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Infernal Affairs 3

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10 critiques: 2.17/5

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visiteurnote
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Bastian Meiresonne 1
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wallace 2.25


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Mort grotesque

Quelle déception que ce dernier volet des aventures infernales !!! (et quel supplice que de l'endurer suite aux deux premiers à 03h00 du matin, lors de la nuit "Infernal Affairs" sur Lyon le samedi dernier 13/11/2004 !!!). On ne peut comprendre, ce qui est passé par la tête des scénaristes pour accoucher d'un tel navet, après avoir fait des étincelles sur les deux premiers volets...Sans doute pressés par le temps, on ne peut en revanche comprendre pourquoi s'acharner autant à détruire tous les personnages. Le personnage de Tony Leung devient ainsi une espèce de clown, faisant le pitre sur le fauteuil de sa psy, arborant les mêmes lunettes de soleil que Chow Yun-Fat dans "A better Tomorrow" (mais ressemblant bien plus à Stephen Chow dans "My Hero 1"). Le personnage de Chapmann To devient encore plus lourd et n'a plus rien à voir avec son personnage de petit con effacé du premier volet. Quant à l'intrigue - régulièrement évincée au profit de scènes dites "drôles" ou ne servant qu'à remplir le cahier de charges pour rendre le film plus long - elle est d'une rare bêtise : personne ne me fera croire, qu'un Andy Lau puisse jouer à "Mission Imossible" dans un commissariat avec ses gadgets high-tech, allant même jusqu'à endormir" les quelques rares policiers présents dans leurs bureaux pour s'y balader en toute impunité !?! Quant aux quelques amorces pseudo-freudiens, tentant d'illustrer le lent passage d'Andy Lau dans une sorte de folie paranoïaque, rongé par le remords et la culpabilité, elles sont tout simplement risibles, jusqu'à cette fin au-dessus de tout ridicule. Bref, "Infernal Affairs 3" n'est pas qu'un sombre navet : il se paye même le luxe d'enterrer un semblant de génie créatif, qui n'avait su faire illusion que dans le premier volet.

15 novembre 2004
par Bastian Meiresonne


Moins bon que ses illustres prédecesseurs

Après l'excellente surprise qu'avaient constitué les deux premiers opus, on était en droit d'attendre une conclusion sous forme de crescendo. M'attendant au pire suite aux critiques assassines, je n'ai pas trouvé le film mauvais, mais ce qui lui fait défaut et qui rendait les précédents si bons, c'est la maîtrise.

Maîtrise du récit, maîtrise des personnages... alors que la préquelle apportait une histoire à des personnages déjà intéressants, celui-ci en rajoute sans réel effet. Ces nouveaux personnages n'ont pas de background et sont en 2 dimensions. Et c'est là le plus grand défaut du film: privilégier la confusion en introduisant sans cesse de nouveau éléments alors qu'il y avait largement matière à faire un bon film avec la seule quête d'Andy.

Le fait de reprendre le récit quelques mois après la conclusion du premier permet de constater l'évolution de ce personnage. Il aurait été intéressant d'assister à la dégradation de sa psyché au jour le jour, mais le retrouver à ce moment rend le contraste plus flagrant. Sa schizophrénie est plutôt bien exploitée, et donne lieu à des scènes surprenantes pour un film Hong Kongais, comme cette discussion de sourds qui se déroule dans la tête du héros.

Tous ces passages sont intéressants, de même que son pétage de plomb, cet aspect est donc plutôt réussi. Même la relation avec Kelly Chan est crédible.

Malheureusement toutes ces qualités ne suffisent pas à bâtir un film. Et on sent que les scénaristes ne savent plus trop comment combler le reste du film, d'où l'ajout de personnages. L'alternement des séquences est pourtant réussi, la prestation d'Andy excellente, et il y a malgré tout du suspense, mais la sauce prend moins bien. Alors que les deux premiers épisodes bénéficiaient de scénarios extrêmement bien écrit, cette suite explore des pistes intéressantes sans savoir les approfondir et se perd en sous-intrigues inutilement tortueuses.

Alors pas un mauvais film, mais une suite passable qui conclut de façon décevante une saga passionnante.

