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moyenne
3.45/5

Blade 2

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 3.83/5

vos avis

39 critiques: 3.4/5

visiteurnote
a woo 4
amashu 4.25
ArkyvD 1
assous harry 5
Bastian Meiresonne 3.75
Black_pantha 3
Chang La Rage 3.5
Chip E 1.75
Christian D 1
chronofixer 3
Cuneyt Arkin 0.75
elodie76 2.25
François H 5
Fred30 3.5
Hotsu 2
Iron Monkey 4.25
jeff 3
Jérémy 4
Jérôme.D 4
JoHell 3.25
kassim al soja 0.25
Khanheda 4.5
Killdonalduck 3
le-maitre-chinois 3
lesamouraifou 4
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Phildu62 3.75
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Secret Tears 3
Sifu Tetsuo 4
tagolo 4
tomsifu 4.75
TsimShaTsui 3
Viviman 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

MDR

Voilà un film qui a, sur le papier, tout d'une daube ! et pourtant, on prend du plaisir durant les scènes d'action, on sent que le réalisateur y a cru et s'est appliqué ! Le second degré sauve l'idée de départ, et franchement on se laisse aller, cool !

20 octobre 2004
par a woo


Oh Snowman... why you die so easily ?

Un film d'action à la sauce Holywood 2002, avec tous les effets numériques qui vont avec. Artistiquement assez joli, martialement pathétique... Ah ce Wesley Snipes et son coup de pied latéral digne d'une ceinture blanche... Il devrait pas s'habiller en noir ! Un point pour Donnie Yen, qui signe quand même ici ses premières vraies pas de chorégaphe.

26 juin 2002
par ArkyvD


bien mieux que le 1 (ce qui n'est pas dur)

Dejà la réalisation et la photo sont plus agréables, et on se perd moins en exposition foireuse de la psychologie des personnages. Après une petite exposition sympa, mais qui ne met pas du tout dans l'ambiance du film je trouve, ça commence assez vite, le rythme est très soutenu. Niveau jeu d'acteurs... c'est pas ce que l'on recherche le plus et heureusement parce qu'avec wesley Snipes... Et lors des combats il fait un peu lourdaud quand meme! On est pas trop impressionnés par ses capacités martiales. Ron Perlman est excellent comme d'hab, la jolie damoiselle est jolie, les autres... ils ne sortent pas du lot, surtout pas notre Donnie qu'on aperçoit l'espace d'une dizaine de plans! Les chorégraphies sont sympa et très bourrines, collent bien à l'action, sans êtres géniales non plus. Les images de synthèses sont dans l'ensemble assez bien utilisées, mais parfois trop. Bref un film d'action divertissement pur et dur, qui permet une assez bonne soirée.

05 octobre 2002
par Chang La Rage


Comme d'habitude, je pense le contraire de tout le monde

J'avais d.étesté Blade 1. Voir un moustachu en cuir bouger comme si il avait un saucisson en quelque part dans un cadre trop fermé et étouffant m'avait emmerdé royalement. J'aime mon films d'Action aéré et remplis de personnages humain. LEs 2 premiers combats de Blade 2 sont bien. J'ai appris plus tard que c'Est Donniie Yuen qui les a fait. Mais ensuite, on se rapproche de la WWF et je deteste la lutte. Le commentaire du DVD clame que le deuxième chérographe est un génie. Bien sur, un autre de ces rappers qui se prend pour Bruce Lee. Lourd et ridicule. LE dernier plan où la belle vampirette se décompose au soleil me fait pensé à Zu.... mais en plus ridicule.... Dialogue ridicule "You dont know who you fuck with!" Premier degré. On me dira que c'est un film d'action. Ben moi je dis regardez Royal Warrior, Righting Wrong et 15 ans de Samo Hung pour voir qu'un film d'action peut comporté un minimum de psychologie. Les 4 terroriste de Royale Warrior par exemple sont humains, plus qu'humains.... Mais si vous aimez la WWF, c'est pour vous!"

