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Nasu, un Eté Andalou

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les avis de Cinemasie

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4 critiques: 3.38/5

visiteurnote
2501 2
hendy 4.25
Izzy 4.25
popoyo 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Surestimé

C'est franchement pas terrible, à tel point que je serai tenté de faire un mauvais jeu de mots avec le titre. Bizarre tous les échos positifs sur ce film... C'est sûr le sujet est original et risqué pour un film d'animation (quoique, c'était la meilleure partie des Triplettes). On reconnait un style Ghibli dans le design et une animation soignée (pas autant que les long-métrages du studio cependant). Mais c'est aussi ennuyeux qu'une véritable course cycliste, même plus tellement les enjeux sont nases (ah zut, c'est fait), les commentaires sportifs illogiques ou incompréhensibles. Et le héros... son histoire en flashbacks est très clichée (SPOILER son meilleur ami lui ayant piqué sa copine, lui devient le champion cycliste que l'autre voulait être, mouais... FIN SPOILER). Techniquement, les incrusts 3D sont pas terribles... Les décors sont vides. La musique loin d'être mémorable (le CD bonus est pas franchement indispensable). Bref, ça dure 47 min, et on s'ennuie quand même.

23 février 2006
par 2501


Ne serait-ce que...

pour la qualité de l'animation, l'humour, les dessins, les couleurs, et bien évidemment la qualité de la réalisation, un "feel good anime" qui fait un bien fou! Et la chanson du générique de fin est à tomber par terre!

11 décembre 2004
par Izzy


Pepe fait de la resistance

Nombreux sont les mangas et les anime ayant pour thème le sport : du football au basket, en passant par le volley ou le tennis de table, il y en a pour tous les goûts. Cependant, et malgré l’intérêt des japonais pour cette discipline, le monde du cyclisme est longtemps resté inexploré. Ce vide a été comblé en partie en 2003 par Nasu, un été andalou, anime que l’on doit au studio Madhouse et qui est en fait l’adaptation d’une des nouvelles du manga Un été andalou et autres aubergines. Dans cet anime, le spectateur est invité à suivre une étape de la Vuelta (le tour cycliste d’Espagne), l’histoire s’attardant plus particulièrement sur Pepe Benengeli, le régional de l’étape, dont le hasard a voulu que le frère se marie le même jour. La narration consiste ainsi en un aller-retour incessant entre la course en elle-même et les festivités autourdu mariage. D’emblée, il faut préciser que si le cyclisme se fait rare dans les anime, c’est sans doute à cause des difficultés techniques inhérentes à la mise en scène de cette discipline. Donner vie à tout un peloton n’est pas chose aisée et pourtant, Madhoure relève ici le challenge avec succès, les animations des coureurs sur leur vélo étant plus que convaincantes. De même, certains passages sont particulièrement réussi, comme celle du sprint dans les rues de la ville, qui dégage d’abord une impression de vitesse et de puissance bluffante avant de laisser place à un rendu plus original et qui vient souligner la violence de l’effort que doivent fournir les coureurs dans l’emballage final. La qualité de la réalisation tend donc à renforcer le réalisme de la course, d’autant qu’aucun détail n’a été négligé pour renforcer l’immersion, avec des prises de vue qui rappellent celles des véritables retransmissions télévisées (vue d’hélicoptère, moto, etc…) et des commentaires dans le ton bien que manquant parfois de clarté. De même, le nom des équipes est évocateur : la T-Mobile répond présente sous le nom de B-Phone, ainsi que la Banesto qui devient Onesto ou encore Festina qui devient Estina. Et tous arborent leur tunique traditionnel, le rose étant de rigueur chez les B-Phone. Les coureurs ne sont pas en reste : le sprinter Bezal n’est autre que Zabel tandis que derrière le patronyme du maillot jaune se cache une ancienne star du vélo. Dernier clin d’œil de choix : la courte mais remarquable apparition d’el diablo, qui pour le coup parvient à nous faire oublier l’absence étrange de spectateurs sur la quasi-totalité du tracé. Le déroulement de la course se veut également réaliste. Echappée matinale, ravitaillement, travail d’équipe, mise en place de stratégies avec le directeur sportif, on retrouve tous les ingrédients traditionnels d’une course cycliste. Bref, l’étape vie et on y croit. Certes, certains détails ne passeront pas inaperçus aux yeux des plus passionnés. Ceux-là s’étonneront notamment de voir le peloton combler 8 minutes de retard en 25 km ou encore de voir ce même peloton rester en masse compact alors qu’il est en chasse derrière des échappées. Mais dans l’ensemble, le réalisme est au rendez-vous, peut-être même trop puisque le tout risque de paraître bien opaque aux non-initiés. Reste un défi de taille à relever : captiver le spectateur, sachant que le cyclisme sur route n’est pas vraiment un sport à grand spectacle pour ne pas dire le plus souvent ennuyeux. Les scénaristes ont donc eu la bonne idée de pimenter la course par différents retournements de situation comme des chutes ou des crevaisons. Autre subterfuge, proposer des conditions de course extrêmes : au programme, grosse chaleur et tempête de sable. Malheureusement, tous ces efforts ne sont pas couronnés de succès puisque dès le départ, on devine sans mal le dénouement. D’autre part, la course aurait sans doute gagné en intensité et en suspens si face à Pepe se dressait un rival avec ses propres motivations. Malgré les multiples clin d’œil évoqués plus haut, il manque en effet à Pepe une véritable opposition, les adversaires jouant le rôle de simple faire-valoir. Et pour cause, puisque le sort de l’étape dépend avant tout de la faculté de Pepe à forcer le destin et à surmonter ses blessures, non pas physiques mais psychologiques. C’est l’occasion pour les scénaristes de développer la personnalité des protagonistes au travers différents thèmes (relation entre frères, volonté de s’affranchir d’origine sociale modeste, …). Hélas, 45 minutes, c’est bien trop peu pour traiter en profondeur les différents aspects du scénario, et si on saisit l’essentiel, subsiste un arrière-goût d’inachevé. Reste quelques pointes d’humour sympathiques et une ambiance parfois emprunte d’un zeste de mélancolie qui fait la différence. Pour un coup d’essai, ce n’est donc pas un coup de maître. Faute de véritables enjeux, l’ennuie n’est jamais bien loin. Certains verront toutefois en Nasu une œuvre originale et rafraîchissante. Ceux-là sauront lui pardonner en partie ses défauts. Mieux, ils sauront peut-être y déceler un certain potentiel et imaginer ce que pourrait être une série TV ayant pour thème le cyclisme. Car les ingrédients sont là : rivalité entre coureurs, sens du sacrifice (travailler pour son leader) , états d’âme, cas de conscience( se doper pour être le meilleur ?), ou encore le surpassement de soi. Les autres, tout particulièrement ceux qui n’aiment pas le vélo, risquent de s’ennuyer à mourir.

23 mai 2007
par popoyo


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