10 juin 2008
par Chang La Rage


Pochade

Infernal Affairs 2 jouait à la perfection son rôle de prologue du premier film, et ce grâce à l'habileté du scénariste Felix Chong, qui était parvenu à nous faire replonger dans le passé et la jeunesse des deux personnages principaux tout en développant une intrigue policière en parallèle. La crédibilité et l'intérêt s'avéraient de mise, sans compter le brillant travail visuel fourni par le tandem Alan Mak - Andrew Lau. Tony Leung et Andy Lau cédaient sans problème leur place à Edison Chen et Shawn Yue, Anthony Wong honorait tout le potentiel son interprétation; le tout se regardait avec un bonheur rare et n'avait pas à pâlir une seconde – ou presque – face à son prédécesseur.

On aurait aimé dire autant de bien d'Infernal Affairs 3, qu'il clôt magistralement une saga policière hongkongaise majeure (chose qu'elle demeure de toute manière, les deux premiers métrages satisfaisant à le confirmer), qu'il nous assène un ultime tourbillon d'émotion, de suspense, de rebondissements et de surprises scénaristiques d'autant plus que le couple Leung - Lau refait surface; mais même avec toutes les meilleures volontés du monde, on n'y arrive pas vraiment. Le réel point faible de ce troisième opus réside dans le manque d'épaisseur de son script et l'absence de cohésion de son récit. Felix Chong semble avoir épuisé ses cartouches et n'a visiblement plus grand chose à dire. Entre les incessants voyages temporels avant et après la mort du personnage de Yan (Tony Leung), les grosses facilités et invraisemblances (comment Lau peut-il aussi aisément jouer les espions dans un commissariat normalement aussi gardé ?), on se demande encore qu'est-ce qui a bien pu motiver l'écriture de cette pseudo-suite, si ce n'est un simple intérêt commercial. L'interprétation se révèle à peu près aussi décevante: Tony Leung en fait trop, Andy Lau pas assez. Anthony Wong quant à lui, fatigué et amaigri, apparaît complètement en retrait. Que dire d'autre, sinon que le jeu de comédiens habituellement si géniaux laisse ici à désirer, surtout lorsque l'on sait de quoi ils sont capables. Kelly Chen vole de peu leur vedette dans son charmant rôle de psy autrefois amoureuse de Yan, très affectée par le décès de celui-ci et que Lau ne va pas hésiter à manipuler secrètement dans le but d'obtenir de précieuses informations. Sauve les meubles l'exceptionnelle réalisation perlée par le duo Alan Mak - Andrew Lau: des cadres impeccables et de sublimes travellings soulignés par une photographie léchée, tout cela sent bon la mise en scène chiadée et luxueuse à l'instar des précédents volets, ici peut-être même davantage. Les gros moyens sont ainsi déployés afin d'assurer une réussite technique incontestable, mais dommage que l'histoire ne suive pas tout à fait. Pourtant, au-delà de tous ces défauts, Infernal Affairs 3 a le mérite de ne jamais ennuyer, pour peu que l'on se soit attaché aux personnages et à ce fil romanesque tout au long de la saga. Il peut en quelque sorte se voir tel un bonus: rien de bien nouveau à l'horizon, un simple enfoncement de portes ouvertes, mais des détails nouveaux, de petits éléments bénins mais inédits, qui suscitent un certain enthousiasme à défaut de captiver.

Infernal Affairs 3 s'engourdit des tares du blockbuster-séquelle paresseux: un budget conséquent au service d'un scénario bâclé et vain, se contentant d'enjoliver tout ce qui a déjà été écrit et donna lieu à un succès commercial, des acteurs qui n'y croient pas ou plus et des rôles presque singés. La mise à terme plutôt décevante d'une saga au départ sacrément bien fichue, uniquement rachetée par une réalisation de haut niveau qui témoigne des très bons talents de techniciens d'Alan Mak et Andrew Lau. On pouvait espérer mieux, même si l'ensemble divertit.

04 novembre 2006
par Chip E


ni bon ni mauvais

attention il faut suivre!! pas évident surtout avec les sous titres anglais et histoire assez compliquée (artificiellement car finalement c'est pas très riche au niveau du scénar) par les incessants mouvelents temporels et les hallucinations de Andy LIU. on a l'impression que les scénaristes ont essayé de faire un film malin et captivant à partir de pas grand chose mais finalement ça brasse un peu du vide. la réalisation est pas mal, de beau plans bien photographié, l'interprétation est correcte dans l'ensemble mais rien d'extraordinaire. pour terminer la trilogie ce film est décevant mais c'est courageux d'avoir voulu faire un film psychologique sans beaucoup d'action. ça donne envie de revoir le 1er film, pour moi le meilleur des 3.

