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L'amour d'une mère

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Ordell Robbie 3.75 Un Ozu muet annonçant de façon inspirée Crépuscule à Tokyo
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Un Ozu muet annonçant de façon inspirée Crépuscule à Tokyo

Avec l’Amour d’une Mère, Ozu, s’il annonce certains thèmes de sa période parlante ainsi que quelques-uns de ses plus fameux effets de signature –les plans à hauteur de tatami, ces affiches de films occidentaux symbolisant déjà en filigrane la question de la pénétration de l’influence occcidentale au Japon, thème qui prendra une importance croissante dans son œuvre avec les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale pour le Japon-, offre un drame familial d’une grande intensité : les regards se font très expressifs et la violence des sentiments se manifeste parfois par de violentes disputes en venant aux mains, ce n’est pas du Pialat loin de là mais par la suite les problèmes se régleront le plus de façon pacifique chez le cinéaste. Il n’est d’ailleurs pas question ici de mariages arrangés mais de père absent, de déchéance d’un individu mettant en péril l’unité d’une cellule familiale déjà passablement mise à mal par la mort du père et les objets ont beau etre là et jouer leur role d’appel au souvenir (la rame, le chapeau) rien ne peut dans le film pallier ce vide. En tout cas pour le spectateur de 2003 auquel manquent deux parties disparues du film : le début montrant l’événement déclencheur de cette situation, la fin montrant la cellule familiale se reconstruire. Restent quelques beaux plans comme celui des enfants s’éloignant dans la neige, tous les regards intenses échangés au cours du film et la surprise d’un Ozu plus physique, ne cachant pas les tempetes de ses personnages derrière l’écrin d’un apaisement apparent. Qu'on retrouvera avec Crépuscule à Tokyo qu'on peut considérer comme un prolongement de ce film-là.



01 janvier 2004
par Ordell Robbie


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