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Swallowtail Butterfly

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 4.38/5

vos avis

26 critiques: 3.95/5

visiteurnote
againdek 4.5
Bama Dillert 1.25
bryo94 5
chronofixer 5
darth-oli 4
Epikt 4
french touch 3.75
gerald 4
Hidelirium 3.75
Inoran 3.5
iori893 5
Izzy 5
jep 4.75
JoHell 3.5
JSM 4
Miyuki 1.5
Pikul 4
Samehada 4
SanjurOn 5
Sauzer 4
Scaar Alexander Trox 2.75
Thyresias 5
Titeuf@ 4.25
Toxicguineapig 3
tu0r 4
ultima 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

A la limite du film parfait

ce film est presque indescriptible tant il mélange les genres, les styles, les tons et les émotions. toujours surprenant on prend un plaisir immense à suivre ces personnages à travers des petites scènes magnifiquement mises en scènes, subtiles et réfléchies. sur le moment on se dit que c'est le chef d'oeuvre par excellence mais malheureusement l'impact post visionnage est moins fort que l'impression instantanée: ceci car le film est un peu décousu. malgré cela les multiples qualités du film en font une oeuvre à voir absolument

22 mars 2004
par chronofixer


Un film qui a autant de visages...

... que de personnages secondaires et ceux ci pulullent... on passe d'un bonhomme parlant anglais à un autre qui cause cantonais ou encore un occidental qui parle japonais mieux qu'un natif de Tokyo etc ... vraiment interressant, à plus d'un titre. Le scenario est d'une grande originalité, les acteurs sont très bons, en prime on a CHara qui nous chante quelques très jolis titres (dont la chanson principale du film : sublime) et quelques grosses pointures comme Watabe Atsuro. Alors j'ai du mal à parler du film ... car il est d'une grande richesse, d'une belle complexité dans les rapports des personnages entre eux. OUi j'ai du mal à en parler en le résumant sommairement... je ne peux que vous conseiller de le voir (à tête reposée ça vaut mieux) et d'apprécier les multiples pérégrinations des personnages luttant pour un idéal.

15 août 2002
par darth-oli


the butterfly that got squashed

Peut-être moins parfait que peut l'être All about Lily Chou-Chou du même réalisateur, Swallowtail Butterfly n'en reste pas moins un film merveilleux que je ne me lasse pas de revoir. Malgré peut-être une entame laborieuse due à une réalisation qui se fait parfois brouillonne, le film prend vite son envol. Tout d'abord par un scénario riche et foisonnant, mais qui malgré l'abondance de personnages secondaires et de sous-intrigues ne se perd jamais en chemin - et qui malgré son sujet ne tombe pas dans le plaidoyer lourdingue pour la vie de bohême. Ensuite grâce à des acteurs fantastiques ; Chara bien sûr qui prête sa voix si particulière à Glico, mais aussi la toute jeune Ayumi Ito qui montrait déjà qu'elle avait du talent à revendre. Et enfin un Shunji Iwai qui finit par se décoincer et donner le meilleur de lui même sur la dernière heure et demi. Ah oui... et une bande originale à tomber, mais ça c'était sous-entendu.

09 mai 2007
par Epikt


OFNI !!

L'histoire comme ainsi : "Once upon a time, when the yen was the most powerful force in the world, the city overflowed with immigrants. They came in search of yen, and the immigrants called the city Yentown." Ce film est un vrai OFNI (objet filmé non identifié), qui parle d'immigration, de deux communauté qui vivent ensemble mais ne se croisent quasiment, seulement quand l'un des deux a besoin des services de l'autre et vice versa. Un univers glauque où la réussite et les rêves de chaque immigré sont vite balayés par la réalité, et pourtant, nul besoin de millions de yen pour etre heureux, quoique... Glauque, drole, triste, raffiné... En bref, un OFNI !!

01 novembre 2003
par french touch


Un monument à ne pas rater.

Deuxième réalisation de Shunji Iwai avec Chara (le premier étant "Picnic" que je vous conseille également), Swallowtail Butterfly est une référence en matière de cinéma Japonais contemporain. Dés le départ nous sommes plongés dans un lieu nommé Yentown (sorte de bidonville pour tout les exclus), où nous suivons les tribulations d'Agueha, jeune orpheline "receuillie" par Glico (prostitué de son état) ainsi que tout ses nouveaux amis. Durant les 2h30 de ce monument, nous accompagnons tout ce petit monde dans diverses combines, et surtout dans une envie frénétique de vivre en accomplissant leurs rêves. Polyglote nous passerons du Chinois, Japonnais ou bien Anglais constemment. En gros ce film est si vaste qu'il est difficile d'en expliquer plus, et passer à côté serait une grosse erreur Il ne faut pas être effrayé par la durée du film (cela n'est pas un défaut), car au fil du scénario on s'attache aux personnages, et regrette même que celui ci ait une fin.