05 avril 2004
par chronofixer


Aussi bien que le 1

J'ai beaucoup aimé cette troisième partie, l'histoire est assez complexe mais très cohérente. Finalement, tout est logique, et l'atmosphère toujours entraînante. Passage préféré: dans le bureau de la psy.

31 octobre 2004
par eniger


Jeux de miroir

Infernal Affairs 3 mérite mieux que le sort qu'on lui a jeté. Film confus et souvent abscons, il en reste malgré tout une esthétique du reflet, de la fluidité et la transparence étonnamment fascinante. Film crispé, névrosé, plein de noeud moins psychologique que plastique, Infernal Affairs 3 montre l'étonnante tension d'Andrew Lau lorsqu'il ne reste plus à celui-ci que de l'humain, des corps et des consciences qui à elles seules doivent être le garant du mouvement dramatique. Film étouffant, parfois insipide et poussif, avec ses images ternes, appauvries par une technologie triste et dépressive, Infernal Affairs 3 arrive à réaliser, peut-être malgré lui, l'une des prouesses que seuls quelques rares génies ont atteint (Steinberg) : il transfigure le visage défait et malade d'Andy Lau et celui froid et étrange de Leon Lai dans l'espace. Infernal Affairs 3, avec ses jeux de surfaces métalliques et vitrées, ses intérieurs à la décoration de papier glacé, joue des théories du miroir et de l'inconscient. De manière un peu vaine, lâche, ou un peu fauché, mais avec un certaine volonté d'appliquer ces enjeux à la scénographique au résultat parfois brillant. Infernal Affairs 3 est un film qui se prend peut-être trop au sérieux, mais de cela il tire une certaine froideur maladive et une beauté triste qui le rend ô combien plus fascinant que n'importe laquelle des tentatives de renouvellement du genre frenchy. Avec ce drame bergmanien en kit très chic Andrew Lau clôture sa trilogie contre toutes attentes. Rarement Tony Leung, Andy Lau et Leon Lai ont été à la fois autant fétichisés et désincarnés, comme si Lau avait vidé de leur naturel glamour les trois comédiens pour les laisser flotter en apesanteur ou dans un bain de formol. Cette esthétique sous cloche de verre fait d’Infernal Affairs 3 un objet au ralenti, comme si celui-ci ne pouvait se résoudre à abandonner un tel succès sans l’encadrer définitivement. Sans empailler ses sex symbols, et tout figer dans le métal et le verre d’une Hong Kong dans laquelle l'humain est devenu l’outil de sa propre survie. La simple particule d'un flux dynamique et économique dans laquelle comme Andy Lau on cherche son identité.

20 septembre 2004
par Jérôme.D


Conclusion inutile ?

J'ai largement préféré le 1 et le 2. Autant sur les deux premiers volets on se régale et l'intrigue est sans cesse alimentée, autant le 3 est assez creux et n'apporte plus rien de neuf.

13 septembre 2004
par koalaurent


Bonus

INFERNAL AFFAIRS III ou la fin d'une saga qui a redonné des couleurs au polar HK. Les acteurs au charisme certain sont tous là:Anthony "la classe" Wong fournissant une sympathique participation,Tony Leung reprenant du service en flash-back pour son rôle de flic infiltré,Kelly Chen qui voit son personnage étoffé,et Andy Lau qui reste au centre de l'"affaire" malgré l'arrivée de deux nouveaux protagonistes convaincants. Car ce troisième épisode privilégie l'introspection à l'action pure,et même si les scènes dynamiques sont toujours là,on assiste au développement d'une histoire complexe entre flash-back de plusieurs niveaux et présent,ou les personnages dévoilent des personnalités torturées. Mais à ce sujet,le film ne parvient jamais à vraiment décoller,on suit les péripéties avec intérêt mais sans beaucoup de passion,un perdus devant tous ces revirements pour tout dire assez confus.L'intrigue apparait un peu tirée par les cheveux,et tous les effets de mise en scène fonctionnent moins bien qu'avec les opus précédents: la surprise joue déjà un peu moins,et puis la base scénaristique est moins riche. D'ou cette impression de remix,de film-bonus,ou le clin d'oeil interne et l'auto-satisfaction sont de mise.En fait, ce IA III permet de se replonger avec délectation dans un univers high-tech de coups tordus et de complots en sous-main,mais il demeure en dessous des deux autres volumes.Le plaisir vient plus du fort capital de sympathie pour cette remarquable trilogie que des qualités propres au dernier film. Attendons maintenant de voir ce qu'en feront les américains...

