Le Cinéma Japonais

Info sur l'article

Type Livre
Editeur Cinéma/Pluriel Centre Georges Pompidou
Prix constaté 26 euro pièce
Plus d'info Disponible en français et encore trouvable à la vente.

Notre Avis

Paru en 1997, ces deux gros volume intitulé sobrement "Le Cinéma Japonais" est une grosse encyclopédie qui retrace toute l'histoire du cinéma japonais depuis son existence. Signé par Tadao Sato, on prend un grand plaisir à lire ces textes qui remontent les différentes période de l'industrie du film. Il n'existe pas, à ma connaissance, de livre offrant une aussi grande quantité d'informations sur cette production. Un investissement grandement conseillé aux personnes qui veulent approfondir le sujet. En un mot : Excellent.

Je vous épargnerai cette fois le sommaire vu la quantité et le temps que cela prendrait (...)

Sonatine
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Traduit à l'occasion de la rétrospective cinéma japonais du centre Georges Pompidou, ce livre un peu plus coûteux est long et exhaustif. Tadao Sato est un des grands spécialistes du cinéma japonais. Son livre a fait date car il s'agissait du premier véritable panorama de ce cinéma et a obtenu en 1995 le Prix du Ministère de l'Education. Son auteur fut président du Pen Club du cinéma japonais entre 1969 et 1992 et est désormais directeur de l'Ecole japonaise de cinéma. Le livre offre un regard détaillé sur l'histoire de ce cinéma, son contexte politique et économique et jusqu'aux années 80 étudie son évolution studio par studio et genre par genre. Si la démarche est un peu plus scolaire que chez Richie, elle a le mérite d'offrir une Bible sur le sujet, une quasi-encyclopédie consultable par le cinéphile. Et elle offre de vrais articles sur un mouvement assez négligé par Richie et Teissier qu'est le roman porno ainsi que sur les années 70 passées un peu en accéléré par Richie. Le livre est rehaussé de très belles photos illustratives en noir et blanc tirées de films marquants. Il propose en outre un lexique du cinéma japonais et des filmographies jusqu'en 1997 de cinéastes phares (aussi bien les géants mondialement reconnus que Miyazaki, Kitano, Itami ou la pléthorique filmographie d'un Fukasaku). Parmi les points pratiques, on trouve un index des titres français et des titres japonais des films cités. Le livre s'achève sur une postface écrite en 1997 et évoquant une situation paradoxale : alors que l'industrie du cinéma japonais est en crise, que les salles de cinéma évitent le dépôt de bilan grâce au succès de l'Anime et que les films de qualité à succès se font denrée rare, les auteurs japonais réussissent à se démener pour trouver des financements pour leurs projets, réaliser des films de qualité parfois auréolés de récompenses festivalières (le Japon primé à Cannes et Venise cette année-là) et trouver des salles pour les diffuser. Tadao Sato finit par cet hommage à la hargne de ces cinéastes qui ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan mais font la vitalité de ce cinéma.
Ordell Robbie
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