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Vibrator

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.25/5

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16 critiques: 3.3/5

visiteurnote
893 4
Bama Dillert 1.25
Bastian Meiresonne 3.5
Cassiel 4.75
Diana 3.5
Dooliblog 4
eniger 3.25
Epikt 3.5
ikoo2mi 3.25
Illitch Dillinger 3.75
jinroh 2
JoHell 3.5
koalaurent 2.25
Mounir 3.75
Pikul 3
SuperDurian 3.5
wickdclown 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Good vibrations

35e film de Ryuichi relevé (à moins que sa foisonnante carrière pinku ne révèle de quelques autres oeuvres signées sous pseudonyme), "Vibrator" est une autre simple tranche de vie signée, se rapprochant d'un certain cinéma français par bien des aspects par l'insolite rencontre d'un couple aboutissant à l'inoubliable histoire d'un jour ("Mademoiselle" de Philippe Lioret...). Sans s'embarrasser d'explications inutiles, la rencontre fortuite entre Rei et le camionneur Okabe donne lieu à une simple et attendrissante histoire d'amour le temps d'un voyage imprévu en camion. Deux âmes esseulées, qui se trouvent pour faire un bout de chemin dans leur longue vie ensemble. Filmé caméra à l'épaule (en DV, comme Ryuichi aime à la faire), l'objectif colle au plus près des visages de ses protagonistes à l'intérieur confiné de la cabine. Plus rien ne compte autour d'eux, que leur petite bulle partagée à deux. Les seules scènes à l'extérieur ne sont que des moments de "souillure" de leur environnement : une première, où Rei vomit en réaction à son (difficile) passé et pour "habituer" son organisme au "nouveau régime imposé" (s'abandonner à ses véritables sentiments en faisant fi d'une raison depuis longtemps détraquée); une pause "pipi" et un autre vomissement. En-dehors, toute l'action ne se concentre désormais plus que sur les deux seuls personnages et de leur intime histoire partagée. Comme dans la vraie vie, il ne faut bien évidemment à s'attendre à une folle chevauchée ou des aventures farfelues; leur chemin n'est parsemé que de petits bonheurs, comme leurs comiques souvenirs échangés, l'émission par CB ou Rei conduisant le camion; mais cette simple intrigue est réalisée avec autant de coeur et d'esprit et interprété avec autant de conviction, qu'il est impossible de résister.

04 mars 2006
par Bastian Meiresonne


Naissance d'une humanité

A en croire le gros de la production cinématographique japonaise, le pays du soleil levant ne serait que hordes d'adolescents désabusés et suicidaires, trentenaires affairistes n'ayant d'autres valeurs que monétaires, fashions victimes écervellées et autres avatars de la modernité, constat assez effrayant et peu original en regard du reste de la production mondiale. En ce qui concerne le road movie, c'est certainement l'un des genres les plus réccurents depuis l'invention du cinéma par les frères Lumière. Ceux-ci ayant presque toujours pour fin la mort inévitable, peu glorieuse, longue et solitaire du héros agonisant au fond d'un fossé. Et si certains furent des chefs d'oeuvres, il n'en demeure aujourd'hui que de pâles copies et de vieux clichés. Alors que beaucoup de jeunes lieutenant diplômés, avides de gloire et de renommée y laissent leurs caméras échouées sur le rivage de l'oubli, Ryuichi Hiroki, quant à lui, en vieux loup de mer du cinéma poste pinku évite tous les pièges et réinvente même en quelques sorte le genre. Les héros n'en sont plus, sans espoir ni combat, n'ayant pour horizon du fond de leur solitude que l'inéluctable ligne droite du quotidien. Ämes aveuglées par les images imposées, ils s'entrechoquent au hasard des nécessités, découvrant alors en l'autre le même, naissance d'une humanité, road movie moderne et pleins d'espoirs.

08 avril 2007
par Cassiel


Y a de l'idée mais trop long

Je trouve que l'héroïne joue très bien et le rôle lui va pas mal. L'idée du film est bonne, cependant, il traine en longueur. J'ai surtout apprécié les anecdotes et moments drôles du film, le reste moins. Passage préféré: les voix dans sa tête au moment de passer à l'acte.

30 octobre 2004
par eniger


Déçu

Vu au festival de Deauville 2006. Je ne suis pas rentré dans la bulle de Rei, donc évidemment le film m'a paru bien ermétique. Le monde qui gravite autour de ce couple est montré de façon hostile par HIROKI Ryuichi, pouvant laisser une sensation de malaise pour le spectateur, mais hélas pas pour moi. La BO et la performance de l'actrice principale sont les seuls bons points que j'ai relevé dans "Vibrator", dont j'attendais beaucoup plus.

14 mars 2006
par koalaurent


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