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La Cité interdite

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.29/5

vos avis

43 critiques: 2.84/5

visiteurnote
Anicky 1.5
antigone 5
assous harry 5
Bastian Meiresonne 2.25
Black_pantha 4.25
chronofixer 2
cityhunter 2.25
Cuneyt Arkin 1
Dooliblog 2.75
Epikt 0.75
Fred30 4.25
geez 2.5
Hidelirium 2.75
Hotsu 3
Illitch Dillinger 2.25
Inoran 3.5
Izzy 4.25
jeff_strike 2
jeremiebarilone 3.25
Jérémy 3.25
jinroh 1.75
JoHell 3
jool 3
lesamouraifou 4
lo sam pao 4
niconewfunk 3.5
Oh Dae-soo 3.25
Omerieux 3.5
OncleTom 0
Phildu62 2.75
pikoti 3
Pikul 3.5
popoyo 2
Sadako 3.75
Samehada 2
sanosuke 3.25
Sauzer 2
Scaar Alexander Trox 2.5
Scalp 1.25
Skyhigh 5
Tred 2.5
tu0r 2.25
X27 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Dommage, ça ne démarrait pas trop mal...

... mais dix minutes visibles pour deux heures de vacuité enflée, quel pensum !

29 avril 2007
par Anicky


Et une nouvelle fois, Zhang Yimou fait mouche

Attention Spoiler dans certaines parties de cette critique.

Zhang Yimou prend le rythme : depuis Hero, il semble vouloir sortir un Wu Xia Pian tous les deux ans. Et une nouvelle fois, son œuvre de grande qualité fait mouche.

Les décors et les costumes sont somptueux. Le côté visuel est très léché et recherché. Certains pourront reprocher une photographie beaucoup trop tape-à-l’œil voir prétentieuse, mais cela est voulu. On comprend au premier coup d’œil l’idée du film : l’or représentant la royauté et le rouge pour le sang et la trahison. Il faut noter que Zhang Yimou a repris la même équipe technique que pour Le secret des poignards volants : Xiaoding Zhao (directeur photo) et Shigeru Umebayashi (musique originale). La musique est bien choisie, pas trop présente ou étouffante. Elle souligne bien le film.

Le casting, très commercial, est formaté pour un public international : Gong Li, très populaire depuis ses rôles dans Memoirs of a Geisha et Miami Vice, et Chow Yun-Fat qui a déjà participé à de nombreuses productions américaines. On peut d’ailleurs remarquer dans les bandes annonces que la troisième tête d’affiche : Jay Chou, est totalement passé à la trappe, n’étant pas connu, alors qu’il est présenté au générique au même niveau que ses père et mère. (C’était juste mon petit coup de gueule !!!) Chaque personnage, quelque soit son importance, est joué avec une justesse remarquable. Gong Li est éblouissante, elle sublime l’image à chaque plan. Son rôle est magnifiquement interprété justifiant nettement son Award de meilleure actrice aux derniers HKFCS. Chow Yun-Fat interprète divinement le rôle du méchant. Jay Chou, quant à lui, à un rôle beaucoup plus intéressant que dans Initial D. Fini le rôle du gamin si timide qu’on avait l’impression qu’il allait s’endormir. Dans Curse of the Golden Flower, il interprète un rôle beaucoup plus mature et consistant qui lui permet de montrer ses talents d’acteur, même s’il lui reste encore un long chemin à parcourir avant d’arriver au niveau des plus grands.

En regardant les bandes annonces, on pouvait imaginer que COTGF serait pour la plus grande parti axé sur l’affrontement des deux armées. Mais ce n’est point le cas, la révolte ne durant pas plus de 20 minutes. Zhang Yimou a privilégié les raisons et la mise en place de cette trahison, pour finir sur la fin d’un empire. Tout le film tourne autour de l’intrigante impératrice (Gong Li), ce qui pousse certains personnages à rester dans l’ombre, ou a ne voir d’eux, que leur relation avec elle (Jay Chou). Les relations entre les personnages sont très travaillées. Mais Zhang Yimou ne s’embarrasse pas de détails ou d’événements inutiles, il va à l’essentiel. Le peu de développement de certains perso étant même utile à l’histoire : le troisième prince a presque un rôle de figurant, jusqu’au moment où il perd la tête, reprochant à toute sa famille de ne pas faire attention à lui (« personne ne m’aime !!! »).

