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moyenne
3.42/5

Blame !

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 2.85/5

vos avis

6 critiques: 4.5/5

visiteurnote
Badack 4.75
Chang La Rage 3.5
ela 5
Hojo 4.5
Keutof 4.75
Thellis 5
vivinch 4.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Enfin un autre manga Cyberpunk

C'est vrais que ce manga peut être dérroutant. Le premier volet en particulier est presque incomprhensible: les scenes de violence sont omniprésentes tandis que les dialogues rarement apparaissent. On devine que Killy doit être un chasseur de genes qui a une mission a acomplir. Cette mission est un mistère qui est dévoilé très lentement, ce qui peut énerver les lecteurs trop impacients. Killy se déplace dans un univers où tout parrait mort, où les quelques humains survivants assaient de subsisiter dans une gigantesque structure composée de milliers d'étages. L'intelligence artificielle semble avoir pris le dessu, et parfois on ce demande comment quelqu'un peut il survivre dans cet univers ( Killy ce fait bastoner chaque fois qu'on tourne la page) infésté de robots sanguinaires. Le silence est un element important dans ce manga: il alourdit la sensation de mort qui reigne partout et garde le mistère sur la mission de Killy. Dans le premières parties on dirrait même qu'il avance sans aucun but, tellement il semble déprimé. Tout ceci est eveloppé par le talent de déssinateur de Nihei qui fait les meilleurs scénarios que j'ais jamais vu dans un manga. En résumé, on se trouve devant un des rares mangas cyberpunk qui arrivent en Europe et d'une originalité incroyable. Mais sans doute pas pour tous les gouts.

08 septembre 2001
par Badack


Pan pan boum boum, dans tes dents!

Sachant que j'ai lu ce manga il y a 2 ans (voir 2 ans et demi) ma critique est basée sur mes souvenirs, et n'est donc pas pleinement objective. On pourrait croire qu'il y a un scénario dans ce manga, étant donné les discussions pleines de sous entendus des protagonistes, les chuchotements lourds de sens, et la marche sans fin du héros. Mais après avoir lu 7 ou 8 volumes, et n'avoir toujours rien appris de concret, j'émets quelques doutes. Ce qui fait que les enjeux sont difficilement saisissables, et l'implication assez minime. A l'époque j'avais fait une interprétation que j'ai oubliée, mais je ne crois pas avoir réellement saisi de quoi il était question. Malgré tout, le style graphique de l'auteur est assez prenant. A la fois épuré, et très riche, l'univers créé est assez envoutant, les décors très impressionnants rendraient probablement très bien à l'écran, et les massacres dont one comprend pas la cause restent jouissif. Donc on suit avec intérêt en espérant finir par comprendre, puis on finit par un peu décrocher et à contempler avec moins d'attention, frappé par la redondance du récit et des situations. Peut être que la fin apporte un éclairage salvateur, mais si on n'arrive pas à suivre jusqu'à la fin, comment le savoir? Loin d'être inoubliable pour moi, reste un manga surprenant, intéressant graphiquement et stylistiquement, qui laisse présager de futures oeuvres plus abouties.

23 juin 2004
par Chang La Rage


Blame : le manga que l'on attendait...

Atchoum a été dur avec Blame... trop dur même, car il a beau être très difficilement accessible, il n'en reste pas moins très intéressant et passionant. Tout d'abord le dessin est magnifique, d'un rare détail, avec certaines planches (notamment celles en couleur au début de chaque tome sauf le premier) qui font penser à du Enki Bilal... je vous laisse juge de la référence... Le scénario, quant à lui, est sublime, et d'une profondeur qui force le respect, par contre il est sûr que sa compréhension nécessite un minimum de concentration... et c'est là que je veux en venir : la violence n'est en aucun cas gratuite, ce serait une erreur de le croire. Elle est certes présente, voire même très présente, mais elle sert l'action, et instaure une atmophère malsaine et inquiétante qui fait le "charme" de la série. Ce qui a pu rebuter les lecteurs est l'apparente opacité du scénarion, faisant douter même quant à sa réelle existence... et oui ! Le scénarion est très bien ficelé, sait se découvrir peu à peu sans gâcher le suspens, et certains passages provoquent force admiration tellement l'histoire devient subtil et complexe, mais toujours extraordinairement cohérente et passionante. Pour conclure, ne vous laissez pas rebuter par la complexité de ce manga cyber-punk, l'immersion ne se fera pas sans risques mais restera inoubliable. Pour toutes questions sur certains passages non compris, n'hésitez pas à écrire à keutof@yahoo.fr, je répondrai à toute question sur l'analyse du manga. Et si vous voyez ce manga dans une librairie, jetez-vous dessus !

13 décembre 2000
par Keutof


Cauchemar vertical

La grande force du manga Blame réside justement dans la confusion de ce qu'il raconte. Tome après tome, on est enfermé dans cet univers claustrophobique dont les béligérants usent d'un dialecte informatisant (allégorie ou incarnation futuriste?). Ne cessant de se déplacés vers le haut, les personnages cherchent semble-t-il depuis très longtemps quelque chose dont ils ne savent plus quoi. Alors, oui, c'est confus, mais c'es là que la force du récit réside. Le trait de génie serait de voir le manga se terminé dans 30 volume sur la même image que commence le premier tome!

08 septembre 2002
par Thellis


Minimalisme et trip de l'errance...

Si Blame en décourage quelques-uns à cause du flou de son scénar et de l'apparente absurdité de son cheminement, je trouve au contraire que son côté errance sans fin et sans but colle bien à la mentalité et la philosophie asiatiques du "cycle", d'un homme perdu dans l'infini. Si y en a d'autres qui sont aussi rebutés par le soi-disant "gore", faut dire qu'il y a peut-être différents moyens de mettre en scène la violence mais aussi et surtout de la ressentir. Dans cet esprit la violence de Blame n'est pas stérile et se rapproche plus de l'esthétisme trash de l'habitant de l'infini que de la débauche un peu délire et gratuite (beaucoup?) des derniers tomes de bastard. Ca me fait 'achement mal qu'il y en ait qui jugent la valeur d'un scénar à son évolution et qui placeraient peut-être un scénar de vieux nanar ricain, prévisible mais qui évolue, au-dessus d'un scénar qui n'évolue pas, mais où on sait jamais où on va réellement. Dans cet esprit je préfère même le début de Blame au développements scénaristiques qui suivent, parce qu'à ce moment-là Nihei jouait pleinement sur le minimalisme pour se concentrer sur une atmosphère, enfermer le lecteur dans un univers glauque, fascinant et impitoyable. Les tomes 5 et 6 en particulier m'ont déçu, parce qu'ils mettent en jeu trop de persos "permanents" qui font que l'atmosphére, d'abord centrée sur la figure solitaire -et seule survivante- de Killy, va se disperser et s'encombrer au détriment même de la puissance évocatrice du manga. Alors avis à ceux que Blame rebute: laissez-vous entraîner dans son monde d'errance sans vous encombrer des sempiternels ressorts scénaristiques, et préférez vous perdre tout simplement dans son univers froid, gigantesque et solitaire qui inaugure avec Noise (du même auteur) un nouveau genre de cyberpunk.

16 mai 2002
par vivinch


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