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Le Syndicat du Crime 3

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les avis de Cinemasie

15 critiques: 2.77/5

vos avis

48 critiques: 2.97/5

visiteurnote
angelo 1.25
antigone 2.75
arnaud1987 1.75
balboa 3
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Black_pantha 2.5
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tu0r 3.5


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Rien a voir avec le premier ! ! ! MOYEN

Je m'attendais a visionner un bon polar(comme les 2 premiers) mais ce film est plutot un drame. Certaines scènes sont simmilaire a celles d'UNE BALLE DANS LA TETE de John Woo (Beaucoup mieux!). Fan d'action s'abstenir!

05 janvier 2002
par arnaud1987


A voir comme un film à part entière

En effet, tout fan des 2 "syndiats du crime" de John Woo ne peut être que déçu face à ce film, tant les thèmes abordés sont différents, et tant le personnage de Mark est réduit à néant. Non pas que le rôle soit inexistant, mais il n'a plus rien à voir avec le rôle de Mark dans le premier film. Le personnage en devient même totalement incohérent. Maintenant, essayons d'oublier ce titre racoleur et de regarder le film comme étant à part. Le triangle amoureux, même s'il reste classique, est bien traité, et se révèle assez émouvant, en particulier grâce à Anita Mui et Tony Leung Ka fay. En effet, même en oubliant les 2 précédents opus, Chow Yun Fat reste le principal problème. Non pas qu'il joue mal, mais son rôle est bien trop inintéressant pour être attachant, et il ne parvient pas à dynamiser les enjeux quand il le faudrait. D'où l'intérêt du triangle : le film ne reposant pas que sur lui, l'intensité dramatique est sauve. Il n'y a que peu d'action, et les fusillades sont moins impressionnantes que ce qu'on voyait déjà à l'époque, mais elles sont marquées émotionnellement, et donc implicantes, ce qui les rend marquantes malgré tout. Finalement, on suit avec intérêt les péripéties de nos héros, et même si le film ne tient la comparaison ni avec le premier syndicat (le deux n'étant pas strictement une réussite je trouve) ni avec "une balle dans la tête" avec lequel il partage certains points communs, reste un divertissement très agréable et bien réalisé. A voir sans trop en attendre, mais sans à priori non plus, et à apprécier à sa juste valeur!



Passion, tragédies et bains de sang à Saigon

1989. Brouillé avec son collaborateur John Woo depuis quelque temps pour des raisons artistiques mais aussi personnelles, Tsui Hark se dispense des services de l'auteur de The Killer et opte pour la réalisation d'un troisième volet de la saga Le Syndicat du Crime qui constituera au final le prologue du diptyque mis en scène par Woo. L'action se déroule à Saigon puis à Hong Kong et illustre une étape marquante de la jeunesse de Mark (Chow Yun-Fat) tout en renvoyant sur certains points au propre vécu de Tsui, lequel a effectivement passé son enfance au Vietnam avant d'émigrer à Hong Kong. Il semble donc infondé de prétendre que le génie barbichu s'est approprié certaines idées inhérentes au script de son homologue formant la genèse de Bullet in the Head – film avec lequel il partage le même lieu d'intrigue ainsi qu'un caractère intimiste comparable et dont la date de production demeure pourtant ultérieure –, ce que beaucoup ont avancé sans réelles sources valables.

L'accueil public et critique très froid réservé à cette œuvre, de même que la réputation peu flatteuse dont elle souffre aujourd'hui encore, réside en partie dans le fait que Tsui Hark ne s'est guère attaché à respecter la continuité du scénario vis-à-vis des deux autres opus: à aucun moment du récit n'est mentionnée l'existence du frère jumeau de Mark, ce dernier représentant tout de même l'un des personnages-clés du Syndicat du Crime 2 – pis encore: Mark lui-même déclare lors d'une réplique du premier épisode qu'il ne fut qu'une seule fois braqué au moyen d'une arme à feu, chose qui se produit ici à de nombreuses reprises. Plutôt qu'y voir des bourdes narratives, on pourrait déceler là-dedans une volonté de démythifier l'univers bâti et noblement honoré au sein des précédents métrages de la part de Tsui. En effet, le protagoniste joué par Chow Yun-Fat n'a en l'occurrence rien du gangster dur à cuire découvert dans Le Syndicat du Crime premier du nom. C'est le rôle de femme forte incarné par la regrettée Anita Mui qui va entreprendre de forger le caractère de notre ami et de lui enseigner l'art du tir. Le Syndicat du Crime 3 se présente ainsi comme un film d'hommes et de femmes là où ses prédécesseurs se voulaient avant tout de vrais films de mâles. Il ne s'agit en définitive non pas d'une simple trahison du matériau scénaristique de base mais d'une mouture bien plus subtile et intelligente qu'il n'y paraît, développée par un Tsui Hark comme souvent incompris.