20 octobre 2002
par Christian D


loin du chef d'oeuvre annoncé par certains

c'est un bon blockbuster avec une ambiance sympa mais le film a des prétentions trop grandes. gros budget plus ou moins bien utilisé, scénario qui se voudrait un peu évolué mais qui ne l'est pas vraiment, clichés du film de vampire bien présents mais sans avoir l'âme qui aurait fait de BLADE II un truc vraiment excellent. en plus les scènes d'actions sont réalisées et montées à la sauce hollywoodienne actuelle mais ici on peut pas dire que ça soit réussi: manque d'une touche personnelle, montage épileptique qui ne fait pas ressentir la puissance des combats, enfin ça reste un blockbuster sympa, meilleur que pas mal d'actionners mais sans génie.

07 juin 2004
par chronofixer


Même pas mal!

Plus innexpressif que Wesley Snipes, je pense qu'il n'y a guère que Chuck Norris ou Steven Seagal. Sa paralysie faciale lui tient lieu de seul ressort dramatique, c'est peu! Quant au scénar, plus poussif on peut difficilement trouver, plus @!#$ aussi. Une conclusion s'impose toutefois: Wesley! T'es Nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul!

20 juillet 2005
par Cuneyt Arkin


Après un premier épisode réussi, une séquelle impressionnante mais de mauvais goût...

Après "Blade", premier épisode fort sympathique malgré une première demi-heure entièrement repompée sur "Black Mask", le deuxième opus de ce qui s'annonce être une série s'avère assez décevant. Tout d'abord, reconnaissons certaines qualités incontestables, essentiellement dans le travail du réalisateur : certains plans sont proprement hallucinants, certaines idées ou certains mouvements ont l'air de sortir tout droit d'un dessin-aminé japonais, ce qui tranche un peu avec le film d'action moyen américain, souvent caractérisé par un grand manque d'audace. Bref, je suis admirative devant le travail de Gillermo Del Toro, qui avait déjà retenu mon attention avec "Mimic" et surtout, dans un registre très différent, avec "l'Echine du Diable". Par ailleurs, saluons le travail de Donnie Yen qui sans être au top de sa chorégraphie nous livre quelques bonnes scènes (dommage que lui, en revanche, n'apparaisse pas plus !). Mais il y a quelque chose qui dérange : une sorte de mauvais goût chronique qui imprègne ce film à tous ses niveaux... Tout d'abord l'histoire et le personnage de Blade lui-même. Dans le premier film, Blade était un personnage à la fois humain et vampire, ou plutôt (et c'est cela qui est important) ni l'un ni l'autre, ce qui le situait dans entre deux mondes, ne faisant ni vraiment partie de l'un, ni de l'autre - condition pour le moins tragique, n'est-ce pas? En revanche, dans celui-ci, ce qui était une ambiguité dans le premier devient une facilité de scénario: "j'ai toutes leurs forces mais pas leurs faiblesses", commence-t-il dès l'introduction, ce qui le situe tout simplement dans la catégorie du banal super héros. D'autre part, on peut pardonner quelques faiblesses de scénario dans ce genre de film, mais pas un tel manque d'imagination. L'histoire est sommaire, simpliste (un commando part en guerre contre une bande de vampires bien répugnants, bien méchants et surtout bien débiles) et il n'y a plus de mystère, on dirait qu'ils n'ont plus rien à raconter, sans compter que le méchant est loin d'avoir le charisme de Stephen Dorff. Même le partenaire de Blade devient bourrin. Passons sur le choix de certains acteurs balourds dans les second rôles (no comment)... La seule qui s'en sort à bon compte est sans doute l'actrice principale, mais la romance ne passe pas vraiment, malgré une scène assez poétique à la fin. Et puis il y a la bande son! Et c'est sans doute cette bande son qui achève de faire passer le film dans la catégorie des nanars bourrins... Ce n'est peut-être pas le choix des chansons qui est de mauvais goût, mais plutôt leur utilisation. En somme, à chaque scène sa chanson! Et ce qui peut donner un certain style lorsque l'utilisation est judicieuse devient très vite exaspérant quand il y a abus. Quand est-ce que les Américains comprendront qu'il n'est pas nécessaire de nous assommer avec les derniers tubes à la mode à chaque scène? Regardez "The Crow" par exemple, je parle du premier film d'Alex Proyas bien entendu. Il y a des chansons dans le style "hard", et ça fait du bruit, mais en même temps il y a les musiques de Graeme Revell, qui donnent une ambiance particulière, mystérieuse et envoûtante, et c'est l'association de ces deux styles qui donne une couleur sonore si particulière au film, qui s'harmonise d'ailleurs parfaitement avec le style visuel de l'ensemble et avec les tourments du personnage (déchiré entre son amour brisé et son besoin de vengeance). Dans "Blade 2", mis à part les tubes à la mode, y a-t-il une seule musique? Peut-être, mais je doute que l'on puisse en faire une bande originale digne de ce nom. Et aviez-vous retenu une seule chanson marquante en sortant de la salle? Sans doute que non, car il est difficile de retenir quoique ce soit dans cette bouillie sonore! Ca a l'air de rien comme ça, les musiques, mais si le spectateur se sent assommé, il se détache. Et je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles le film manque totalement d'ambiance malgré ses qualités visuelles indéniables. Et toutes ces chansons sont symptômatiques d'une lourdeur générale, mais aussi d'un côté puéril - le bouquet étant ce plan où le clan des balourds avance pour partir à l'attaque, tous alignés, transportant tout un arsenal, et accompagnés de leur chanson virile (style "attention c'est du sérieux"). Pour résumer, "Blade 2" est un film à voir si vous attendez un défouloir à prendre au 4e degré (c'est à dire à la rigolade) ou si vous êtes sensibles à la mise en scène. Sinon, l'effet garanti est de vous provoquer un bon mal de crâne, et tenace avec ça! Je ne le recommanderais même pas aux fans de Wesley Snipes, qui n'a jamais été aussi monolythique et mégalo!

