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Gips

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.83/5

vos avis

4 critiques: 3.5/5

visiteurnote
Pikul 3.25
Bastian Meiresonne 3.5
Epikt 3.75
Secret Tears 3.5


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Bandage Club

Akihiko Shiota profite de sa participation à la série des "Love Cinema" (il a fait partie de la "troisième vague" de films, en même temps que le tournage de "Visitor Q" de Miike) pour mettre une nouvelle fois en scène une relation sado-masochiste entre deux femmes après sa toute première production pinku (et vidéo) "The Nude Woman" (une femme mariée devient l'amie d'une exhibitionniste et se prend elle-même au jeu) et son précédent "Moonlight Whispers". Il demande à l'une de ses étudiantes de son cours de cinéma de réécrire son idée originale avant d'en assurer la réécriture pour les besoins de l'adaptation finale. Moins romantique que "Moonlight Whispers", le film est également plus difficilement accessible en raison de sa réalisation en format DV pas tout à fait adapté au style: fait des longs plans fixes, le travail de l'image sur pellicule aurait sans aucun doute conféré une ambiance plus particulière; en l'état, le ton est clinique, froid, distant, tout à l'image de cette curieuse relation entretenue entre les deux filles. Une nouvelle fois, Shiota réussit à traduire le mal-être de certains adolescents par ses propres métaphores: la jeune et timide Tamaki est attirée par le paraître de Kazuko (une jabme dans un plâtre, "Gips" voulant dire, "plâtre" en allemand); mais finalement elle va "dépasser" son "maître" en fin de film, qui – elle – avance, certes, symboliquement dès le début du film, mais est finalement bien plus handicapée par son plâtre, qu'il ne la fait aller de l'avant. Production indépendante oblige et véritable univers d'un artiste confirmé, "Gips" exige une approche plus réfléchie, que des productions plus commerciales; mais Shiota se pose immanquablement comme en véritable porte-voix de toute une génération.

19 novembre 2007
par Bastian Meiresonne


aime moi

Ne cherchons pas bien loin, Shiota n'a pas son pareil pour mettre en scène des relations hors-normes et ambigues. Alors même s'il ne sait parfois pas trop faire de son cadre (c'est pourtant rare chez lui) on lui pardonne bien vite, car le bonhomme raconte sacrément bien. Entamé doucement, avec juste un petite touche d'étrangeté, Gips se trouve vite être étonnant, voir même fascinant - en plus d'avoir un final beau et douloureux, qui rappelle d'ailleurs celui de Insecte nuisible par sa brutalité et sa capacité à, mine de rien et avec une économie de moyens peu commune, totalement stupéfier son spectateur. C'est malheureux de dire des choses pareilles, mais Shiota me laisse sur les rotules et j'aime ça.

29 juillet 2007
par Epikt


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