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Au Gré du courant

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 4.25/5

vos avis

10 critiques: 3.75/5

visiteurnote
Anel-kun 3.5
bazdebaz 4.25
Chip E 2.5
Clyde 4.5
hkyume 4.25
Miyuki 2.75
Mounir 3.75
OshimaGosha 4.5
Pikul 4
zybine 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

La vie d'Oharu, femme de ménage

En s'attaquant à un des sujets de prédilection de Mizoguchi, Naruse ne retrouve qu'en partie le souffle de ses grands opus précédents, Le Grondement de la Montagne et Nuages Flottants. Ces geishas ont certes force bagout et caractère, mais aucune d'entre elles ne parvient à susciter le même attachement que la petite soubrette à leur service, incarnée par une formidable Kinuyo Tanaka. Le film doit ses meilleurs moments à ce personnage humble et discret – pas si éloigné de celui auquel l'actrice avait prêté ses traits dans La Mère – si l'on excepte quelques belles scènes où Hideko Takamine crève l'écran dans son rôle de fille à maman en quête d'indépendance. Pour le reste, force est d'avouer qu'on a un peu de mal à suivre les conversations de ces mesdames sur la longueur, d'autant que la photographie ne figure pas parmi les plus inspirées de la carrière de Naruse. En demi-teinte.

12 décembre 2012
par Chip E


Le crépuscule des maisons de geishas

Une petite et traditionnelle maison de geishas dans le Japon d'après-guerre : les commerçants ne font plus crédit; les vocations et les clients se font rares ; il n'y a plus guère que les petites filles qui s'intéressent aux kimonos, à l'apprentissage du shamisen ou du nihon-buyo.... Par les yeux d'une récente veuve qui se fait embaucher dans la maison (Kinuyo Tanaka), on découvre les coulisses de la maison (les hommes, les clients, sont absents) : la maîtresse de maison qui tente de tenir la barque (Isuzu Yamada ), la fille dévouée mais qui ne veut pas assurer la succession (Hideko Takamine), l'employée insatisfaite (Haruko Sugimura), la jeunesse qui n'a pas fait les bons choix d'orientation (Mariko Okada). C'est donc la dream team des actrices de l'époque qui se retrouve pour cet éloge funèbre, empreint d'une tristesse très narusienne, mais qui déçoit un peu tant par rapport aux autres films narusiens sur un thème proche (Quand une femme monte l’escalier (1960) pour les bars, Une femme dans la tourmente (1964) pour le petit commerce de proximité) qu'à la référence sur le sujet, le contemporain Rue de la honte de Mizoguchi, sorti la même année.

05 décembre 2018
par zybine


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