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Rainy Days

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 4/5

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2 critiques: 3.75/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 4.25
Dooliblog 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ceux qui ne sont jamais revenus

Durant la seconde période de sa filmographie, le réalisateur Yu Hyng-mok s'est davantage consacré à l'âme humaine. N'abandonnant ses thèmes de prédilection que sont la religion (une nouvelle fois abordée ici à travers le chamanisme) et le terrible conflit qu'oppose le Nord au Sud de la Corée, il signe un autre brûlot politique. Il ne faut pas oublier la période à laquelle ce film a été tourné, soit en tout début d'un nouveau régime militaire dictatorial fort répressif; même si le fort ressentiment anti-communiste avait tout pour plaire aux autorités de l'époque, la rage avec laquelle Yu s'éprend du thème devait certainement lui avoir causé certains démêlés à l'époque. Plus d'une scène restera gravé à tout jamais dans les mémoires de tout cinéphile, dont une terrible mise à mort d'un homme en le gavant d'alcool ou celle du jeune héros, qui tue les gens du village l'ayant côtoyé et/ou vu grandir avec une lance de bambou pour témoigner de son dévouement militaire. La séquence finale est une scène d'un incroyable onirisme que n'aurait pas renié Shohei Imamura sur son segment de "11:09:01" – d'ailleurs les deux hommes ont été proches par le passé. Un autre incroyable tour de force par l'un des maîtres incontestés du cinéma coréen injustement méconnu.

14 novembre 2006
par Bastian Meiresonne


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