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La Mort en ligne

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 1.82/5

vos avis

32 critiques: 2.72/5

visiteurnote
abuzeur 1.5
againdek 3.5
Anel-kun 3
antigone 3
Bama Dillert 1
Bastian Meiresonne 3.5
Chip E 2
cityhunter 2.75
DarK ChoueTTe 3.5
Duncan 3.5
el sinior canard 2.75
Fred30 1.5
Fusako 3.5
geez 3
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jeff_strike 2
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Kokoro 4
loicaf750 2.5
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Omerieux 2.75
osdohtem 1.5
Phildu62 2
Pikul 2.5
Samehada 3.75
Scalp 3
Simon VD 2.25
steed 3
Titeuf@ 3.75
Tred 2.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Docomo vous propose son forfait "100 idées clefs en main pour un sous-(d)Ring"

One Missed Call est un sous-Ring réalisé par un Takashi Miike qu'on a connu plus inspiré, moins avare d'idées (il les remplace ici par celles des autres) et dont le prétexte reprend la "légende urbaine" nipponne des téléphones portables qui vous tuent lorsque vous vous appelez vous-même (!) L'incohérence du scénario ne lésinant pas sur les retournements grossiers, les invraisemblances patentes et les répliques grandiloquentes (mention spéciale au "il y a plusieurs cieux", bel exemple de tie-in commercial avec l'habituel générique de fin chanté annoné par l'une des idoles pop interchangeables du moment) combinées au jeu d'acteurs (?) bien médiocre, malgré les deux ou trois petites touches Miikesques -les scènes du show TV sont à sauver- (noyées sous le vernis -comparativement-"grand budget" du film de commande), font sombrer ce film et son intrigue téléphonée dans la catégorie nanard du dimanche à louer au vidéomatic du coin, et déguster entre deux renvois et de vagues relents de pizza (les uns appelant les autres). Sans regrets car je n'attendais rien de cet objet commercial sans âme, un peu comme un kit universal mobile. En prime, Miike nous inflige son habituel dépassement de forfait, puisqu'il nous fait subir pas moins d'1h50 de hurlements d'étudiantes et de "chakumelo": ca fait cher du pitch "sms"...

14 mars 2005
par abuzeur


Souvenirs mortels

Pur film de commande des studios de la Kadokawa pour surfer sur la vague des post-"Ring", "One missed call" transcende tout de même les nombreux autres émules par une vraie réflexion et une fin quasi surréaliste. Curieux, comment Miike change carrément de style en signant une œuvre de commande: s'inspirant clairement de la mise en scène de ses prédécesseurs, il en démultiplie également angles de vue et dynamise le rythme. Très certainement dû au plus grand budget et temps de tournage, sa mise en scène s'en retrouve dynamisée…mais également plus anodine. Quant à l'histoire, il semble tout d'abord reprendre les chemins ultrabalisés du "Ring"-alike, avant d'apposer une empreinte bien plus personnelle. Si l'épisode de la retransmission télévisuelle est sympathique, il reste quand même assez anodin et très peu dénonciateur d'un véritable phénomène – en tout cas, ce passage aurait pu être bien plus travaillé / élargi. Ce n'est véritablement que dans la dernière partie, que Miike innove dans le genre. Alors que tout semble indiquer un dénouement des plus classiques (l'explication de la rancœur du fantôme), Miike dévie tout d'abord vers une scène franchement terrifiante (l'hôpital désaffecté) avant de terminer sur une note franchement onirique. Le fantôme n'est finalement moins une personne, qu'un profond ressentiment de rancœur motivé par un traumatisme profondément enfoui. Et la vengeance non pas celle d'une personne… Plus récemment, l'excellent "Slit-Mouthed Woman" avait traité d'un sujet similaire – d'ailleurs toujours en rapport avec l'abus sur enfants. "Il y a autant de cieux, que d'individus sur terre" fait remarquer un personnage en cours du film – et le long-métrage se terminant sur un ciel bleu traversé par quelques nuages. Une intéressante variation d'un filon ultra éprouvé, qui ne peut prétendre à al classe d'un "Nightmare Detective" franchement personnel, mais se place largement au-dessus de l'innombrable lot d'œuvres de même genre.

