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Drifting Flowers

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1 critiques: 1.75/5

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Bastian Meiresonne 1.75


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Histoires de femmes

Je n'étais déjà guère emballé par son précédent "Spider Lilies" il y a quelques années et avoue avoir du mal à comprendre l'engouement autour de ce film au cours de son circuit festivalier. "Drifting Flowers" (et la rencontre avec sa réalisatrice) ne saurait pas changer mon avis concernant la filmo de Zero Chou. Il s'agit certainement d'une femme ayant des choses à dire et qui ne manque pas de courage à revendiquer son homosexualité jugée encore taboue dans un pays très peu tolérant face à cette assomption de sexualité; mais il manque à la réalisatrice de la tendresse et de la sensibilité pour totalement saisir sujets (histoires) et sujets (personnages). "Les fleurs à la dérive" dans le titre annoncent pourtant une certaine volonté à vouloir métaphoriser les choses de bien belle manière; tout comme l'image de ce train à bord duquel se retrouvent tous les personnages durant des brefs interludes. Chou dit, que l'Amour peut frapper à tout âge et que l'homosexualité n'est pas forcément le fruit d'une recherche à un moment donné. Sa première historie est là pour le prouver, Meigo jalousant l'amour entre Jing et Chalkie ("Diego" dans le sous-titrage, qu'il m'ait été donné à voir); mais voilà, le merveilleux de cet unique plan d'ouverture, où Jing chante ses grand yeux (aveugles – Métaphore, métaphore) ouverts ne saura plus être ressuscité. L'histoire entre Jing et Diego est quelconque; tout comme l'incroyable lien entre Lily (merveilleuse Lu Yi-ching, mais une nouvelle fois cantonnée à son rôle habituel et incapable de donner toute la mesure de son talent) et Yen (Sam Wang sous des tonnes de couche de maquillage). Chou semble penser, qu'une fois couché sur du papier, plus besoin de développer situations et personnages; pourtant il ne suffit pas de poser la caméra sur un personnage outrancièrement maquillé pour qu'on le prenne en pitié.
D'entre tous, seule Chao Yi-Lan tire son épingle du jeu dans une double apparition salutaire. Son énergie transpire d'ailleurs à l'écran, comme à la vie et on aurait tant voulu une seule et même histoire autour ce cet unique personnage.
"Je tire toute mon inspiration de la télévision et de l'Internet" me confia Zero Chou. Son film s'en ressent: un écran, qui renvoie des simples images, donne des informations, mais ne saurait transcender la réalité pour absorber son spectateur dans son propre réel. 
Etonnant de la part d'une ancienne documentariste.


19 février 2008
par Bastian Meiresonne


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