27 septembre 2001
par iori893


Butterfly, murder...

Swallowtail butterfly c'est le film rock n'roll par excellence, une décharge d'énergie pure, un magnifique fourre-tout mixant, sans que le spectateur ne soit jamais perdu, des genres aussi divers et variés que la chronique sociale intimiste, le film de gangsters fun et classe (@!#$ la scène du "mexican stand-off" revisité ! ), le film musical (l'émouvante reprise de My way) et même, lors d'une scène mémorable, le gore le plus craspec (si, si je vous assure !)...Sans oublier un petit côté "fable naive" des plus touchants. Durant près de 2H30 on est plongé dans cette ville imaginaire, Yentown, rien au monde ne pourrait nous en sortir, on aime ces nombreux personnages, ces laissés pour compte dont le destin évolue au rythme de My way (véritable leitmotiv du film au même titre que California dreaming dans Chungking express) ...Bref, ces 2H30 on les vit avec eux ! On pleure même lorsque l'un d'entre eux vient à mourir...L'implication du spectateur (en tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti) est totale, viscérale. La véritable audace tant visuelle (voire la fameuse -et magnifique- scène du papillon, travaillée à la palette graphique) que narrative (les changements de ton incéssants) nous font faire des "Ohhhh" et des "Ahhhh" d'émerveillement, comme si on découvrait le cinéma pour la première fois...Je ne sais trop comment finir cette bafouille un tantinet maladroite si ce n'est en disant qu'en plus d'être un des films les plus classes de l'univers (le tueur maquillé, le roi des Riuman, la scène du bazooka etc...), Swallowtail butterfly est juste une claque émotionelle totale, un condensé de cinoche pur (qui contient tout ce qui me fait aimer le cinéma), le genre de film qui redonnerait goût au cinéma aux cinéphiles les plus aigris...Un des plus beaux films du monde quoi. Vous devez voir Swallowtail butterfly !

19 mars 2006
par SanjurOn


Bordel mégalo et paradoxalement pseudo-humaniste raté, à voir uniquement pour Chara, et quelques bonnes idées.

