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I Love Thee For Good

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Yes No Man Woman

Retour en petite forme (et faible durée) pour le réalisateur Ryusuke Hamaguchi après l'échec de son précédent "Passion".
 
Il profite cette fois de l'avantage de la technologie numérique pour signer un petit marivaudage sans grande prétention, tourné en peu de temps avec une équipe réduite et – visiblement – sans grand budget.
 
Peu importe finalement, du moment que l'historie tienne le coup…et effectivement, il y a de quoi raconter dans ces dernières heures d'un jeune couple sur le point de se marier.
 
Partant du principe que "les apparences sont parfois trompeuses", surtout dans une société nippone très enclin à cacher leurs vrais sentiments derrière une passivité affichée, nous assisterons donc petit à petit aux véritables pensées des deux protagonistes au départ visiblement très heureux et pressés de se marier…ou pas. L'une reproche à l'autre de "puer du bec", l'autre s'empaffe comme un bébé après avoir fait l'amour et en oublie la cérémonie. Pourtant, c'est celui qui semblait le moins enclin à se marier, qui prouvera être le plus fidèle…
 
En marge de ces deux tourtereaux au lourd secret, d'autres personnages, qui se dévoilent – là encore – petit à petit. Si l'un (l'ex de la mariée) est dès sa séquence d'ouverture "mis à nu" en posant comme modèle pour des étudiants aux Beaux-arts, les autres – un groupe de rock – va s'avérer être…la chorale de l'église…C'est sans aucun doute le parallèle le plus drôle et surprenant établi entre l'être et le paraître et égratigne – une fois de plus – la différence entre rêve et devoir dans une société japonaise trentenaire qui se cherche.
 
Le dénouement fait franchement très soapy, entre le tournage en caméra numérique, le choix des acteurs parfois cabotins (les parents) et une mise en scène un peu insipide.
 
A l'instar du carton de fin du générique: "(Not) The End", le film s'apparente donc davantage à un exercice de style ou plutôt à un carton d'invitation pour des éventuels investisseurs pour une comédie autrement plus ambitieuse.


14 juillet 2010
par Bastian Meiresonne


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