ma note
-/5

moyenne
3.59/5

Les 47 Ronins

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 4nombre de notes: 6nombre de notes: 2

les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.75/5

vos avis

10 critiques: 3.98/5



drélium 3.75 Très solide mais assez froid.
Ghost Dog 3.5 La vengeance, le respect et l'honneur
Ordell Robbie 4 Vraie réappropriation de son sujet et maestria formelle impressionnante.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


La vengeance, le respect et l'honneur

428-1190040915-2 Les 47 ronin a été adapté plusieurs dizaines de fois sous toutes les formes possibles et imaginables depuis au moins 1 siècle. Inutile de dire que ce récit, qui nous vient d'une ère des samourais qui touche à sa fin vers 1701, représente une véritable légende nationale au Japon, en cela qu'elle pose d'importantes questions sur "l'âme" de son peuple et notamment les thèmes de la loyauté, de l'honneur et du savoir-mourir.

La version de MIZOGUCHI Kenji est exemplaire, et d'après les connaisseurs, l'une des toutes meilleures. Sortie dans un contexte très particulier (quelques jours avant l'attaque de Pearl Harbor pour la 1ère partie), elle expose sur près de 4 heures cette histoire dans les moindres détails. La durée peut en rebuter certains, mais heureusement le film contient suffisamment de tension narrative pour susciter l'attention d'un bout à l'autre, car bien que le passage sur les modalités de la vengeance du daimyo par ses 47 vassaux s'avère pesante, elle prend tout son sens dans un final de toute beauté.

Outre la force incontestable de l'intrigue, on découvre également une autre facette du talent de Mizoguchi, qui s'éloigne ici quelque peu de son rôle fétiche de défenseur de la condition des femmes (même si une femme reste bien la pierre angulaire de la légende...). Car ses facultés d'appropriation des faits pour en donner une vision très personnelle et ambigue, extrèmement stylisée avec ces magnifiques plans séquence, tout en jouant avec les carcans stricts des conditions de tournage de l'époque, laissent admiratifs et font de cette oeuvre un incontournable pour qui veut comprendre le Japon et Mizoguchi. On pourra par ailleurs se référer au débat passionnant entre Charles Tesson et Christophe Gans dans les bonus du coffret Carlotta pour approfondir sa réflexion sur le sujet.


31 décembre 2007
par Ghost Dog


info
actions
plus