12 mai 2005
par Kokoro


bien

Bon ben génial comme d'habitude. Les acteurs sont énormes et la bande son colle parfaitement. Pendant un moment je n'avais vu qu le premier volet et je me suis décidé à voir le second et le troisième et je n'ai vraiment pas été déçu. ça apporte une vraie fin à l'histoire que je redoutais peut-être de connaitre mais en fait, ça passe très bien. Le film est quand même assez triste sur les bords. vraiment à ne pas rater!!!!

11 septembre 2007
par lesamouraifou


Une conclusion plus profonde, mais moins réussie.

Ultime volet de la saga, cet opus, autant le dire tout de suite, se révèle aussi être le moins bon des trois. Bancal dans sa mise en scene et dans sa maîtrise, une ambiance qui se cherche tout du long sans jamais réellement se trouver, et lourdeurs scripturales superflues font de cet opus le moins réussi. Passé ces points un peu sombres du tableau, Infernal Affairs 3 se présente malgré tout comme un bon film, qui a défaut d'être une réussite totale, reste un exemple de narration, complexifiant un monde déjà riche sans le dénaturer, maitrisant chaque rouage de son histoire avec une méticulosité parfaite.

10 mois ont passés depuis la fin de Infernal Affairs, et pour Ming, les démons du passé se font de plus en plus pesant. Une decennie de double jeu et de remords aussi divers que variés pesent sur sa conscience, aussi lorsqu'il soupçonne un inspecteur d'être une taupe infiltrée, il prend la décision de mener son enquête, et de démasquer ce qui semble petit à petit être le point final de l'affaire Sam/Wong Yan/Ming.

Polar posé, ou thriller psychologique? Le choix fut visiblement difficile tant les deux éléments ont du mal à cohabiter, l'un se faisant d'ailleurs plus maîtrisé que l'autre, et donc fatalement plus interessant. Jamais, dans la saga, la flash back ne se seront fait si nombreux, si entremêlés, mais également si intenses, encore une fois avec cette idée de vouloir entrer dans l'esprit des personnages , là où se trouve indéniablement le point final de toute cette histoire. Le pari, de ce côté, est réussi, même si l'on reprochera certaines scenes totalement hors de propos, à l'exemple de celle ou Andy Lau se met à draguer Kelly Chen, scene qui n'apporte rien ni aux personnages, ni à la narration, et qui n'aura d'ailleurs pas la moindre importance pour la suite du récit.

Les flash backs, eux, en revanche, seront toujours judicieux et bien placés, permettant à la fois éclaircissement sur certains aspects de personnages tels que Ming, Yan ou même Sam, et à la fois permettant de faire revenir pour le final de la trilogie des personnages qui n'ont ici plus lieux d'être, à l'image, encore une fois, de Chapman To qui reprend son rôle habituel, d'Edison Chen, ou encore de Carina mau. Les nouveaux protagonistes, eux, seront incarnés à la perfection par l'excellent Chen Dao Ming et l'impassible Leon Lai, tout deux étant les pivots cruciaux de cet opus, avec toujours Andy Lau et Tony Leung en personnages principaux, la faveur étant cette fois ci laissée à Lau, qui sera réellement sur le devant de la scene.

Un thriller Psychologique réussi, un polar moins réussi, un opus final en demi teinte donc, qui se laisse regarder, qui s'apprécie pour ce qu'il est, mais qui aurait pu être bien mieux. Dommage, mais finalement bon, sa derniere demi heure reste néanmoins particulièrement réussies, en tout point.

26 janvier 2011
par Nemesis8sin


Final

Une trés bonne conclusion à cette trilogie avec sont ambiance torturé mais cohérente. pour finir j'ais beaucoup aimé la scéne chez la spy avec Andy Lau et Tony Leung de chaque coté

22 août 2006
par sanosuke


Mouaip, pas mal, mais pas exceptionnel non plus...