25 mars 2003
par elodie76


Blade 2 est un film

Ben ouais, un film avec un grand black super-classieux qui démastique une demi-douzaine de vampires façon manga, le tout dans un mise en scène jeu vidéo, c'est "trop". Mais de toute façon, Del Toro est -avec les Wachowsky, Sam Raimi, Paul Verhoeven, Spielberg, McTiernan,....- un des rélisateurs les plus intelligents de Hollywood. N'ayant pas découvert le cinéma d'action avec Matrix -contrairement à Luc Besson- Del Toro profite de sa contre-culture pour, non pas remaker ce qui se faisait à HK, mais pour en faire un film réellement personnel qui s'impose d'emblée comme le premier film produit par une major qui tient sur un visuel, une mise en scène, un personnage, un cadrage. En effet, le scénario de Blade 2 n'est pas son point fort, mais David Goyer -qui s'est vu refuser son script de Ghost Rider parce que trop violent (bande de crétins d'éxécutifs !!!!)-, à l'intelligence de ne pas chercher à compliquer les choses et faire un film linéaire, qui va d'un point A à un point B. Du coup, pour le réal', c'est carte blanche !! Del Toro n'hésite pas à faire des fights longs, filmés plein cadre, brutaux (traduire : jouissif), à inclure des personnages en CGI lors de mouvements de caméra complétement cintrés (cf. la scène avec les motos) et surtout, surtout, se lache sur le gore avec des monstres vraiment pas beau -qui nous change du sempiternel "vampire romantique maudit blablabla"- et se permet une scène d'autopsie absolument superbe (franchement depuis quand n'aviez vous pas trippé devant une scène comme ça sur grand écran ?). Aussi, Del Toro en profite pour iconiser Wesley Snipes et en fait un croisement entre Van Helsing (logique) et Shaft, un chasseur "hard boiled", peu loquace, charismatique, bref une authentique "gueule" que l'on ne croyait voir qu'en comic ou en jeu vidéo. Comme de bien entendu, les inluences du mexicains ne se cantonnent pas qu'a Ninja Scroll, Vampire Hunter D, Frazetta ou Swordsman mais aussi à la tragédie antique (!!!!) et avouons que ce qui aurait pû tourner au Z, en fait retourne le film pour lui donner un coté "émouvant" (c'est pas In The Mood For Love non plus, hein ??!!), avec une fin graphiquement très réussie. Après un huis-clos incroyablement émouvant et virtuose (El Espinazo Del Diablo, L'échine Du Diable -que es un fantasma ?-), Del Toro continue de nous prouver que ce n'est un stylo qui fait un film mais une caméra !!!!! Et ça, le jour où la mémère critique française l'aura compris, on pourra dire que le 21ème siècle vient en fin de commencer dans nos contrées (n'est-ce pas Catherine Breillat ?). BRING US HELLBOY!!!!!!! PS: la bad news c'est que Hellboy passe du 14 avril au 20 octobre