16 juin 2007
par Bastian Meiresonne


Histoires de fantômes nippons

Si Miike possède l’insatiable capacité d’innover sans cesse dans son répertoire, il le fait avec un bonheur inégal. Avec One Missed Call, il s’attaque au phénomène asiatique du « ghost movie » en pillant maints éléments narratifs de trois films en particulier, à savoir Ring, The Grudge et Dark Water (on pourrait encore citer l'inspiration de Destination Finale dans le même canevas de suspense). Certes, la réalisation – irréprochable, techniquement – demeure sans doute à ce jour l’une des plus soignées, l'une des plus élégantes de l’auteur de Dead or Alive, avec à la clé une photo aux petits oignons. Hélas, ceci ne suffit pas – toujours – à nous captiver, car après une première demi-heure soutenue quoique sans grande surprise, le tempo sombre dans une léthargie achevée et le récit patine inlassablement dans le vide. L’autre écueil réside dans le fait que Miike n’est pas Hideo Nakata, et il lui est nettement plus difficile d’instaurer un véritable climat d’angoisse à l'inverse de celui-là. Toutefois, La Mort en Ligne ne démérite pas à 100% sur ce point puisqu’il réserve de but en blanc vingt-cinq dernières minutes en roue libre dans lesquelles quelques scènes-chocs plutôt impressionnantes viennent relever la sauce. Ce parti pris rappelle d'ailleurs le dénouement d’un certain Audition (un des chefs-d’œuvre du réalisateur), dans le sens où la mécanique de l'intrigue se disloque pour faire perdre – d'une façon relativement ingénieuse – au spectateur ses principaux repères. Une compensation satisfaisante mais qui ne suffit pas à hisser ce métrage au rang d’un Miike majeur. En conclusion, un film assez brillant du point de vue esthétique mais dont le manque de vigueur et de réelles audaces déçoit forcément, surtout de la part d’un cinéaste aussi gratiné.

11 mai 2006
par Chip E


Votre crédit est de...

Miike se met à la "mode" des films de fantômes vengeurs. Pendant le premières dizaines de minutes, je me suis dit que j'allais encore avoir affaire à un Ring-like ennuyeux. Certes, c'est bien de Ring-like qu'il s'agit, mais si le scenario et le cheminement sont classiques (par rapport au genre) -quoique le concept utilisé soit sympathique-, ça reste sacrément efficace. Les acteurs sont tous très justes, et Shibasaki Kou (la biatch de Battle royale) en personnage principal, se révèle assez douée. Miike, pour ce film, rentre dans le moule, mais le fait de bien belle manière, et on note quelques jolis plans et scènes. Pas original donc, mais suffisamment réussi sur toute la ligne (sauf peut-être quelques minutes de trop..et encore) pour faire plaisir parmis la vague de films du genre insipides. Bonus : l'entêtante mélodie qui parcourt le film à plusieurs reprises.

15 février 2005
par DarK ChoueTTe


Je raccroche chérie, ça va couper!

Enfin!!!! Je commencais à desesperer!! Plus moyen de trouver un film d'horreur asiatique interessant!!! Après la mediocrité chronique de titres tels que Into The Mirror, Face ou bien encore Dead Friend / Ghost, One Missed Call vient faire oublier les films precemment cités! Le pitch: différentes adolescentes reçoivent des appels étranges sur leur portable: elle reçoivent des messages d'elles-mêmes situé dans un futur très proche, messages annonciateurs de leur mort... Oui d'accord, ce n'est pas très original (remplacez la cassette video de Ring par un telephone portable) mais c'est diablement efficace et très bien emballé par un Takeshi Miike enfin capable de faire un bon film!! Bien réalisé, bien cadré et bien photographié, One Missed Call aurait pu être très reussi s'il avait été un peu moins long... Le film possède 2 / 3 scènes particulièrement flippantes et un humour noir très sympa. En bref, du ciné d'horreur asiatique comme je les aime et comme je craignais de ne plus en voir!!

11 octobre 2004
par Duncan


Mais où est donc passé le grand Takashi Miike??!!