Hors du cadre narratif et psychologique, c'est également dans son traitement et son aspect formel que cette troisième bobine tranche avec l'approche de ses aînés. Ici, les plages sentimentales du trio Chow Yun-Fat - Anita Mui - Tony Leung Ka-Fai importent au moins autant si ce n'est davantage que les séquences d'action suggérées dans l'intrigue. De tels passages intimistes ralentiront la cadence aux yeux de certains, quitte à nuire à l'efficacité du récit, mais on s'aperçoit plus lucidement qu'ils intensifient la profondeur dramatique du film et permettent un attachement très fort des personnages principaux. En outre, la mise en scène de Tsui Hark transcende celles des deux premiers Syndicat du Crime réalisés par Woo qui se montraient assez classiques, voire un tantinet plan-plan dans leur ensemble. Là, en sus d'une maîtrise absolue des angles de vue et du montage, la caméra frétille grâce à un enchaînement de travellings virtuoses et parfaitement calculés sans que tout ceci ne bascule dans l'esbroufe inutile. Marque de fabrique d'un génie de la mise en images qui se sera surpassé d'œuvres en œuvres jusqu'à l'apothéose visuelle de son Time and Tide. Judicieux, Tsui Hark sollicite, pour les besoins de la musique de ce prologue, le très bon Lowell Lo (à l'origine de la divine bande originale de The Killer), qui signe une vaste gamme de thèmes mélancoliques quelquefois proches de certaines partitions d'Ennio Morricone à l'époque de son tandem avec Sergio Leone. Venons-en à la composante spectaculaire du film: moins copieuse que dans Le Syndicat du Crime 2, lequel nous avait gratifié d'un dégommage de clôture titanesque, mais nettement plus soignée et mieux intégrée au sein de l'action même, elle conjugue élégance et efficacité dans les fusillades (habile jeu de plongées / contre-plongées, utilisation mesurée du ralenti, violence plus brute que cartoonesque des impacts produits par les coups de feu) tout en réservant un frénétique « bullet ballet » final qui nous cloue à notre siège et où flingues des familles, M16 puis bazooka pétaradent à qui mieux mieux. Ce bouquet ultime prouve que Tsui n'a rien à envier à Woo lorsqu'il s'agit de filmer les gunfights. 

Beau morceau de cinéma que Le Syndicat du Crime 3. Sclérosé dans le contexte de ses deux grands frères dont il brise la logique narrative, ce prequel laisse sujet à de multiples discussions – qui peuvent se solder par des conclusions aussi bien péjoratives que favorables –, mais une fois pris à part, nul doute que l'on tienne là une œuvre majeure. Un « heroic bloodshed » passionné et atypique, de la classe de cadors du genre tels que The Killer et Bullet in the Head.   

15 mars 2007
par Chip E


Une déception...et elle a tout simplement un nom : Tsui Hark !

Si les deux premiers opus étaient très bons, John Woo n'y était pas pour rien ! De plus, je pense qu'un troisieme opus était déjà un opus de trop... Mais voilà, T.Hark, qui ne faisait plus que de la production, ne s'entend plus avec J.Woo et il décide de réaliser ce 3eme opus, profitant de la renommée des films de Woo...non content de cela, il va même jusqu'à puiser ses idées chez Woo, comme le contexte du projet de Woo, Une Balle Dans La Tête (très très bon) T.Hark aura beau bien s'entourer au niveau du casting, le film est une déception à tous les points de vue, il n'est certes pas misérable, mais avec un tel titre, il se devait d'être à la hauteur !

21 août 2005
par Dakysto


Dispensable..

Une préquelle mise en scène par Tsui Hark, qui n'atteint malheureusement jamais les 2 superbes premiers épisodes. Histoire d'amour sur fond de guerre du Vietnam, on retrouve ici Mark et on voit son premier contact avec la violence, ce qui pouvait paraître intéressant sur le papier mais, qui a l'arrivée loupe l'essai. Pas un mauvais film non, juste carrément loin derrière ses prédécesseurs ; et même temps que film à part, c'est assez inégal... Visuellement en revanche c'est assez bon (Hark quand même), et y'a de bonnes choses, mais voilà quoi, vraiment mitigé :/

22 octobre 2005
par DarK ChoueTTe


LE MOINS BON DE LA TRILOGIE MAIS CORRECT TOUT DE MEME

T.HARK réalise ici un film qui n'est pas baclé mais qui reste le moins captivant des trois. La génèse de la série n'était peut-être pas utile. A voir par curiosité.