Quelle déception! En grand fan de Iwai (voir mes critiques de "Love Letter", "Undo" et "April Story"), je me suis précipité sur "Swallowtail Butterfly", le film que certains prétendent être LE chef d'oeuvre du cinéaste. Quelle beauté que le libre arbitre! L'histoire: dans un Japon d'anticipation où des immigrants avides d'idéaux se sont pris la réalité en pleine gueule (cette réalisé ayant pris la forme d'une ville en désolation, Yentown), Ageha, jeune japonaise, perd sa mère. Elle est pauvre. Alors elle est recueillie chez les putes. Les pute sont d'abord très méchantes, puis finissent par se montrer très gentilles avec la pauvre enfant. Une d'elle veut s'en sortir. Elle l'emmène dans un monde de misère où des taïwanais et des indiens s'amusent à faire sauter les pneus des voitures qui passent. Dans leur bidonville, les gens dansent, les enfants jouent dans le sable, un black ancien boxeur (que c'est original tout ça!) se rémémore son succès passé et un type avec une casquette noire leur montre comment faire des faux-billets. Peinard! il deviennent riches. Mais le boxeur black a tué un yakuza sans faire exprès, et lorsqu'il l'a enterré avec le niack et l'indien, ils ont trouvé une mystérieuse cassette dans son foie. Sur cette cassette, on peut entendre "My Way". Le groupe de joyeux Yentowns (oui, les habitants de Yentown) doivent alors dealer entre les Yakuzas aux abois, un fatal chinois aux cheveux encore plus longs que ceux du guitariste de X Japan, et leur réussite soudaine... Bon. Première chose frappante dans ce ratage: il ne raconte absolument rien. Ou plutôt: il veut tout raconter, et comme il est loin d'être génial, ne raconte au final que très peu de choses. La branlette constante qu'affiche le film de Iwai est en total désaccord avec la pauvreté de son script. Le soi-disant univers d'anticipation ne ressemble à rien d'autre qu'au décor pourri d'un documentaire sur Jakarta (mon dieu, les immigrants ne réussissent pas dans un pays, quel putain de scoop!). L'aspect polyglotte rend l'oeuvre encore plus putassière et racoleuse, enlevant un peu plus au film de sa personnalité. Ca dure 2h30 (on a parlé sur le site de film-fleuve... c'est une blague? à moins que ce ne soit parce qu'il est tellement pénible...), et pendant tout ce temps, qu'est-ce qu'on a? rien. Pas UNE histoire approfondie; pas un terrain familier; pas une "bonne" idée exploitée (Ryo Ranki est complètement zappé, sa relation avec sa soeur est elle aussi éludée; dès que Glico/Chara se met à réussir, on l'oublie pour se concentrer sur autre chose; l'histoire des billets est un foutage de gueule effrayant). Ca se veut original et symbolique, mais l'idée de base n'a absolument RIEN de novateur. Tout est monochrome, vidé de substance. Tout a déjà été vu ailleurs, en mieux. Les personnages, en grande partie foirés, y sont pour beaucoup: Ageha, le personnage principal, n'a rien d'intéressant, mais c'est l'oeil du spectateur, soit; Fei-Hung, le chinois, est bien sympathique mais insipide (même quand il lui arrive les pires horreurs, sa gueule de second rôle lui colle à la peau); le mystérieux homme-casquette qui se la joue n'est qu'un artifice en carton-pâte destiné à faire passer quelques idées funs; les deux seuls caractères intéressants sont Chara, très jolie, très vivante, et Ryo Ranki, doué d'une certaine profondeur (cela dit, l'idée du grand méchant qui va sauver l'héroïne a déjà été vu). Mais les deux gogos sont zappés en cours de route, au profit de seconds rôles aussi originaux et graphiques que des pneus (l'homme de main maquillé et guignol en tête), donc encore une fois les quelques éléments interessants (Mickey Curtis & l'américain japonais) sont sous-employés. Que dire du message humaniste, dénué de la moindre notion de subtilité (que c'est beaaau, cette scène où ils jettent tous les billets au feu, et cette scène où ils déchirent ensemble les billets, signe de l'importance de l'amitié et de la beauté de l'amour épuré!). Il porte à bout-de-bras son tank philosophe plombé par un manque de choses à dire effarant, et il le porte avec tant d'acharnement que c'est parfois attendrissant. La faute à Iwai: frappé par le syndrôme du 1er carton (dont Shyamalan et Kwyung-Taek font partie des malheureuses victimes), il filme avec une assurance meurtrière, sûr de lui comme un con; complètement aveuglé par son ambition justifiée, il n'a plus rien à foutre de rien, et filme comme n'importe quoi (aaah il est parti, le temps des émois, des incertitudes et de la passion torride des premières réa!). La seule erreur de réalisation que j'avais notée dans "Love Letter" (couper la musique au changement d'une scène, une des pires figures de style du cinéma) se retrouve multiplié par 4 ou 5; et la musique originale de Takeshi Kobayashi est complètement submergée par le bordel ambiant; à ce propos, celle-ci manque cruellement d'unité, et quasiment aucun score n'est mémorable. Le montage est très bon, puisque c'est lui qui a monté comme pour tous ses autres films; mais il n'empêche pas le bateau artistique de couler. C'est exécrable. Toute l'entreprise est exécrable. Elle l'est d'autant plus qu'elle est parcemée de fulgurances techniques et de scènes somptueuses, ci et là: la scène où Chara chante "My Way" pour la première fois au YenTown Club est magistrale (en elle-même, grâce à Chara, ainsi que dans la reprise de la chanson, absolument étonnante); celle du flash-back onirique de l'enfance de Ageha tandis que Curtis lui fait son tatouage, idem. C'est parfois grand, c'est parfois beau, comme ce qu'un Iwai sait faire à l'accoutumée. Les acteurs n'y sont pour rien: d'ailleurs, Chara, icône sublime de l'anarchie optimiste et misérabiliste du monde de "Swallowtail Butterfly", est une révélation. Somptueuse sans être un canon, elle transmet au spectateur à elle seule l'incertitude et les espoirs de la génération que filme Iwai; malheureusement, le reste du casting, à l'exception de Ayumi Ito, un peu mono-expressive, est largué par le script. Tout bon qu'ils sont, ils ne peuvent pas lutter. "Swallowtail Butterfly" est un produit manchot, assassiné par sa propre mégalomanie. Il est lourd, hybride, sans âme, et ses rêves de grandeur palpables au moindre recoin de pellicule finissent de le rendre antipathique, malgré toute la bonté qu'il tente de véhiculer. Iwai a réalisé là son moins bon film, assurément. Espérons que "Lili Shushu No Subete" sera plus dans la veine de ce qu'il sait le mieux filmer: les histoires d'amours... intimistes. Car il n'a ni le talent ni le génie pour en signer une pour le monde entier.

28 décembre 2002
par Scaar Alexander Trox


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