Disons le tout de suite, ce film n' a rien de ce qui fait l'essence même des oeuvres de ce réalisateur atypique, pas une goutte de folie, pas une scène choc comme il sait nous les servir habituellement... Non,rien de tout ça. Au final on se retrouve avec un petit film sympa, un scénario qui laissait présager plus:le téléphone sonne, si vous ne décrochez pas, un message apparait sur votre messagerie,il s'agit de la dernière phrase que vous allez prononcer avant de mourir suivi de la date et de l'heure. Mais le principal défaut du film est de s'enfoncer dans l'inévitable histoire de fantome vengeur qui ne vous foutera pas la paix tant que les causes de sa mort resteront troubles.Dommage car j'en attendais beaucoup plus...

04 décembre 2004
par el sinior canard


Figures imposées

Cinq ans après le début de la vague, un énième avatar de la saga RING… sauf que le seul nom de Takashi MIIKE au générique ne peut que susciter la curiosité des habitués de ce dingue de cinéma. Si son CHAKUSHIN ARI est dans la continuation directe de ses prédécesseurs à succès, force est de reconnaître que MIIKE s’en sort plus que bien en voulant se frotter au cinéma purement commercial. La mise en scène rythmée est d’une redoutable efficacité, ne laissant jamais l’ennui s’installer, mais surtout en distillant une angoisse soutenue tout au long d’un scénario multipliant les emprunts jubilatoires. RING pour le thème de base des fantômes meurtriers, PHONE pur le gimmick du portable remplaçant la VHS dépassée comme vecteur de propagation du « virus » mortel, JU ON pour les fantômes dans les placards et les douloureux déplacements osseux, DARK WATER pour le rapport mère fille et son sacrifice inversé, MIIKE s’en donne à cœur joie. Mais c’est bien vers la fillette disparue du film humide de NAKATA qu’il faut chercher la plus proche parenté cinématographique. Le réalisateur s’intéressant souvent à l’enfance, il aborde là l’enfance abusée et ses traumatismes sur le comportement des adultes. C’est la partie la plus intéressante du film, là ou le clin d’œil est dépassé par un fond plus sombre car plus réaliste, ou pointe une certaine émotion. . Parfaitement intégrée au reste, elle enrichit un script puisant à toutes les sources. Mais un autre grand moment reste la séquence d’émission en direct : la critique de la télé réalité y devient virulente dans un crescendo d’horreur très bien amené. En parallèle de l’indifférence d’une société gavée d’images mais ne pouvant plus communiquer qu’au travers de portables, dernière extension humaine en date… Ces téléphones cellulaires omniprésents finissent d’ailleurs par devenir angoissants par eux-mêmes. En fait, on se demande si Takashi MIIKE n’est pas meilleur lorsqu’il est retenu par toutes les contraintes du cinéma mainstream ? Comme pour AUDITION, autre film soigné malgré son sujet bien barré, LA MORT EN LIGNE arrive à se jouer des codes et des obligations, pour mieux plonger dans les thèmes chers au cinéaste.. Réussissant ces figures imposées, il démontre une subtilité et une inventivité reléguant une bonne partie de ses productions indépendantes au rang de potacheries scato lamentables (VISITOR Q), de pensum intello illisible (IZO) ou de très amusants mais anecdotiques Yakuza-Eiga (les trois DEAD or ALIVE)… Qu’importe alors les dialogues peu convaincants et une fin trop ouverte pour ne pas être à la limite de l’incohérence. On retiendra par contre la sobriété de l’interprétation malgré d’inévitables cris de terreur hystérique. En instaurant dés le départ cette ambiance délétère qui ne s’étiolera jamais, MIIKE réalise finalement un parfait film de genre, prouvant une fois de plus son savoir-faire paradoxal et sa capacité à rebondir là ou on ne l’attendait pas.

01 octobre 2005
par Kokoro


Miike : première déception.

Très grosse déception. C'est le premier Miike "normal" que je vois, ce n'est qu'un film d'horreur parmi tant d'autres. Par moment, je me suis vraiment ennuyé. Certes, il y a quelques scènes bien, voir très bien, mais pas de quoi faire un film de pratiquement deux heures. Heureusement, qu'il y a le passage de l'hôpital abandonné, sinon je crois que j'aurais mis 0,5/5.

23 septembre 2005
par loicaf750


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