18 mars 2002
par FREDDYK


ABT III

A Better Tomorrow III, réalisé par Tsui Hark et non plus John Woo, est totalement détaché des deux premiers volets de part sa forme (une prequel) et son traitement - le genre polar/action est délaissé pour un drame sous fond de guerre et Mark, personnage icône du Better Tomorrow premier du nom n'est pas ici le personnage central (rupture qui a surement biaisé les critiques). Ainsi il faut considérer ce film comme une oeuvre entière, sans liens avec les deux précédents, voire même les "oublier" pour l'apprécier à sa juste valeur - Tsui Hark aurait d'ailleurs du supprimer le "Better Tomorrow" du nom du film et trouver un titre plus approprié afin d'éviter au spectateur toute comparaison et autres sentiments d'incohérence à l'égard des deux opus de John Woo. Tsui Hark s'éloigne ainsi fortement de l'approche de Woo sur les personnages et leurs relations ainsi que sur la trame policière. On assiste donc à la jeunesse de Mark (Chow Yun-Fat, ai-je besoin de le préciser ?) chez son oncle, au Vietnam - suite à des affaires peu légales, Mark et son cousin (Tony Leung Ka-Fai se lient d'amitié avec Cheung Chi-Mun (Anita Mui), créeant ainsi un trio amoureux au centre de l'histoire. Très peu d'éléments nouveaux à se mettre sous la dent pour les fans de la série, Tsui Hark montrant uniquement dans une scène Mark recevant des mains d'Anita Mui l'imperméable et les lunettes mythiques qui font partie du "style" Mark Cheng - d'où leur mécontentement compréhensible. Assez bien construit, bien réalisé et surtout formidablement interprété (Anita Mui en tête), ABT 3, sorti du contexte des deux oeuvres de John Woo, s'avère être un très bon drame avec tout de même un gunfight (ahhh ..) quasi-final confrontant Mark et un Japonais (toute aussi saignant bien que moins travaillé qu'une scène de gunfight à la John Woo). Une réussite peu reconnue et/ou peu appréciée des amateurs de ciné HK, qui se consoleront de ce film et du départ de Woo de la Workshop avec Bullet In The Head , aussi sur fond de guerre, mais bénéficiant du traitement des personnages propre à Woo.

01 juin 2004
par Hots@uce


Saïgon mon amour...

La série tend à virer cérébrale avec la mise en scène de Tsui Hark, les gunfights ne sont que prétextes à installer une ambiance résolument auteuriste. Tsui Hark revient sur les lieux de son enfance, il est à la fois Mark pour son côté héroïque mais également tout le reste... La fin évoque le prix qu'ont à payer les éxilés. Il verse une larme sur un pays qu'il laisse livré au chaos. Tsui Hark reprend ce qui lui revient de droit, il donne une âme à ses héros.

08 janvier 2001
par Iron Monkey


Différent et original

Inférieur aux 2 premiers, le film est un mélodrame qui reste intéressant, sans plus. A voir à l'occasion, sans ésperer retrouver l'esprit des autres épisodes, mais plutôt en ésperant voir une triste histoire d'amour.