En ce qui concerne les scènes d’actions, Zhang Yimou a une nouvelle fois fait appel à son chorégraphe fétiche : Ching Siu-Tung. Les combats, bien que peu présents, sont de très bonne qualité et moins aériens. Il mise plus, cette fois ci, sur les effets spéciaux et les particularités de chaque arme, que sur les câbles. De plus, on retrouve, comme dans Hero, l’armée « de dizaines de milliers de soldats qui tirent des centaines de milliers de flèches », sauf que cette fois ci, il y en a deux !!!

Il me semble incontournable de faire une comparaison avec The banquet, sorti à Hong Kong trois mois auparavant. Premièrement, les deux histoires sont très similaire : L’impératrice, amoureuse du fils de l’empereur (qui n’est pas le sien), tente de prendre le pouvoir. Cependant, COTGF est beaucoup plus complexe, les raisons de se soulèvement sont moins l’amour que l’envie de survivre. Le film est moins poseur (Dieu merci !!!), peut-être moins poétique aussi, mais l’intrigue est plus prenante (au moins, on ne risque pas de s’endormir !!!). Les personnages sont beaucoup plus développés et leurs relations nettement plus explorés. Deuxièmement, les deux films tournent autour de leur personnage féminin principale. Et là, il n’y a pas photo, Gong Li arrive très facilement, par sa beauté et sa justesse de jeu, à faire passer Zhang Zi-Yi pour une actrice de téléfilm du Dimanche après-midi sur la 6. (Je ne comprends toujours pas d’ailleurs comment Zhang Zi-Yi a put arriver première à Miss Cinémasie 2006, et Gong Li seulement cinquième !!!!)

Une mise en scène de qualité, Gong Li d’une beauté et d’une qualité de jeu tellement renversante que ça fait presque mal de la regarder (et pourtant, je ne suis pas lesbienne !!!), des acteurs remarquables, des décors et des costumes somptueux, une photographie à couper le souffle, une intrigue intéressante bien qu’assez classique à la base,…Bref, que du bonheur.



28 janvier 2007
par antigone


La mort de Shakespeare

Dans sa recherche de s'imposer désormais comme LE réalisateur de la superbe et du star-system chinois naissant, l'opportuniste Zhang Yimou verse dans un trop-plein de plus en plus affirmé. Des décors toujours plus somptueux, des costumes toujours plus affinés et des figurants toujours plus nombreux. Difficile de faire plus grand, plus beau, plus pompeux que lui – mais sans doute pas difficile de faire mieux. A trop verser dans la forme, l'ex-cinéaste engagé néglige totalement sa forme jusqu'à totalement déshumaniser ses personnages. L'entière mise en scène tape-à-l'œil n'est finalement là que pour focaliser l'entière action sur la famille royale – et finalement nul besoin n'aurait été de créer des décors et costumes aussi grandioses; quatre murs noirs auraient fait l'affaire! Mais cela aurait voulu dire fixer son entière attention sur la psychologie des personnages, âme du scénario – et de révéler les énormes carences qu'éprouve aujourd'hui Yimou à faire ressortir. "La cité interdite" s'apparente à un drame shakespearien, mâtiné d'un zeste de la profonde noirceur humaine de Virginia Wolfe. Le roi, après des années de règne tyranniques au cours desquelles il a dû se forger son personnage de dictateur pour pouvoir se tenir en place, joue un jeu au chat et à la souris avec la reine, femme profondément malheureuse. Leurs enfants constituent des véritables enjeux, autant pour la passation des pouvoirs, que pour des liens purement familiaux. A chacun de choisir son camp et de décider de son propre avenir. "Epouses et concubines" avait merveilleusement su traduire tous ces enjeux – et combiner la forme au fond. Depuis, Yimou s'est perdu en route. Chaque sentiment caché est explicité par un monologue appuyé. Le mécontentement s'exprime par un zoom avant sur une grimace du roi – et quand il se met vraiment en colère, il perd son casque et ses longs cheveux s'envolent au ralenti, tout comme dans une vulgaire transposition de bande dessinée sur grand écran. Dans la seconde partie, Yimou décide de suivre les traces d'un autre grand cinéaste perdu en route depuis, Chen Kaige: il démultiplie les effets spéciaux pour animer des ninjas noirs volant dans les airs tel un "Spiderman"; et de conclure sur une bataille épique se voulant de rappeler celles du "Seigneur des Anneaux". Et d'exploser toute subtilité du propos au profit d'une pure action abrutissante d'un "grand public", que les chers producteurs mondiaux prennent de plus en plus pour des abrutis. Shakespeare est bel et bien mort.

