilite à s'attacher à une histoire fausse, à une simple fiction. Dans la formidable série B "Society" (Brian Yuzna, 1989), le realisateur reussissait a passionner son spectateur, pourtant retissant à l'esthetisme fauché du film, pour mieux s'en jouer sur la fin. Alors que l'on s'attendait à une fin interessante, à l'image du reste, Yuzna bouclait son oeuvre par une véritable orgie extraterrestre moche et visqueuse, on se sentait alors aussi dupés que rejouis. Miike est parvenu à en faire autant. Encore une fois, Miike prouve qu'il pense le Cinéma et fait du Cinéma comme personne tout en jouissant de la plus totale liberte. Il est decidemment tres fort.
16 septembre 2002
par
hendy
Destroy
Evitant tout stéréotype, voguant entre l'infame et le magnifique. L'opposition des deux personnages principaux est tournée d'une manière peu commune.
Comique, la seconde d'après mélo-dramatique puis violent, on ne sait jamais sur quel pied danser, le rythme du film est d'ailleur à l'image du ton, "speed" les 5 premières minutes puis lent et enfin rapide.
La fin (comme toujours chez Miike) est plus que surprenante.
Un film sans foi ni loi qu'il faut "expérimenter".
Miike is God !
Par moment conventionnel, à d'autres completement déjanté, ce movie cultissime est parsemé de ces fameux instants de grace tout autant psychedelique que surrealiste qui font tout le genie de Miike...
Des acteurs completement dingue, des gunfights ultra bourrin et un final...mon dieu quel Final !!