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Appleseed Saga Ex Machina

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.42/5

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7 critiques: 2.68/5



Arno Ching-wan 2 Arnaque pour djeuns
Astec 2.25 Capture sans émotions
Elise 3 Sympa
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Arnaque pour djeuns

Question : que doit-on absolument trouver dans une production John Woo ? Vous dites madame ? OUI, BRAVO, C'EST BIEN CA ! MADAME, VOUS AVEZ GAGNE UN ABONNEMENT D’UN AN A CINEMASIE.COM ! Il s’agit bien évidemment du forfait : « mexican standoff / ralentis / colombes », triptyque perdant à tous les coups depuis… Face Off. Et on les a. C’est bon. Ok. Ca roule. Les douilles roulent au sol, oui, pour ce qui est de l’anime c’est une autre paire de manches. Les méchas sont classes, la ville est chouette, le reste relève du ratage. Scènes d’action bâclées, personnages calamiteux, scénario d’une rare bêtise et, pire que tout, ensemble d’un ridicule achevé. Quand ça flingue il n’y a pas de champ-contrechamp. En clair : pas d’impacts ni de chute des corps. La dynamique des gestes s’en trouve cassée. Bien qu’un peu plus esquissés que dans le premier opus, les visages restent désespérément inexpressifs, fades, ceux de poupées qu’on s’amuserait qui plus est à habiller comme ci ou comme ça pour rigoler. Notre Deunan joue à la poupée Barbie. Ou plutôt, non : les auteurs jouent à la poupée, s’amusent à habiller Deunan comme ci ou comme ça, surfant ainsi sur ce qui est sensé plaire dans certains jeux vidéos. Le scénario joue le jeu : action de méchas, vilains robots ressemblant comme deux gouttes d’eau aux p’tits vaisseaux spermatozoïdales de Matrix et final avec du zombi parce que, parce que, euh, ben parce que c’est la mode. C’est calibré « djeuns » avec une structure assez méprisante à ce niveau là. A trop parler de gouttes d’eau on en rempli un vase, qu’une goutte d’eau de trop fait déborder au détour d’une scène d’enterrement pendant laquelle il pleut. ZE cliché mort-de-honte les mecs. Ajoutons à cela une colombe à laquelle est greffée une antenne radio qui dispatche des ondes néfastes et vous obtenez là un nanar pur jus 2007, déjà vinaigré en 2008. Même pas drôle. A sauver : une femme robot au design véritablement fascinant qui débarque à la toute fin du métrage. Elle s’est trompée de film.

Issu du CR du 24ième Festival du Film Fantasique d'Amsterdam (2008)


23 avril 2008
par Arno Ching-wan




Capture sans émotions

Le scénario encore plus fourre tout que celui du premier film, orienté grand public, évacue encore une fois tout ce qui est intéressant et ambigüe dans le manga d'origine en proposant une intrigue linéaire dans un univers sans profondeur. Autre chose qui touche là au domaine de l'action et de la "crédibilité" des personnages et en particulier celui de Deunan réduit ici au rôle de potiche sexy qui fait des galupettes : Shirow, en maniaque des techniques d'intervention SWAT & GIGN like, construit méticuleusement ses scènes d'action, posant ses personnages comme des professionnels qui jamais ne s'amuseront à faire des glissades pour le fun, des galipettes et autres saltos en plein affrontement. Les actions, dans son manga, s'inscrivent dans des modalités bien précises et si une Deunan doit intervenir sans respecter la procédure (début du film), c'est pour se faire au minimum passer un savon ensuite...

Tout comme dans le cas du premier film, une réserve : la motion capture est la négation même de l'animation en substiuant à la vision d'artiste - l'interprétation du mouvement à travers la sensibilité de l'animateur - les algorithmes calculant dans les moyennes les données transmises par les différents points de capture. Cette remarque de fond faite et valable pour tout travail "d'animation" en mocap comme disent les spécialistes, une autre remarque plus circonstancielle s'impose : le cel-shading (technique consistant à traiter les textures et contours des volumes 3D pour leur prêter une apparence 2D) utilisé dans les deux films Appleseed est trop rutilant et pique un chouïa les yeux, même si le rendu est meilleur dans Ex Machina. Enfin, si dans ce second film le travail sur les expressions faciales est plus fin, l'effet "marionnette" est toujours là. A titre de comparaison, si nous prenons les OAV (prod. pour le marché vidéo) de l'année dernière Freedom et Shin SOS Tokyo Metro Explorers, tous deux réalisés en 3D cel-shading également, on constate un monde de différence dans le résultat final, et ce pour une raison essentielle : ces deux productions, si elles utilisent de la mocap, ont surtout fait appel a des animateurs 2D expérimentés pour prendre en charge une partie plus ou moins importante de l'animation. Le résultat est patent : animation et acting des personnages plus vivants, expressions faciales plus riches et variées. De plus, le rendu même du cel-shading pour ces 2 OAV est bien plus probant que celui d'Appleseed Ex Machina, moins plastique dans le rendu.

Ce qui est réussi dans ce film : le travail sur les décors et de l'aveu du réalisateur Aramaki Shinji lui-même un des aspects du film dans lequel il s'est énormément investi ; le travail sur les méchas (du mecha-design de Shirow modélisé en 3D ça le fait toujours) et les scènes d'action les concernant (pas de mocap ici). Une dernière remarque, le cyborg qu'on voit en fin de film au design qui sort de l'ordinaire par rapport au reste, ressembe furieusement à une variation avec tentacules de celui du Metropolis de Fritz Lang.



27 avril 2008
par Astec




Sympa

Vu car je pensais que ça allait m'en mettre plein la vue. Finalement, pas plus que le précédent, qui m'avait franchement épaté. Je ne dis pas que les effets sont moins bons, mais peut-être que l'évolution des graphismes un peu partout ne m'a pas permis d'évaluer Appleseed Ex Machina au même point que l'opus précédent. Et quand on a vu Vexille, on se dit qu'il y a encore du chemin pour Appleseed avant de vraiment conquérir un vaste public. L'intrigue n'a rien de révolutionnaire ; des systèmes portatifs ultra-répandus permettent à des gens mal intentionnés de manipuler les porteurs et de foutre ainsi un bordel monstre dans la ville high-tech post-nucléaire. Le petit plus : la reprise du genre du film de zombie, qui aurait cependant pu être plus approfondie. Autrement, un petit détail de promotion de l'open source, emballée d'une brêve critique du consumérisme à outrance (entre les nouveaux appareils high-tech que tout le monde doit forcément avoir et la "ringardise" des deux possesseurs de montre analogique). Mais d'un autre coté, le thème général sur la manipulation des masses n'est franchement pas nouveau, et on repassera pour les personnage secondaires qui sont pratiquement des faire-valoir des trois personnages principaux. Bref, un film sympathique, dépourvu de thème original, mais alliant certaines idées sympas. Les graphismes ne sont certainement plus du haut de gamme, mais ont n'est pas non plus volé.

04 mars 2008
par Elise


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