La trilogie se clôt enfin ! Un an après avoir vu les deux premiers, c’est dur de se remettre a fond dans l’histoire. Ce qui fait que, du coup, je n’étais pas dedans a fond, et suis passé un peu a côte du film. Dommage pour moi ! Je sais pas trop quoi en dire, mise a part que ça tient plutôt pas mal la route, mais que je suis quand même un peu déçu. Moins bon que le 2, lui-même moins bon que le 1. Sans conteste l’épisode le plus mauvais de la saga, certes, mais quand même pas mal dans l’ensemble. Faut vraiment que je me mate les 3 à la suite pour me faire une idée plus précise…

27 avril 2005
par Shalashaska


Atterrissage réussi...

Finalement on y est arrivé, ils ont tous morts, le mot fin peut être apposé sur la plus belle saga qui m'est été donné de voir. Mis à part le fait que le dicton ce sont les meilleurs qui partent les premiers soit ici plus que rabaché - Yan est montré presque comme le messie, celui qui fut sacrifié, mort trop tôt [ avouez que le voir mourir dans IA1 ça fait mal ], et autour de la béatification duquel tourne ce volet final. En effet, les flash backs et autres flash forwards tournent tous, non pas en la faveur du déroulement de l'intrigue qui nous mènera au rétablissement des raisons et des torts de chacun, le méchant Ming châtié surtout, mais avant tout à nous montrer Yan comme un perso que personne ne comprend mais qui regarde et contemple tout ce beau petit monde avec compassion - la psy, Ming, Yeung, même Sam - et les laisse agir sur sa destinée tragique avec confiance - faut dire quand on voit comment fini Ming y avait de quoi etre confiant. Le nouveau personnage , l'inspecteur Yeung apparait pour mieux nous coànforter dans cette idée et aidera donc la justice à être rendue peut être - mais est il aussi louche qu'il n'y parait ou n'est il finalement que le double de l'inspecteur Wong, mêmes méthodes, mêmes buts(?). Ming [andy lau] est ici travaillé jusqu'à la moëlle et même si le final pour lui parait un peu tiré par les oreilles je trouve que ça colle bien avec l'idée qu'on a pu se faire du personnage dans les deux premiers volets, et cela répond bien au premier opus où on voyait Ming plus comme l'adversaire du messie Yan qu'en un personnage entier et fini - ce qui sera le cas ici dans tout les sens du terme. Enfin la majestie avec laquelle Andrew Lau nous met tout ça en scène permet d'apprecier à sa juste et grande valeur ce point final à une trilogie qui réhausse le niveau du polar mondial. [à quand un 36 quai des orfèvres 2 et 3 ...

20 juin 2005
par tynitoons


Un film limité malgré quelques bonnes idées

Autant le dire franchement, les deux suites à Infernal Affairs sont faibles. Selon ses goûts, on aura tendance à être plus ou moins indulgent avec les boursouflures de l’épisode 2 ou les invraisemblances téléphonées de l’épisode 3. Mais très honnêtement, on est très loin du premier film. En plus, bien que tournés dans la foulée et par la même équipe, les trois présentent un aspect totalement hétérogène. La volonté de se démarquer de l’épisode précédent est certes louable et permet d’éviter la redite. Malheureusement, dans ce cas précis, l’incidence aura été un joyeux n’importe quoi. A l’arrivée, que reste-t-il de l’éclat du premier film dans ce troisième opus un peu fade ? Pas grand chose. Les destins croisés des personnages laissent place à des allers retours dans le temps, dont le seul but est de faire apparaître à l’écran tous les protagonistes du premier film, histoire de bien amortir la franchise, et ce même si leur contribution dans cet épisode-ci est inexistante (cf. le personnage d’Anthony Wong). Moins alambiqué que le second, ce film reste néanmoins assez indigeste. Beaucoup de personnages sortis d’un chapeau pour apporter un vague ressort dramatique, pas mal de scènes inutiles ou franchement hors sujet (les scènes comiques ratées chez la psy), une évolution des personnages totalement improbables. Sur ce dernier point, le choix le plus malheureux reste les problèmes psy du personnage d’Andy Lau. Il constitue la base du récit or, cette prise de conscience subite cadre mal avec le profil du personnage déterminé qu’il incarne dans le premier film. En d’autres termes, ce qui fonde le récit est inapproprié. Pourtant, allez savoir pourquoi, dès le générique de début, on est content de retrouver cet univers. Comme quoi…

19 septembre 2004
par wallace


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