19 février 2004
par François H


Pas mal du tout en effet

Mais pas de quoi non plus s'extasier. Les effets spéciaux ont déjà assez vieillis, nottament avec des accélérations et sauts impossibles qui font mauvais effet aujourd'hui. Trop de numérique dans ce film quoi... Il manque aussi pas mal d'effet gore alors que le début (la projection de sang sur le mur, un des meilleurs plans du film) en augurait beaucoup, dommage. Reste l'ambiance de bonne facture, Del Toro oblige. Mais ce n'est pas du Carpenter non plus, faut pas déconner hein.

20 juillet 2007
par Hotsu


Blood Art

Avant, il y avait eu les deux Batman de Burton, Les 3 Supermen défiant l’Orient et le Blindman de Ferdinando Baldi et le mexicain Santo. Dorénavant il faudra compter avec le génial Blade 2 de Guillermo Del Toro. Complètement assumé premier degré, à bas l’ironie niaise qui pollue le cinéma actuel, ce film est réussite formelle absolue. Maîtrise des cadres, grande utilisation des espaces, et acteurs taillés dans le roc, tels sont les ingrédients de ce jouissif film d’action. Cocktail détonnant de film de vampires avec tout le gothique qui va avec et de films d’arts martiaux, ni plus ni moins. Wesley Snipes est l’un des acteurs les plus plausibles quand il s’agit de magner la savate, sa gueule carrée est parfaitement figée dans le cadre-image, et son jeu tout en décontraction lui confie une certaine stature. Autre atout de poids la présence de seconds couteaux comme Ron Perlman et Kris Kristofferson qui ont toujours leur place au rayon des freaks du cinéma d’exploitation. Et oui Donnie Yen aussi !!! Blade 2 est une ode à la défonce complètement assumée et puissamment jouissive. Dorénavant le cinéma de super héros aura une toute autre allure, Sam Raimi et Spidey en rajouteront une couche dans un style à la fois respectueux et différent, bientôt Ang Lee nous promet un géant vert à tout faire péter. En tout cas voilà un cinéaste mexicain qui sait faire le spectacle, comme Santo en son temps…

27 mai 2003
par Iron Monkey


je prefere "blade".

action non stop et effets speciaux bien réussi au menu de ce "blade 2" ou wesley snipes nous montre que ces qualités martiales sont tres moyenne .mais bon ce film vas a 200 km heure et ca passe comme si de rien n'etait. pour les spectateurs qui ne sont pas habitués au cinema hk ce film est un chef d'oeuvre, pour les autres c'est deja autre chose ,blade 2 est un bon film sans plus. donnie yen aurais du se mettre plus en evidence dans ce film et malheureusement pour nous il ne l'a pas fait(une petite scene de combats seulement) . blade 2 est pas mal mais je m'attendais a mieux. et je prefere le premier volet.

11 octobre 2002
par jeff


Bon film d'action mais ou est Donnie Yen ?