29 mars 2002
par Jérémy


Le chant du crépuscule <3

Nous avons tous, passionnes du cinéma Asiatique, nos films fétiches, nos coups de cœur personnels, ceux qui nous retournent plus que de raison. Il suffit parfois d’une scène, d’une musique où de l’intensité d’un jeu pour que telle ou telle œuvre se glisse dans notre cœur pour ne plus jamais en sortir. Le Syndicat du Crime 3, aka Le Chant du Crépuscule, est de ceux-là, pour ma part. Prequel aux 2 films précédents de la trilogie de John Woo, avec qui il s’est brouille, Le dernier opus des A Better Tomorrow réalisé par Tsui Hark n’a quasiment plus rien à voir avec le reste de la saga mafieuse lancée 3 ans plus tôt. Nous retrouvons ici le personnage de Mark (mort dans le 1) dans sa jeunesse au Vietnam, en 1974. Et il sera le seul lien avec le reste de la trilogie. Pas un mot sur Ken (même pas une petite ligne de dialogue l’évoquant, était-ce si dur ?) Exit donc tous les personnages familiers, on fait table rase de ce qui a été mis en place. Tsui Hark monte son film. Et il y met ses tripes, ses questions et ses angoisses. L’action du film se déroule en majeure partie dans un Vietnam au bord de l’explosion. La scène ou Mark et son cousin Man, traversant la ville en cyclo et tombant sous le charme de deux jeunes femmes en scooter, n’est pas sans évoquer l’une des scènes d’Une Balle dans la Tête de John Woo, qui sortira l’année suivante. Le contexte des deux œuvres est à peu près similaire : la jeunesse de personnages innocents, qui vont être projetés dans l’enfer de la guerre, murir trop vite, et devoir se battre pour s’en sortir. Tsui Hark ayant passé sa jeunesse au Vietnam, on peut aisément y voir un parallèle sur sa propre enfance et son immigration à Hong Kong. Ici, chacun veut fuir, s’en sortir avant la chute et emmener ses proches avec lui. C’est une des obsessions du métrage : La préservation de la famille à travers les épreuves. Toute l’histoire se met en place lorsque Man (formidable Tony Leung KF) organise le départ de son père, un vieil homme réticent à l’idée de laisser sa boutique derrière lui après tant d’années. Aide par son cousin Mark, qui n’est alors qu’un jeune homme insouciant incapable de tenir une arme en main ; ils vont alors rencontrer Chow Yin Kit, le personnage central de ce film. Au contraire des deux précédents volets qui étaient des films résolument « masculins », où les femmes n’avaient que des 3e voir 4e rôles ; c’est ici une femme autour de qui tout va graviter ici. Anita Mui, sublime et pleine de grâce, incarne une femme d’affaires, tout en charisme et en détermination. Tour à tour impitoyable puis fragile, combattante puis amoureuse, son personnage est génial, subtilement interprété. Dans l’attente de son mentor en fuite, elle va redécouvrir les joies de la vie simple au contact des deux cousins, l’amitié puis l’amour. Jusqu’à ce que Ho ( Saburo Tokito), celui qui lui a tout apprit, refasse surface et se joigne à la galerie des personnages. L’affrontement est inévitable. Loin des fresques mafieuses et des prises de pouvoir au sein de clans comme ses deux aines, A Better Tomorrow 3 est plus centre sur l’aspect psychologique des personnages. Aucun n’est inintéressant : que ce soit le père de Man ( Sek Khin) où bien Bak, le jeune vietnamien recueilli par ce dernier ; Chow Yin Kit, Ho, Man ou bien Mark, chacun apporte sensibilité et émotions, lors de scènes intimistes poignantes (le départ, les retrouvailles à Hong Kong). De ce fait, les scènes d’actions les impliquant sont très intenses et prenantes, et on a peur pour chacun. Loin des débordements ultra-violents et des centaines de figurants tombants comme des mouches, les gunfights du film sont moins chorégraphiés, mais tout aussi spectaculaires. Ils servent l’histoire. A Better Tomorrow 3 n’est pas qu’un film sur la guerre du Vietnam : c’est aussi une magnifique et poignante histoire d’amour. Celle de Mark et de Kit, ces deux âmes qui vont se trouver et s’aimer dans un pays au bord du gouffre. Les deux acteurs sont sublimes, et leur alchimie traverse l’écran sans difficulté pour venir me happer le cœur. Toute l’ouverture du film, où ils se croisent à l’aéroport, est vraiment réussie : pas une ligne de dialogue, juste un doux rêve où Mark est subjugue par la beauté froide de Kit. Il tombe amoureux ainsi, en un regard, tel un adolescent, avant d’être rappelé à la réalité par la douane vietnamienne. Mis à nu dès les premières minutes, dépouillé et frappe, Tsui Hark semble vouloir briser le « mythe » construit autour de Mark et du 1er volet, faisant du héros un jeune homme naïf et un peu insouciant ; se chamaillant avec son cousin au sujet des filles et empote dès qu’il à un revolver dans la main au début de l’aventure. Il démystifie tout (dans le 1er volet, Mark disait n’avoir eu un revolver braque sur la tempe qu’une seule fois, ça arrive au moins 5 fois ici) et s’approprie complètement le film avec ses règles. Nous suivons l’évolution psychologique de Mark, jusqu’à ce que Kit fasse de lui ce qu’il fut. Car savoir le personnage mort, tout en suivant sa jeunesse, apporte une plus-value émotionnelle à mon avis. Arrivant avec la naïveté de la jeunesse, il repartira, à la fin, éclaboussé par la dure réalité de la vie, de la guerre, et du sang plein les mains. Anita Mui ne fait pas que jouer dans le film, elle signe également le thème principal de l’œuvre, comme Leslie Cheung l’a fait 2 fois avant elle. D’une puissance rare, tout en émotions et en nostalgie sur une instrumentale divine, la chanson marque les esprits (ça va faire 13 ans qu’elle tourne en boucle dans mon mp3). Tout le reste du film est accompagné par d’intenses passages musicaux, et même des thèmes repris des 2 premiers opus. Film à part et totalement indépendant ; A Better Tomorrow 3 Le chant du crépuscule est un film nostalgique, empli de questions sur le futur d’une jeunesse en fuite ; mais aussi débordant d’amour et de sacrifices, de violence et de regrets ; porte vers le haut par un réalisateur qui signe là, à mon avis, l’une de ses œuvres les plus intimes, les plus belles, les plus marquantes.

