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13th Revenge of Pob

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1 critiques: 1.25/5

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Bastian Meiresonne 1.25


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Triste fin

Si la légende de Mae Nak maintient le record du plus grand nombre d'adaptations officielles (et officieuses), Ban Phi Pob est celle de la franchise cinématographique la plus longue avec pas moins de 13 épisodes tournés à ce jour, dont 12 entre 1989 et 1994 et un treizième en 2008. Cette série met en scène l'une des figures les plus emblématiques du folklore thaïlandais, Pop (ou Bpop ou Phorb), inspirée de l'histoire d'un prince, qui aurait eu le don de prendre le contrôle de ses concitoyens. Au fil du temps, le noble personnage s'est transformé en celui de sorcière, qui était carrément dite pouvoir se projeter dans le corps de ses victimes pour leur dévorer les intestins de l'intérieur.
 
La série des Ban Phi Pob est née de l'envie des producteurs à donner naissance à un nouveau personnage charismatique du folklore thaï, tout en se servant des recettes éprouvées des autres productions: soit un budget mini pour des bénéfices maxi avec un tournage expédié en moins d'une semaine et un casting entièrement composé d'inconnus. L'histoire conte donc celle des villageois aux prises avec Pob Yib, dame inoffensive de jour (du moins dans le premier épisode) et monstre affamée la nuit venue (affamée tout court dans les épisodes suivants). En dépit d'une intrigue convenue et des longues scènes d'exposition inutiles, le miracle se produit: le premier épisode s'avère un incroyable succès populaire et incite les producteurs à enchaîner les séquelles dès la même année 1989 sans rien changer au concept de base; soit des courses-poursuites en accéléré toujours plus loufoques entre Pob Yib et les villageois et qui s'inspirent à la fois de Benny Hill et de Tex Avery.
 
(Retrouvez l'article complet consacré à la saga des Baan Phee Pob dans le dossier consacré au fantastique thaï dans "ECRANS d'ASIE N° 4").
 
 
Pénultième volet de la saga, qui n'aura finalement que pour seul mérite de passer directement de l'épisode 11 au 13 dans un "gag" mercantile sans grand intérêt.
 
Une fois de plus, l'épisode démarre sur la fin du précédent volet, qui incluait la "bonne blague" des lanceurs de boomerangs, qui s'assomment eux-mêmes. Ca démarre donc sur les chapeaux de roues avec une énième course-poursuite sans aucune saveur, avec la reprise des mêmes gags utilisés depuis le 3e épisode, comme ces gens tournant autour d'un d'arbre, jusqu'à tomber, pris de vertiges ou ces personnes se réfugiant tous dans un seul et même pot en terre cuite pour être rapidement découvertes par Pob.
 
Ensuite, différentes sous-intrigues amoureuses parasitent un récit au point mort, jusqu'à ce qu'une seconde Pob apparaisse de nulle part et dévore goulûment les entrailles de ses amants. Les copains – dont Mum – s'organisent alors pour lui faire la peau.
 
La fin reste ouverte, mais ne donnera aucune séquelle avant la suite / le remake une quinzaine d'années plus tard.


19 janvier 2010
par Bastian Meiresonne


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