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Vices et Sévices

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les avis de Cinemasie

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3 critiques: 3.75/5

visiteurnote
Anel-kun 4
Antaeus 3.5
Sauzer 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Une oeuvre d'une rare perversité, mais néanmoins correctement mise en scène par un réalisateur doué.

De Suzuki Norifumi, je ne connaissais que son "Couvent de la bête sacrée", avec Tagikawa Yumi. Un bon film d'exploitation nippon des années 70, très stylisé comme je les aime, qui avait la particularité de se dérouler dans un couvent de bonnes soeurs, avec les inévitables scènes de sexe/torture et quelques répliques acides sur le christianisme. Mais avec "Beautiful Girl Hunter", Suzuki Norifumi est allé encore plus loin dans le vice, tout en proposant un scénario plus consistant qu'une simple histoire de vengeance. Rien qu'en énoncant le pitch de départ, on sait à peu près à quoi on va avoir affaire : par une nuit pluvieuse, un tueur/violeur en cavale débarque dans la grande propriété d'un couple de bourgeois, ligote le mari, viole la femme sous ses yeux, puis s'enfuit. Quelques temps plus tard, la femme annonce à son mari qu'elle est enceinte. Après le générique, on retrouve donc l'enfant né de ce viol, qui est déjà devenu un grand jeune homme, qui plus est amoureux d'une fille. On apprend que son faux père (le mari de sa mère) est mort depuis deux ans et demi et que son "fils" a hérité de sa propriété. Quant à la mère, elle s'était suicidée entre temps. Le fils, en fouillant dans les affaires de son faux père, retrouve un journal que celui-ci a tenu après le viol de sa femme. Quelques scènes de flashback nous permettent de prendre connaissance des événements : après la naissance du garçon, le faux père avait renié sa femme, la trompait sous ses yeux, et sous les yeux du fils, encore petit à cette époque, qui regardait la scène par le trou de serrure. On comprend mieux pourquoi la mère s'est suicidée après ça... Et donc, grâce à ce journal, le fils apprend que son véritable père est un violeur. Le garçon va alors se mettre à imiter les actes de son vrai père, en commençant à violer et séquestrer des jeunes femmes (la maîtresse de son faux père, une star de la chanson, pour finir par sa copine). Autant dire que le film remplit son contrat au niveau sexe/torture, avec, au menu, des scènes de bondage, de nécrophilie, de zoophilie, etc... le tout bien cadré/bien photographié comme c'était déjà le cas dans "Le couvent de la bête sacrée". D'ailleurs, "Beautiful Girl Hunter" reprend aussi des éléments de ce film, comme par exemple les nombreuses références au christianisme, par le biais d'un vitrail représentant Jesus servant d'arrière-plan aux monstruosités auxquelles se livre le garçon dans le sous-sol de sa demeure, ou encore des objets (statuettes, pendentifs) à l'effigie du Christ et de la Vierge, qu'on retrouve ça et là. "Beautiful Girl Hunter" est, dans son propos (car au-delà des scènes hot, il y a bien une histoire), relativement intéressant. Le faux père disait, lorsqu'il était encore en vie, qu'un être est toujours bon à sa naissance, et il avait donc l'espoir que son "fils" ne devienne pas comme son vrai père. Mais on voit en cours de film que la "bête" s'empare progressivement du garçon, parceque le sang d'un tueur/violeur coule tout de même dans ses veines. Néanmoins, il ne sera jamais totalement une bête ou quelqu'un de bien, et c'est en cette dualité, ce combat intérieur, que le film est le plus susceptible de se révéler intéressant. Quelques rebondissements interviennent également en fin de film, histoire de donner un peu plus d'épaisseur à l'ensemble. Ajoutons à cela, quelques scènes très marquantes, comme par exemple celle où une femme se balladera en petite tenue sur un toit, en pleine ville, devant des centaines de personnes, avant d'enlever ses sous-vêtements et de se faire assassiner, ou encore cette scène où le garçon se masturbera et jouira sur des photos de la seconde guerre mondiale, et on obtient, avec "Beautiful Girl Hunter", l'un des sommets du cinéma trash nippon de la fin des années 70.

21 janvier 2005
par Antaeus


Une perversité digne des meilleurs hentai (qui signifie déjà pervers....)

L'outrance va tres loin mais sans sombrer dans la vulgarité, le calme et les silences du personnage le rendent complexe et intrigant, au final le film n'a pas vraiment son age meme si l'image n'est pas de premiere jeunesse. Seule déception, la fin qui va beaucoup trop vite et propose des rebondissements manquants de cohérence.

07 décembre 2006
par Sauzer


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