09 avril 2007
par Bastian Meiresonne


écoeurement

ZHANG yimou semble vouloir alterner les gros blockbusters avec les films plus intimistes, tel le récent RIDING ALONE (Pour un fils). J'espère qu'il en sera ainsi à l'avenir car entre ses deux derniers métrages je choisis sans hésiter le film intimiste, qui a dû couter certainement 10 fois moins cher. ZHANG, sur cette "CITE INTERDITE", s'est vraiment lâché au niveau esthétique. Alors que dans Hero il avait trouvé la juste mesure (et Christopher DOYLE à la photo), il livre ici un film ultra esthétisant, surchargé graphiquement jusqu'à l'écoeurement, avec un rendu visuel clinquant, rutilant et acidulé, tout cela provoquant la nausée et rendant le film beaucoup moins crédible. D'autre part, même si ce n'est pas aussi catastrophique que dans WU JI, ou même le SECRET DES POIGNARDS VOLANTS, l'utilisation de l'informatique est trop visible. Bref ZHANG yimou devrait réapprendre la sobriété, et se calmer sur le lsd, car au fond son histoire est assez bonne, pas extraordinaire mais relativement bien menée. Passons rapidement sur la performance correcte des acteurs en général, même si évidemment GONG Li et CHOW Yun fat (un peu empaté) relève le niveau (Jay CHOU est encore faiblard). Les quelques scènes d'actions et combats ne sont pas un modèle du genre, autnat dans Hero l'esthétique se marriait bien avec les chorégraphies, mais là ça manque d'énergie. Il reste à noter un point très positif que bien d'autres critiques ont déjà soulevé, et qui a fait la réputation du film, ce sont les irrésistibles décolletés pigeonnants qui foisonnent à la cour, et en plus il y a du monde au balcon. A ce niveau là l'exhubérance de la mise en scène ne m'a pas dérangé du tout. Pour conclure je dirais que ce film est un divertissement tout juste correct, supérieur au "SECRET" et inférieur à "HERO", ZHANG voulant en mettre plein la vue graphiquement mais ne provoquant que l'étouffement.

07 mars 2007
par chronofixer


Deux heures de daube pour expliquer au peuple chinois que se révolter est futile...

Des couleurs au point de ne plus savoir qu'en faire... des acteurs qui cabotinent avec une absence de retenue qui force l'admiration... des ralentis en veux-tu-en-voilà... de la musique qui foutrait la honte à Hans Zimmer... tout pour servir une chouette idéologie, bien en phase avec le monde chinois moderne: se révolter ne sert à rien! D'abord, c'est mal, même si c'est pour des raisons à la base louable ("je ferais n'importe quoi pour ma môman et ses nibards silliconés...") et en plus c'est inutile (des milliers de larbins attendent derrière la porte avec des pots de fleurs à la main...). Il n'y a guère que la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques ("on me souffle dans l'oreillettte...") pour faire une meilleure vitrine rutilante à la nation du grand timonier. Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ("punaise! je savais pas qu'il y en avait autant!") pour une horreur sans beaucoup d'excuses. Comme dit le Roi Heenok, "tu capotes sur le film tellement qu'ils l'ont digitalisé!" La morale est sauve, elle au moins, c'est bien là l'essentiel.

30 décembre 2008
par Cuneyt Arkin


boursouflure filmique en 64 millions de couleurs

En fait je ne sais même pas trop quoi dire de ce film calibré jusqu’à la nausée. Rarement j’ai vu plus racoleur et formaté que ce film dans lequel chaque plan - depuis les contre-plongées incessentes sur les grandeurs du palais jusqu'aux étalages de dorures sous tous les angles en passant par la bande son grandiloquente - est une ode publicitaire à la gloire de la grandeur de la Chine avec un grand C et à son indétronable éternité (et le scénario est finalement à l'avenant). Le tout survitaminé par un directeur de la photo qui a visiblement abusé de psychotropes et définitivement abandonné toute notion de bon goût. Quand à l’intrigue - si tant est que la quantité de neurones brûlés par la photo laissent au spectateur la capacité de l’apprécier - rien que de très classique, avec des fausses révélations qu’on devine depuis deux heures et des vrais twists qui n’arrivent pas pour autant à relever l’intérêt. Resteraient alors les bastons, si toutefois la réalisation était au niveau, mais même pas : on assiste à un déballage illisible de gros plans mal montés qui achève de nous faire mal au crâne. Reste pas grand chose alors. Et Gong Li est à coté de la plaque, même avec (à cause de ?) son décolleté boosté. Puisque c’est comme ça, je vais me pendre.