1 seconde de combat pour Donnie et puis plus rien. J'en ai encore la rage. Du reste, le film assure et les effets spéciaux sont excellents !

10 mars 2003
par Jérémy


Blade II De Guillermo Del Toro

Wesley Snipes est Blade, ou, le Daywalker, celui capable de supporter la lumière du jour. Car Blade est né mi homme mi vampire, et possède ainsi de nombreuses caractéristiques de ses congénères, dans un monde où il ne faut pas croire ce qu'on nous raconte, car les vampires existent, ils sont partout. Et Blade, noir de peau, véritable loup solitaire, les chasse à travers le monde. C'est là son ambiguïté, sa solitude, son destin tragique. Blade a su apprendre, grâce à un homme, à se nourrir et survivre sans avoir à chasser des proies; cet homme, père de substitution, lui a appris aussi à se battre, et à manier les armes, et en cela Blade excelle, personnage au croisement de toutes les influences contemporaines.

Le film commence alors que l'homme en question Wesker (Kris Kristofferson) a disparu, Blade étant à sa recherche. Parallèlement, et faisant l'ouverture du film, on découvre Nomak, à Prague, dans une banque du sang détenu par des vampires, où il est venu faire un carnage. Nomak est une autre race de vampire, un reaper, se nourrissant d'humains et de vampires. Semant la terreur chez la race en question, Damaskinos, sorte de ponte de la race, demande alors à Blade de l'aider à chasser Nomak, en s'associant à une équipe de vampires, formés pour tuer Blade. Comble, ambiguïté, doute, auquel Blade doit faire front par nécessité, car il aura besoin d'aide pour chasser Nomak.

Le film de Guillermo Del Toro est un monument d'action, soutenu d'un rythme effréné qui ne laisse jamais la place à l'anticipation. Dès lors l'ouverture passée, où Del Toro nous amène dans cette banque du sang auX contours et aux détails terrifiant, par sa lumière, ses matières, ses couleurs, le film enchaîne alors avec une métronomique parfaite dans son récit les morceaux de bravoures à la mise en scène la plus époustouflante, et les phases d'explications moteurs de cette action à venir. Rarement le film se perd, cherche des pistes a explorer qu'il laisserait en suspend du fait de son énergie débordante. Le scénario est prétexte, parfaitement assumé, pour la prétention au film d'action idéal, où le carnage, l'horreur, la sauvagerie, serait un territoire salvateur pulsionnel. Authentique film cathartique et jouissif, Blade II se complet et bénéficie de son apothéose filmique, de ses multiples morceaux créateurs d'action féroce sans jamais débordé de prétention indigeste. Les vampires explosent, Blade bondit, il est capable de réaliser dans un seul plan des prouesses inimaginable défiant toutes les lois de l'apesanteur et de l'espace filmique, et Del Toro sait mettre cela en scène avec un brio à cheval de toutes les cultures parfaitement assumés. Il joue de sa maîtrise du découpage de l'espace par le montage, voir sans par les effets numériques (Nomak bondissant sur Blade dans le combat final) avec toute la maîtrise d'un certain talent. Au confluent de genres multiples, des références de Snipes pour le cinéma de Hong Kong, et de l'animation japonaise pour Del toro, Blade est un film génétiquement modifié avec excellence.

Monument de plasticité, œuvre chromatique totale, Blade II est aussi une esthétique où le souci de la matière, son orientation, sa lumière, ses détails, fortement emprunt du gothique, se chevauchent pour donner naissance avec talent à une œuvre d'une parfaite cohérence, à un univers nocturne littéralement déconnecté. Ce voyage au bout de la nuit, c'est aussi celui d'une plus pure abstraction du temps. Le film, ne donnant que de rares indications du temps sur lequel il se déroule, se passant exclusivement de nuit, donne ainsi une impression étrange et hallucinée. Etant à la fois embarquées au pays de ces créatures de l'ombre et sur leur territoire, le parcours que l'on traverse en devient d'autant moins identifiable et balisé. Un basculement total du coté du fantastique, et d'un monde à part entière, qui lui est gré, entièrement associé à Blade.

