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Akira

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 4.91/5

vos avis

14 critiques: 4.79/5



==^..^== 4.5 Un incontournable
drélium 5 plus culte encore que le film. Le haut du panier tout simplement.
Gaetan 5 "Akira est encore vivant en chacun de nous"
Ghost Dog 5 Le meilleur manga jamais dessiné ?
Ikari Gendo 5 Graphismes et scénario d'une qualité rare pour une oeuvre incontournable
Junta 4.75 Chef d'oeuvre, indispensable à tous.
Marc G. 5 Un œuvre intemporel
Ordell Robbie 5 Merveille des merveilles
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Un incontournable

Dans le style de manga, ce n'est pas mon orientation préférée, mais il faut avouer que cette série a quelque chose qui l'a porté à un niveau culte. Pas mal de suspens, beaucoup d'imagination et un coté incontestablement précurseur sur lesquels se sont basées de nombreuses séries par la suite.

Probablement qu'Akira a profité d'un marché encore réduit lorsque le manga a commencé à paraître en France, mais aujourd'hui encore je prends plaisir à le lire. Je dirais même que la version papier me séduit plus que l'anime, lui aussi parmi les incontournables des vidéothèques ou DVD-thèques, devrais-je dire maintenant.



05 janvier 2003
par ==^..^==




"Akira est encore vivant en chacun de nous"

Akira est le manga culte de Otomo Katsuhiro, qui a émerveillé toute une génération par son scénario.

Des graphismes …

Je ne vous parlerai que de la version noir et blanc, qui est la seule conforme à l'original. Otomo nous livre un manga aux dessins très détaillés, bien que par moment minimalistes, le niveau de détail évoluant au gré de l'action et de l'importance du décor. Le tramage tient une place de choix pour coloriser les scènes et donner une structure aux objets. Lors que l'action prend le dessus, le tramage laisse sa place à des effets de crayonné plus à même de rendre l'illusion du mouvement.

A ce graphisme sans faille, Otomo associe un découpage semi-conventionnel. Les cases sont pratiquement toutes des rectangles, ce qui est conforme à la conception classique. Cependant, leur taille et leur agencement ne sont pas régulier. De grandes cases côtoient des cases plus petites, afin de suivre au mieux le scénario et les réactions des gens. Ces différences de champs font immédiatement à un visuel de type cinématographique.

… et un scénario …

Avec son scénario complexe, il met en œuvre plusieurs intrigues nous permettant de nous interroger sur différents comportements humains vis-à-vis de la science, la politique ou même Dieu. A travers un groupe de loubards à moto, nous voyons une société au bord de la révolution, du fait de ses propres contradictions : une armée omniprésente, un gouvernement sans réel pouvoir et une population désemparé. Chacun se rattrape à un sauveur : l'armée à la science, le gouvernement à la résistance et la population à la religion. Ses différents " dieux " nous interrogent sur leur capacité à réellement les sauver. La confiance aveugle de l'armée dans le scientisme et les organisations de résistance nous interpellent au plus point : est-il nécessaire de développer une arme sans savoir si quelqu'un peut la contrôler ? Les émeutes organisées pour mieux connaître les affaires secret défense n'ont-elles pas un autre but ? C'est le nœud du dossier Akira. Bien que très éloigné de notre réalité, cela nous touche en profondeur en tant qu'exagération de notre quotidien et nous autorise une réflexion sur notre attitude envers une société de ce type

Une fois le cataclysme fini, une nouvelle société doit se mettre en place. Otomo, au travers de sa genèse, nous fait réfléchir sur les obstacles à la liberté nouvelle. Akira devient le jouet de Tetsuo qui l'utilise pour asseoir son pouvoir en utilisant la crédulité des gens. En devenant des nouvelles idoles, Tetsuo et Akira catalysent la peur des gens et les aliènent par la pensée et la nourriture. Ils sont alors réduits en esclavage : ils perdent alors leur individualité pour devenir un groupe, dirigé par une poignée de personnes. Cet aspect sectaire nous renvoie au développement des églises parallèles que connaît notre société actuellement.

L'aspect le plus intéressant développé par ce manga est la création d'une nouvelle société, en totale rupture avec la marche du monde : une évolution du chaos vers un monde plus libre en dehors des relations internationales qui est le rêve fou d'un groupe de jeunes. Qui n'est pas en accord avec eux ?

… pour un manga culte

Avec son scénario envoûtant, Akira est devenu un manga culte, qui nous fait réfléchir sur les dérives de la société comme le scientisme, la révolution ou la religion et sur la quête mystique de la liberté et du contrôle d'une société nouvelle repartant de zéro. Dans ce sens, il est à rapprocher de la série S.O.S Bonheur. Cette œuvre est absolument nécessaire à toute bibliothèque qui se respecte.



