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1 critiques: 2.5/5

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Bastian Meiresonne 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Les 4 Fantastiques

Ah…le fantastique asiatique. Un filon inusable, surtout au pays du sourire, qui traîne une longue, très longue tradition de films d'horreur dans son Histoire cinématographique; parfois pour le meilleur ("Nang Nak", "Alone"), souvent pour le pire.
Alors que le principe du film à sketches est plutôt mal perçu en Europe, nombreux sont les films asiatiques à plusieurs segments. En voilà un, qui réunit la crème actuelle des réalisateurs thaïs dans le domaine du fantastique, depuis le duo (ici séparé) PISONTHANAKUN Banjong et WONGPOOM Pakpoom ("Shutter", "Alone"), en passant par PURIKITPANYA Paween ("Body # 19") jusqu'au newcomer Yongyoot Thongkongtoon (clippeur & publiciste confirmé). Le constat ? Comme dans la majorité des films à sketches, le bon (le premier et le troisième sketch) côtoie souvent le pire (le dernier).
Le premier est relativement efficace dans sa manière de monter crescendo en tension. Pas facile non plus de soutenir du suspense dans un lieu unique (un appartement assez étroit) avec un seul personnage (une jeune ado avec une jambe dans le plâtre), qui tapote frénétiquement des SMS tout au long du sketch ! Comme souvent dans les récents films thaïs, l'éclairage est de toute beauté et le jeune premier Yongyoot Thongkongtoon réussit à maintenir l'intérêt durant tout son segments jusqu'au tonitruant finale. Rien de bien transcendant, jusque dans sa révélation finale un peu tirée par les cheveux, mais un efficace petit exercice de style sympatoche.
Le second est signé PURIKITPANYA Paween et reprend ce qui avait déjà fait la force et la faiblesse de son premier long, "Body # 19", soit dans le haut du panier des (trop nombreuses) productions fantastiques de l'année dernière. L'incroyable sur-découpage (qui fait même passer du Michael Bay comme du Tsai Ming-liang à côté) énerve autant qu'il fascine ! Pas un plan, qui ne dure plus que quelques secondes, la rétine a tôt fait de faire des nœuds, le cerveau se déconnecte devant l'avalanche d'images et de la débilité du scénario et l'estomac se demande, s'il renvoie direct le déjeuner avalé à la hâte…En même temps, l'image est de toute beauté et les effets spéciaux parfaitement réussis – à un niveau thaï. C'est totalement nul, mais assez jouissif dans le portrait de morts graphiquement très violents et une fin…à crever les yeux (dans tous les sens du terme).
Le troisième est signé de la moitié du duo jusque-là inséparable PISONTHANAKUN Banjong et WONGPOOM Pakpoom ("Shutter", "Alone"). Les retrouver à part constitue autant une curiosité de pouvoir les évaluer séparément, que de constater, qu'ils ont sacrément prisonniers du genre, qu'ils ont réussi à revaloriser avec leurs succès surprise "Shutter"…En même temps, ils avaient juré de ne plus officier dans le genre, mais se consacrer chacun à des sujets beaucoup plus politiques. Impossibilité de réussir à réunir les fonds dans une cinématographie une nouvelle fois avant tout commerciale ? ou m'épreuve de force pour prouver leur aptitude à travailler chacun en solo ?!!
Toujours est-il, que ce troisième segment fait partie des plus réussis; non pas pour le travail de réalisation sans aucun doute le plus faiblard (dont une image quelconque et des effets un peu ratés), mais dans la manière de raconter une histoire assez débile sur un ton extrêmement comique – avec quantité d'auto-citations à "Shutter" (comparé à "Titanic", qui avait été battu au box-office par le film d'horreur !!). Rafraîchissant sans être extraordinaire.
Enfin, le dernier segment, bien que signé WONGPOOM Pakpoom st sans aucun doute le plus nul et ce avant tout en raison du scénario totalement naze. Soit une hôtesse enfermée avec le cadavre d'une princesse rancunière, qui fait des siennes. Longs cheveux noirs en pagaille, des effets usés jusqu'à la corde pour faire sursauter le spectateur malgré lui et un dénouement totalement ridicule finit par faire tomber ce segment dans le grotesque…et conclut cette quadrilogie sur une note un peu amère.
Ensemble honnête, mais loin d'être la réussite attendue.


22 octobre 2008
par Bastian Meiresonne


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