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The Intruder

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les avis de Cinemasie

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2 critiques: 2.75/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2.25
Jonathan-Asia 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Smacks et snacks pour les snakes

"The Intruder" marque la dernière entrée d'une vague de films de serpents réalisés au cours des dernières années dans le cinéma thaï avec "Vengeance" (2006), "Maebia, the Lady Snake" (2007), "Passion Python" (2007), "Deep in the jungle" (2009) ou encore "The Scout".
C'est également un autre effort de la société de production Phranakorn, forte de ses succès surprises de la franchise des "Holy Man", de tenter de conquérir un marché local et international avec leurs autres "Bang Rajan 2", "Deep in the jungle" et "Meat Grinder" – aucun qui n'ait finalement cartonné nulle part.
 
C'est justement les assistants-réalisateurs de "Meat Grinder", Thanadol "James" Nualsuth et Thammanoon "Ping" Sakulboonthanom, qui héritent cette fois du poste de metteurs en scène, chaperonnés à l'occasion d'un autre de leurs mentors, Poj Arnon ("Dangerous Flowers"), qu'ils avaient déjà assisté sur les comédies à travestis "Haunting Me" et "Sassy Players"…Heureusement, c'est moins l'humour potache et gras de ces derniers, plutôt que al réalisation ultra-léchée et l'ambiance gore de "Meat Grinder" qu'ils ont retenu. L'image du film est ainsi absolument grandiose (mis à part un effet stroboscopique, qui vous décolle la rétine à force et propre à refiler des crises d'épilepsie au plus sain des hommes, surtout sur le grand écran) et les effets gores légion avec des véritables morceaux de choix, comme ce serpent extrêmement énervé, qui saute au visage de l'un des protagonistes pour lui arracher son œil, une amputation absolument jouissive effectuée à l'aide d'un (très gros) éclat de verre ou encore des serpents se faufilant sous la peau d'un autre protagoniste.
 
Oui, côté effets choc, il y a le bon compte entre un nombre élevé de cadavres, qui n'épargne absolument personne et la nouvelle classification thaïe (le film est interdit aux moins de 18 ans au pays du sourire), qui permet d'incroyables excès que l'on ne verra – une fois de plus – jamais dans le cinéma américain. L'action, qui embraye quasiment dès la fin du générique d'ouverture et éclate après un bon quart d'heure, ne s'embarrassant nullement d'aucune introduction de personnages, ni d'explications futiles. Les serpents envahissent un immeuble à l'écart du centre de Bangkok et décime les personnages largement stéréotypés habitant les lieux (ou étant de passage). Point. Le film a été tourné avec quantité d'invertébrés, auxquels on a retiré les crocs, enlevé le venin et même cousu la bouche, ce qui n'aura pas empêché certains acteurs (dont la starlette "BellBell") de se faire mordre…le jour de visite de journalistes sur le plateau, faisant penser à une opération marketing savamment orchestré par le scénariste-producteur-costumier Poj Arnon, qui n'en est plus à sa manipulation médiatique près pour assurer le succès de ses films…
 
Là, où le bât blesse malheureusement, c'est dans les très longues scènes de développement psychologique. Le manque d'exposition des personnages en début du film ne permet pas franchement de dégager un personnage fort auquel s'identifier et il manque peut-être les repères habituels des habituels stéréotypes ricains (le rigolo, le bras fort, le gros…) pour se raccrocher à cette curieuse galerie de personnages parmi lesquels les membres d'un groupe de hard rock, un mari et sa fille et sa femme cocue (donnant lieu à des "tensions" assez risibles), la journaliste infiltrée, etc. Un mélange de personnages, qui semble vouloir se détacher justement des poncifs habituels, mais qui n'exploite aucune thématique suffisamment intéressante pour intriguer. Pire, les réalisateurs ne savent absolument pas comment la dramaturgie psychologique, restent carrément à distance (donc aucune implication émotionnelle de la part des spectateurs, notamment au sujet de la petite fille) et noient leur manque de savoir-faire sous des envolées lyriques du plus mauvais effet.
 
C'est bien dommage, car le lieu est magnifique, les serpents franchement bien foutus et suffisamment énervés pour vraiment craindre leurs attaques et les scènes gore efficaces – au point quand même de se demander pourquoi l'international soit une nouvelle fois passé à côté de cette œuvrette. Il y avait de quoi remplir les séances de minuit des festivals dédiés et vendre quelques DVD's avec une jaquette bien foutue…A découvrir en même temps que les autres productions Phranakorn récentes, comme "Deep in the jungle" ou "Meat Grinder"…


29 mars 2011
par Bastian Meiresonne


Série B efficace et sans temps morts malgré des sfx parfois justes, et une fin trop étirée pour moi. Un peu de gore à souligner. Globalement, on ne s'ennuie pas!

13 juin 2013
par Jonathan-Asia


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