19 septembre 2014
par Jonathan-Asia


La lutte finale.

Avec le Syndicat du Crime 3, la scène où Hark et Woo se toisent historiquement s'expose dans toute sa difficulté historique. Comme, beaucoup plus tard, dans Time and Tide. Car de part et d'autre c'est le même problème: voir comment, depuis les concepts dérangés de la Nouvelle Vague HK, déplacer l'esthétique dont John Woo est aujourd'hui le dernier héritier - ces années 70 sanglantes et illimitées où la caméra, impavide, savoure le carnage sur les corps. Cette réflexion proprement identitaire dont Hark s'est fait le docte critique ? Souligner la sensualité du sang et des larmes plutôt que ce qui s'y joue comme drame - sensualiser encore la tragédie ? Mais est-ce possible ? N'y a-t-il pas là la trop forte tentation d'une surenchêre qui se perd dans cet excès ? C'est possible. Mais Hark, dans ce film comme dans Time and Tide, essaie tout, essaie trop, et échoue.

04 septembre 2001
par Maggielover


La genèse du perso culte de Chow Yun Fat...

Pour ce troisième et dernier opus de la trilogie, c'est une refonte totale qui sera opérée, à tous les niveaux. Prequelle de l'histoire, le film prend place en 1974, à Saïgon. Mark Gor, alors jeune homme, va se démener pour venir en aide comme il le peut à sa famille, quitte à traiter avec une jeune femme aventureuse et peu recommandable, dont il tombera vite amoureux.

Changement absolu de cadre, d'époque, de ton, d'ambiance et surtout de réalisateur! C'est donc Tsui Hark, qui avait déjà mis son grain de sel dans le précédent film, qui dirigera cette fois ci entièrement l'ultime volet de la saga. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le bougre s'appropriera l'oeuvre dans les grandes largeurs, en apportant une foule de détails qui feront au final un gros tout. L'histoire s'ancrera donc dans le contexte politique de l'époque, à savoir au beau milieu de la guerre du Viet Nam et du destin de la ville de Saïgon. Armée, militaires, mercenaires seront de la partie. A cela viendra s'ajouter une personnalité féminine forte, visage jusque là absent de la saga, et pour cause, Une « femme » ne saurait s'immiscer dans les viriles histoires d'amitiés et d'honneurs indefectibles que véhiculent les codes de l'Heroic Bloodshed. Et pourtant, cette femme, la regrettée Anita Mui, les bousculera, permettant au réalisateur d'affirmer un peu plus sa poigne sur le film d'une part, et d'autre part, d'introduire une romance entre les deux protagonistes principaux, là encore dans un soucis de s'approprier l'oeuvre en lui donnant son propre ton. En résulte une jolie trame Historico-Romantique made in Tsui Hark (ce dernier ayant grandi dans le Saïgon des sixties, on comprend vite à quel point ce projet lui est personnel, ne serait-ce que pour son expérience vécue), où les scenes d'action maîtrisées laissent place aux scenes d'amours lyriques et poétiques, ces deux genres s'entremêlant l'un dans l'autre sans problèmes.

