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Bi, Đừng Sợ!

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les avis de Cinemasie

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2 critiques: 3.88/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 4.25
Illitch Dillinger 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Sexes et autres complications

(Titre international: "Bi, don't be afraid !").

Ce que j'adore par-dessus tout dans le cinéma – et par extension le cinéma asiatique – c'est que par moments, vous vous prenez des claques, au moment où vous vous y attendez le moins. "Bi, don't be afraid" a carrément été le coup de boule !!! Une révélation, comme je n'en avais plus eu depuis des lustres !
 
Après m'être enfilé des dizaines de productions indés, majoritairement en provenance du Japon, je me suis offert cette séance de "rattrapage", d'un film que j'avais laissé "filer" au dernier festival de Cannes. Un film passé quasi inaperçu et qui ne m'avait absolument pas eu donné envie d'aller voir, à commencer par l'implication d'argent européen dans le projet. Voilà, que le DVD remis par le producteur prenait la poussière sur l'une de mes étagères depuis des mois avant que je ne retombe dessus.
 
Des les premières images, j'ai été scotché et c'est l'une des très rares fois où dès le générique terminé, j'ai relancé le film pour une seconde vision, mieux appréhender une histoire en apparence simpliste et replonger tête première dans la déferlante de paysages magnifiques et magnifiées.
 
Un film lent, certes, mais tout en sensibilité, tout en finesse avec quelques scènes choc, qui rappellent la grand époque d'un Kim Ki-duk dans son portrait de l'animalité de l'homme, notamment au cours des coïts, avec des femmes se faisant pisser au visage par l'objet de leur désir (!!!) en nu frontal ou encore se masturbant avec un éclat de glace…Un monde, où les mâles dominateurs sont entièrement livrés à la merci de femmes soumises – en apparence seulement. Un monde vu à travers les yeux d'un petit garçon, qui grave des souvenirs en arrêtant le cours de l'Histoire – en figeant ce "long fleuve tranquille", qui nous entraîne au gré de son cours parfois lent, parfois précipité. Une belle leçon d'amour de ce qui est possible de faire par le biais du média cinéma…dans n'importe quel pays – et un grand réalisateur en devenir !!! Et quand on aime, on ne compte pas…et je remettrai encore souvent le couvert avec cet obscur objet de désir !!!


22 mars 2011
par Bastian Meiresonne


Flippe pas gamin, c'est la vie !

Phan Dang Di : premier long métrage.
Présent à la Semaine de la Critique de Cannes '10.

Délicat (comme la première fois). Charmant (comme le premier). Poétique (comme les amoureux de la St Valentin, sauf mes voisins). Frais (comme Drink Cold et ses bijins). Remarquable (comme un premier film réussi). Drôle (pas comme Lagaff). Capitvant (comme les premiers émois amoureux). Bi, Dung So ! ça cause d'un gamin de six piges qui va et vient parmi les adultes déchirés par l'Amour et la Passion...

Bi molle : fin hardeuse, oups ! Hasardeuse (comme la première fois, bis repetita avec la délicatesse au bla-bla superflux, parfois après les prélimaires faut être direct, sans tabou, pas passer par quatre chemin même s'il y en a plusieurs, le plus simple est parfois le meilleur surtout pour la première fois, les risques c'est pour les autres touches, les autres fois où l'expérience fait la différence).

L'essai est transformé. Avec le temps et la pratique les oeuvres à venir ne seront que plus agréables...

14 février 2011
par Illitch Dillinger


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