31 mai 2001
par Gaetan




Le meilleur manga jamais dessiné ?

Pour moi, y’a pas photo, c’est le cas. Akira le manga me restera personnellement gravé dans l’esprit suite à ce jour où j’empruntais les 13 tomes d’un coup et les lisais dans la même journée (je les ai plus exactement DEVORES !) sans pouvoir m’arrêter de 11H à 20H… Je ne sais pourquoi, mais une fascination totale, un peu morbide, m’attire vers ce manga post-apocalyptique pas comme les autres. Peut-être est-ce dû aux formidables graphismes en couleurs d’Otomo qui tiennent parfois sur une page complète, et dont on a des scrupules à ne passer que quelques secondes à les contempler, en pensant aux heures de travail que ça a pu prendre… Sans doute est-ce dû également à la complexité folle de cette histoire qui, dans mes souvenirs, s’éloignait irrémédiablement de l’histoire d’ Akira le film à partir du troisième tome (les connaisseurs me le confirmeront). Sûrement est-ce dû enfin aux personnages qui traversent ce manga : Tetsuo et ses copains, les motards punks, et bien sûr Akira, dont l’apparence enfantine et innocente cache une menace destructrice terrible qui n’a pas fini de me faire trembler…

Si Tintin, Gaston Lagaffe et Lucky Luke avaient marqué mon enfance dans le domaine de la bande dessinée, c’est Akira et Ghost in the Shell qui ont marqué mon adolescence. Et ceux qui hésitent à lire cette BD du fait de sa violence peuvent se rassurer : on a franchement envie d’être écolo et gentil avec tout le monde après Akira. C’est l’exergue de Mad Max qui est encore vérifié ici: « Rien ne condamne plus la violence que les images qui vont suivre… »



10 juin 2001
par Ghost Dog




Graphismes et scénario d'une qualité rare pour une oeuvre incontournable

Un travail collosal sur les dessins !

Bien rare sont les bandes dessinées à présenter un tel soin et une telle minutie au niveau du dessin. Il suffit de regarder en détail certaines planches pour en prendre pleinement conscience. Ainsi prenons quelques une des magnifiques vues de Neo-Tokyo (avant ou après les catastrophes provoquées par Akira et Tetsuo). Regardez attentivement... Vous ne remarquez rien ? Tous les traits sont tirés à la règle... Multipliez par le nombre de buildings, fenêtres, etc... Quel travail de titan ! On rejoint le soucis de la perfection d'Edgar Pierre Jacobs (dont Bob de Moore soulignait à juste titre la grande difficulté de reprendre les méthodes très "contraignantes" pour justifier qu'il n'avait justement pas, lui, utilisé systématiquement la règle et l'équerre dans la reprise des Trois formules du professeur Sato). On retrouve également ce soucis du détail chez Taniguchi. Pourtant, plus que tout autre, Otomo enchaîne ici les panoramiques sur une citée ravagée, tous réalisés avec une minutie, un sens de la perspective, du cadrage et de la mise en plan remarquables et faisant de ce manga la bande dessinée possédant peut-être les plus beaux décors jamais réalisés. Les véhicules, les buildings, les explosions, le rendu du mouvement... Un véritable régal pour les yeux ! En fait, seul le design de certains personnages souffre parfois de quelques faiblesses mineures (disons que les personnages ne sont pas aussi systématiquement que dans les oeuvres de maturité de Hojo ou Katsura par exemple), mais l'ensemble donne un visuel grandiose qui à lui seul suffit à faire entrer Akira dans le Panthéon de la bande dessinée !

Une histoire originale, captivante et habillement menée...

Pourtant, Akira ne repose pas uniquement sur des dessins de grande qualité. Un scénario bien plus solide que celui du film (celui-ci est tout de même relativement opaque pour qui n'a pas lu le manga, et ne reprend d'ailleurs que le début de celui-ci et le thème du combat dans le stade olympique...), dense et complexe sans pour autant tomber dans les travers de certains scénarios torturés, à savoir la confusion et un manque de réponses apportées lors de la conclusion aux multiples questions que se pose le lecteur. Personnages humainement riches, complexes et déchirés; réflexions sur la société, la technologie, la religion et le fanatisme, l'évolution et l'avenir de l'humanité; le tout baignant sur un fond de SF/fantastique et dans une atmosphère très particulière... Même si le manga souffre peut-être d'une très légère baisse de régime aux environs de la moitié du récit (entre l'"évasion" d'Akira et la destruction de Neo-Tokyo) le manga n'en reste pas moins passionnant. Bien difficile de s'en détacher avant d'être arrivé à la dernière case !

Akira est un pur chef d'oeuvre : dessins de grande qualité et d'un niveau de détail rare, scénario profond et envoûtant... Un incontournable pour tous ceux qui aiment la bande dessinée !



19 juin 2001
par Ikari Gendo


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