C'est donc dans un ton totalement opposé au reste de la saga que se déroulera ABT3, qui conservera tout de même son acteur phare : Chow Yun Fat. S'il est appréciable de retrouver le duo CYF/ Tony Leung Ka Fai deux ans après Prison on Fire, les rôles seront ici inversés par rapport à l'oeuvre de Ring Lam, puisque c'est naturellement Chow Yun Fat qui aura la tête d'affiche. Ainsi nous apprendrons de quelle façon le gunfighter le plus revanchard des triades à apprit à tirer, et nous aurons même droit à la scene ou Mark endosse pour la première fois sa mythique veste. Dit comme cela, on pourrait croire que A Better Tomorrow 3 est un peu à Mark Gor ce que les dix premières minutes d'Indiana Jones et la Dernière Croisade sont au personnage d'Harrison Ford. Et bien vous savez quoi? ...c'est exactement cela.

Tellement éloigné des deux films de John Woo que l'on se demande si c'est réellement un A Better Tomorrow, ce troisième opus reste un très bon film qui remplit là encore parfaitement le contrat : de l'action maîtrisée, des personnages fouillés, et une ambiance qui marque et accroche, fut-elle de Tsui Hark. Une fresque politico-amoureuse de qualité, un film d'amour sur fond de guerre, un film d'action sur fond de romance? A vous de voir. Toujours est-il que c'est un bon film, et c'est bien là tout ce qui compte.



26 janvier 2011
par Nemesis8sin


Inutile

Un épisode complètement décalé du style John Woo des 2 précédents, et surtout d'une qualité assez médiocre malgré le grand homme qui se cachait derrière la caméra, les quelques rares bons passages ne suffiront pas à ce 3ème A Better Tomorrow d'être digne des précédents

10 juillet 2007
par osdohtem


deception !!!

apres m'etre regalé avec les deux premiers opus quel deception de voir ce volet baclé.. je saiss que mon avis ne fera pas l'unanimité mais personellement c'est peut etre le pire film HK qui m'ai ete donné de voir

18 janvier 2001
par scortox


Love & Death in Saigon

Préquelle intéressante aux 2 films cultes de John Woo, cette-fois ci réalisé par Tsui Hark, qui semblera décevante si on la compare à ses grands frères.

Le meilleur moyen d'apprécier ce film est de le prendre comme film à part entière et de ne pas le confronter à A Better Tomorrow1&2 pour la simple bonne raison qu'à part le thème musical joué pas plus 10 secondes et le personnage de Mark interprété par Chow Yun-Fat, le réalisateur a décidé de ne mettre que très peu de connections par rapport aux précédents films, donc oubliez si vous vouliez tout connaître des relations entre Mark et Ho (Ti Lung dans A Better Tomorrow1&2) ou bien entre Mark et son frère jumeau. Le film aurait dû s'appeler seulement Love & Death in Saigon. Pour ce qui est du film en tant que tel, on a à faire à un bon film d'action-heroic bloodsed avec une grosse dose de mélodrame se passant à une période marquante de l'Histoire (le Vietnam dans les années 70), la première partie, assez prenante, faisant la part belle à la présentation des divers personnages dans le contexte historique et du triangle amoureux entre Chow Yun-Fat, Tony Leung et Anita Mui, tous convaincants dans leurs rôles, la deuxième partie vire du côté de l'action avec des scènes engageantes et divertissantes, le tout bien réalisé par Tsui Hark.

En résumé un bon film avec le toujours très bon Chow Yun-Fat, une belle histoire de famille, d'amour et d'honneur, des scènes d'actions tout à fait satisfaisantes, du moment qu'on ne le met pas en parallèle aux 2 chefs d'oeuvre de John Woo.



14 décembre 2006
par Simon Y


Alors autant mettre tout le monde au courant, ce 3ème volet censé raconter la jeunesse de Mark, n'a aucun lien (d'après moi) avec le personnage des films de John Woo, à part le fait que c'est Chow Yun Fat qui reprend le rôle. Mieux vaut pour bien apprécier l'histoire, prendre ce film comme totalement indépendant et n'ayant rien à voir avec "les syndicats du crime" de John Woo. Cependant, cela n'empêche pas Tsui Hark d'en faire un grand film. Une bien belle histoire d'amour (triangle amoureux de Tony Leung Ka Fai, Chow Yun Fat et la belle regrettée Anita Mui), qui se terminera dans les larmes et dans le sang. Tragique. Avec pour background, un décor de cauchemar: le Vietnam en guerre. Tout le génie de Tsui Hark réside dans le fait de retranscrire à l'écran, toute l'incertitude de la condition humaine, ses rêves, sa gloire, sa petitesse. Un grand film.

25 avril 2002
par Spider-Man


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