Blade II est aussi cette hybridation, ce passage de confluences, qui fait s'entrecroiser les genres, les styles, les techniques. Le numérique côtoie la prise de vue réelle pour se confondre avec plus ou moins de perfection, mais même lorsque cette perfection n'est pas atteinte, c'est alors à un croisement vers la référence que nous avons affaire, comme lors du combat entre Blade et Nassya dans l'atelier, face aux projecteurs, où le corps de Blade, à trois mètres du sol, se distord et devient élastique, nous renvoyant ainsi au jeu vidéo. Ou encore, l'alliance du maquillage classique donnant vie et visages au Reapers, associé à l'image numérique pour démultiplier et crée ces bouches immenses avec lesquelles les Reapers mordent leur proie, deviennent une métaphore idéale des personnages. La bouche devenant le symbole d'extrapolation de ces vampires, la représentation de leur état.

Aussi, au sein de ce débordement mise en œuvre par Del Toro et son équipe, subsiste toujours un corps, un roc, immuable, à la fois mystérieux et impénétrable, celui de Blade, Wesley Snipes. Personnage secret et pourtant constant, le film lui étant entièrement dédié, le monde qui nous voyons lui appartenant, Blade est une réaction permanente, constamment pris dans l'obligation tragique qu'est la mission à laquelle sa vie est vouée. Toujours entouré par l'ennemi, obligé de se nourrir pour survivre tel un héroïnomane, il vit d'une solitude constante. Héros forcément marginal, il est une mémoire de l'ombre; Blade est celui qui traque pour que l'équilibre de ce dont il fait de moitié, l'homme, puisse survivre, sans jamais connaître la gloire. Dans Blade II l'homme est soit une proie, un traître, ou un éternel absent prisonnier de la lumière du jour.

Enfin, Blade II rencontre au-delà de ses débordements gore explosif, par la même utilisation formelle, technique, de la poésie de manière inattendue. Par-là, les explosions sauvages représentant la mort des vampires deviennent tout autre lorsqu'il s'agit de Nomak ou Nassya, la fille de Damaskinos, menant une relation ambiguë avec Blade. Nomak meurt lentement, de manière plus noble, et Nassya, à la lumière du jour pour la première fois, meurt soudainement au ralentis, son corps se désagrégeant et s'éparpillant entre les bras de Blade, cristallisant ainsi de façon sensible toute l'intensité dramatique de la situation. C'est le procédé, dans la variation, qui rend compte de sa représentation.

Au moment où l'on découvre les aventures d'un autre super héros Marvel, Spider- Man, on ne peut constater qu'avec joie que le temps qu'il nous auras fallu attendre pour enfin voir porter leurs exploits à l'écran (hormis les Batman de Burton) grâce à l'utilisation du numérique, valait la peine. Et que curieusement, celui-ci croise presque par ironie l'imagination technologique débordante que l'on pouvait voir à l'œuvre dans ces comics il y près de cinquante ans, et qui désormais est parfois l'œuvre du passé.



28 juin 2002
par Jérôme.D


MOA BLADE MOA TUER TOI

Alors alors, Blade 2, c'est un peu un film de cow boys, le porc de service des films Hollywoodiens, un remake de Lucky Luke quoi... Il y a la cavalerie (les vampires), les indiens (les zombies), et lucky luke (blade)... Au final Lucky Luke et Jolly Jumper (le vieillard et son humour a la rambo) tuent tout le monde et esperons-le, ne repartiront pas pour une autre aventure (blade 3 ??????).

