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Andaman Girl

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2 critiques: 1.75/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 2
hkyume 1.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Shooting the Mafia

Entre deux épopées, Thanit réalise également des films d'action (Bangkok Robbery), d'horreur (Black Night) ou de comédies, telle que cette "Andaman Girl". Du talentueux premier suite à son "Bang Rajan", il a malheureusement évolué en un honnête réalisateur de films de commandes, dont on regrette toutefois – au fil de ses films – une réelle implication personnelle. "Andaman Girl" est une autre de ses nombreuses comédies thaïlandaises non-sensiques, qui accumule les gags poussifs. Le point de départ et toute la première partie se détachent pourtant de ses nombreux concurrents par une intrigue assez originale et surtout une truculente galerie de portraits. Les efforts de PEE pour réunir ses anciens co-équipiers valent quasiment la constitution de l'équipe de foot par Stephen Chow dans "Shaolin Soccer", chaque membre déclinant béhémot l'invitation de leur ancien chef de se réunir à nouveau, puis se voyant traqué jusqu'à céder. Le tournage en lui-même contient également son lot de gags réussis, PEE trouvant maintes astuces pour contourner l'épineux problème des obligatoires scènes de sexe et l'équipe surenchérissant dans les trouvailles pour masquer leur pauvre budget. Si la qualité de l'ensemble ne brille guère par sa qualité, le divertissement est assuré un minimum syndical. C'est dans la dernière demi-heure que le tout se corse: le tournage arrêté sur ordre du parrain mafieux, l'équipe se retrouve dans un hôtel hanté par le spectre (très "Ring"-alike) d'une femme fantôme – dans les toilettes pour être plus précis. L'intrigue n'évolue plus guère autour que de la seule idée d'un accès commun de diarrhée des différents membres de l'équipe, qui seront confrontés tour à tour au fantôme en se soulageant. Ce n'est déjà pas très drôle la première fois, mais au bout de la dixième, c'est une véritable torture des yeux et des méninges. Le dénouement sera torché en une poignée de minutes. Dommage, car quelques bons gags sont véritablement à repêcher dans un ensemble autrement plus catastrophique. Quant à la réalisation, n'importe qui aurait fait l'affaire autre que Thanit… A noter un gag "perso": en fin de film, PEE répond que son père s'appelle "PUED", qui est le surnom de Thanit Jitnukul lui-même…

24 août 2006
par Bastian Meiresonne


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