06 avril 2007
par Epikt


Chinese Blockbuster

Malgré quelques défauts (bande son peu convaincante, parfois (mais parfois seulement) cette impression du trop dans chaque chose à un moment donné,...) le film est globalement bien construit et séduit par son ambiance de palais dépaysante et ses quelques groses scènes d'action fun chorégraphiées par Ching Siu-Tung (distillées en creschendo). Un film qui fait également froid dans le dos tant tout est et doit être à sa place. Quelques ambiguïtées entre le fond et la forme propres aux blockbusters subsistent néanmoins.

07 juin 2008
par Hotsu


Décevant

Visuellement décevant en comparaison de Hero par exemple, la cité interdite bénéficie néanmoins d'un casting de qualité, qui ne peut cependant pas sauver le film qui reste globalement assez ennuyant.

10 août 2010
par Jérémy


WOW!

Eh bien. voici encore un très beau film. Les décors sont somptueux, le nombre d'acteurs est impressionnant. Et sinon, l'histoire est pas mal du tout, le film est touchant et carrément imprévisible je dois dire, vous verrez ça à la fin. avec en plus la présence de grands acteurs, ce film a tout pour plaire, à ceux qui aiment le genre, bien sûr. émouvant, j'ai même versé une petite larme.

25 mars 2007
par lesamouraifou


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce qu'il ne faut jamais faire

La cité interdite est un des plus grands (budget et décors compris) nanars de toute l'histoire du cinéma, et je parie que le monde entier l'oubliera d'ici peu. Mais que fait Ching Siu Tung dans cette galère ?! Il invente des types qui glissent le long de filins et qui sautent sur des lances en forme d'escalier ? Il a du se paumer avec le caméraman dans les couloirs du décor pour avoir le temps de trouver toutes ces idées...

22 avril 2007
par OncleTom


un belle emaballage pour un contenu sans suprise ou presque

Etant le Plus gros budget de l’histoire du cinéma chinois devant Wu ji, la légende des cavaliers du vent, qui nous rappelle que gros budget ne rime pas toujours avec un chef d’œuvre. Le nouveau Zhang Yimou s'en sors mieux que wuji même si il ne fait pas mieux que ses précédents films. Il y a de Joli Costumes et décors, un nombre de figurants qui donne le tournis, servie par un casting très correct avec un réalisation très travaillé. La ou le bas blesse c'est au niveau de l'intrigue qui est sans trop de surprise. En bref ce qui sauve le film en parti c'est l 'excellent Chow Yun Fat en empereur tyrannique, Gong Li sublime en reine Tragique et pour finir les effets visuel qui en mettent plein la vue(m^me si des fois c'est peu to much).

23 novembre 2007
par sanosuke


Tragédie Antique

Le nouveu film de Zhang Yimou était très attendu après "Hero" et "Le secret des poignards volants" qui avaient divisé et laissé les spectateurs sur leur faim . Le plus de ce film est son casting mené par la toujours sublime Gong Li, en reine tragique shakespearienne, Chow Yun-Fat, excellent en roi cruel et tyranique et Liu Ye en amoureux transit . Le défaut majeur de "La Cité interdite" se situe dans ses décors et costumes : débauches de luxe et d'or clinquants, tape à l'oeil et du plus mauvais goûts qui rendent le tout indigeste comme dans "Wu Ji, la légende des cavaliers du vent" . Les combats sont peu nombreux et se situent dans la dernière partie du film . Si "La Cité Interdite" se laisse regarder, le film nous laisse sur notre faim . La grande pèriode de Zhang Yimou est loin derrière lui, elle date de l'époque où Gong Li était sa muse et où son cinéma était engagé et moin commercial .

15 mars 2007
par X27


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