27 juin 2002
par kassim al soja


Matrix avait ouvert la voie

Del Toro pose les jalons. Blade 2 constitue bien la nouvelle voie du blockbuster, en nous proposant (ce qu'avait inauguré matrix) une espèce de fusion culturelle tout en restant etonamment cohérent. Se succèdent donc tour a tour et avec une maestria incroyable des références au comics (of course), a l'anime, au jeu video, au cinéma de HK et au cinéma tout court, ce qui confère au film une impression de jamais vu, tant au niveau de la célérité que de la narration. Car en partant de cet espèce de melting pot culturel, ce sont de nouveaux principes de narration que nous impose Del Toro (habitué aussi a des récits plus académiques cf. l'excellent L'échine du diable) où la pause narrative n'a plus vraiment lieu d'etre, où chaque élément diégétique ne vise qu'à servir la dimension iconographique du film. Oubliez donc les faux prétextes des traditionnels blockbusters, ici on apprendra pas grand chose des personnages, de leur passé, si ce n'est à travers leurs actions dans le moment présent (chose que Tsui Hark avait essayé de faire dans Time and Tide). Oubliez les motivations de Reinhardt, de Nomak et cie, Del Toro joue intelligemment la carte du pur fun de blockbuster, sans s'en cacher, attitude qui se rapproche justement de l'attitude très "fuck you" de Blade. En partant d'une intrigue de blockbuster fantastique 100% action (a la Cameron sur Aliens), en multipliant les poses iconiques (voir les plans géniaux a la Frazetta, Miller ou encore l'esprit comics) combinés a une célérité ébouriffante (ciné de HK, jeu vidéo et anime, on pense ici surtout a ninja scroll) Del Toro se pose donc comme l'un de ceux qui a tout compris, face a une critique qui essaiera sans nul doute de cataloguer son film, comme l'on essaie de creuser dans du béton avec une cuillère.

25 juin 2002
par Khanheda


Blade est de retour

pour un cocktail d'action/fantastique/kung fu bien mené et bourrin à souhait (merci Ron Perlman).

13 novembre 2003
par Killdonalduck


Un film qui a du mordant !

Après un premier épisode qui constituait la première transposition réussie d'un super-héros de la maison Marvel (Superman et Batman étant édités par DC Comics) sur grand écran, notre chasseur de vampires préféré revient en force sur nos écrans, fin prêt à en découdre ! Le terme de chef d'oeuvre a été utilisé pour parler de ce film (dans la revue Mad-Movies). Cela me semble plutôt exagéré. Je dirais qu'il s'agit d'un bon film d'action et d'horreur, ce qui en ces temps de vaches maigres, est des plus appréciables. Dans ce second épisode, Blade est obligé de faire équipe avec une équipe de combattants d'élite vampires afin de combattres les faucheurs, une nouvelle race de créatures de la nuit se nourissant à la fois des vampires et des humains. Aux commandes de ce second opus, le Mexicain Guillermo del Toro distille, dès les premières minutes du film, une atmosphère morbide et inquiétante qui tranche agréablement avec la violence finalement assez soft de nombreux films d'horreur actuels. Le reste du film est à l'avenant : violent, gore, flippant, le tout baignant dans une atmosphère de fin de règne lui conférant une aura mythologique dépassant le simple stade de la série B qui déménage grave. Pour ce qui est de l'action, Blade 2 satisfera les amateurs de bastons homériques et fusillades ravageuses. Les combats à mains nues mélangent arts martiaux et ... prises de catch ! Le résultat est surprenant mais diablement jouissif : Wesley Snipes s'y connaît en arts martiaux et cela se voit ! Les empoignades sont violentes, nerveuses et admirablement chorégraphiées par Donnie Yen, qui tient également un petit rôle dans le film lui donnant l'occasion de donner un de ces monstrueux coups de pied dont il a le secret. Par contre, le montage de ces scènes est trop haché, comme trop souvent dans les films occidentaux. Point d'orgue de ces combats : un affrontement final de titans qui enterre Matrix dix pieds sous terre ! Les fusillades sont tout aussi efficaces, surtout l'affrontement entre le commando mené par Blade et leurs ennemis dans les égoûts de Prague. Surgissant par dizaines, les faucheurs se font méthodiquement décimer par nos héros. Ces faucheurs sont d'ailleurs parmi les créatures monstrueuses les plus réussies vues sur grand écran depuis un bail. Avides de sang, elles dégagent une sauvagerie et une bestialité à nous clouer sur notre fauteuil. Très cool et franchement flippant ! Bref, Blade 2, c'est du concentré d'action presque non-stop et de gore, un mix inégal mais attachant entre le cinéma d'horreur esthétisant à l'européenne (la photo du film et les décors sont magnifiques), les comic-books américains et le cinéma d'arts martiaux asiatique.

19 juin 2002
par Mad Mat


Yaaaaaaaaaaooooooooouuuuuuuuuuuhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!

Cette fois ci je vais faire une critique brève... Blade 2 c'est de la balle !!! Sans aucun doute le meilleur film occidental sous influence hk ,qui écrase sans mal les pourtants réjouissants (mais bancals)Matrix et Le pacte des loups. 1h55 de pur fun encore plus speed et jouissif que Versus ,bourré d' éclairages de mouvements de caméra et de plans iconiques térrassants. P....ain !!! En plus des scènes d' action apocalyptiques (le combat final dans le pur style comic book),le film contient des pasages de pure poésie...aaarrrggghhhh ,Blade 2,quel pied !!! Bon,je me calme.Difficile de ne pas se laisser emporter quand on parle d' un tel film. Blade 2 ,L' échine du diable :Del Toro is god !

02 août 2002
par SanjurOn


Très bonne sequelle

Guillermo del Toro reussit à rester dans l'ambiance du premier épisode tout en en inclus son univers avec beaucoup de talents. J'ai cependant une nette préférence pour le premier Blade.
Et puis le fait que Donnie Yuen fasse juste une petite apparition m'a un peu frusté.

22 avril 2008
par Sifu Tetsuo


Totale réussite : darker, stronger, harder !!!

Agréable surprise que ce Blade 2. Dès le début, pas de blague et pas le temps pour en faire, la situation est critique. En créant des super méchants, le réalisateur permet à Wesley Snipes d'incarner pleinement le rôle de sa vie. Les scènes d'action sont clairement filmées, certains combats au corps à corps (nottament dans l'égout) font penser à du pur Tekken, ce qui n'est pas pour me déplaire. Assurément, un des meilleurs divertissements US depuis Ocean's Eleven et X-Men.

10 décembre 2002
par tagolo


Une tuerie!

De Guillermo Del Toro je n'avais vu que "Mimic" qui ne m'avait pas laissé un grand souvenir. Mais là le bonhomme est en forme et on se prend une claque comme on en prend que trop rarement. On rentre dans l'action speed et brutale dès le début pour ne plus en sortir et finir sur un combat final grandiose. L'estétique est très travaillée et la nouvelle race de vampire a franchement de la gueule. Petit bémol pour les explosions de vampires qui ne sont pas très bien faites à mon goût et qui sont un peu répétitives (mais y en a tellement qui crève que c'est un peu normal!). Le scénario est d'une banalité à toute épreuve (un point commun avec la plupart des films HK!) et les révélations du genre "...je ne vous avez pas tout dit!" et "c'est lui le traître!" ne sont plus des révélations car tout le monde les a vu venir à 4 Kms! Mais on s'en fout car on est venu voir des vampires se faire dézinguer, et question de ça y'a pas à ce plaindre. Les acteurs sont plutôt bon dans leur rôle et le casting de gueules et très réussi. Pour conclure, blade est un film jouissif qui va à 100 à l'heure et qui ne s'éssouffle pas. Vivement HellBoy.

23 juin 2002
par tomsifu


Pas mal du tout.

Mis à part le cruel manque d'acteur asiatique car même avec l'un des plus grands chorégraphes du monde, Wesley Snipe ne vaut pas un Jet Li... , dans l'ensemble, la sauce prend bien. Le scenario tient la route et les effet spéciaux sont très réussis.

18 juin 2002
par Viviman


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