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Challenge of the Lady Ninja

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 1.75/5

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1 critiques: 2.75/5



drélium 1.75 Gros, gros, gros............. Gros nanar.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Gros, gros, gros............. Gros nanar.

ça fait bien longtemps que je n'étais pas tombé sur un kung fu fauché aussi superbement constellé de purs instants nanars à mourir de rire. C'est Lee Tso Nam, réalisateur de kung fu de troisième zone à placer entre un Godfrey Ho et un Robert Tai, d'ailleurs ami de ce dernier avec qui il a tout de même réalisé l'excellent Shaolin Vs Lama, qui se charge d'utiliser la franchise Chinese Super Ninjas, l'ultime bisserie de Chang Cheh, pour ramasser les miettes et pondre un kung fu pro-ninjette extrêmement mauvais et de profondis mais hallucinatoire à plus d'un titre.

Je croyais avoir vu le costume de Robert Tai le plus ridicule jamais osé avec l'empereur Lu Ping de Incredible Kung Fu Mission et sa prestation de bad guy la plus piteuse avec son rôle dans Secret Rivals 3, c'était sans compter sur Yamamoto, le bras droit japonais monolithique qu'il incarne ici-même. Habillé en gladiateur fauché post apocalyptique, rasé et bardé d'extravagants faux tatouages bleutés sur les sourcils et d'un scorpion qui s'étale sur l'ensemble de son crâne, il campe ce vilain japonais avec un charisme digne d'un poisson pané. A la vision de l'ensemble, une question cruciale vient aussi irémédiablement aux lèvres : mais que vient faire Chen Kuan Tai dans cette galère ?! On peut légitimement penser que comme beaucoup de stars Shaw déchus de cette période, il se retrouve à errer dans des kung fus taiwanais fauchés, un peu à l'image de Ti Lung dans Ninja in a deadly trap.

Passons au film, kung fu bouseux dans les grandes lignes, la chose offre pourtant des scènes absolument hilarantes. Elsa Yeung, super ninjette du jour, termine sa formation par quelques épreuves déjà bien grattinées. Elle se sort de l'une d'elle en utilisant la technique de tourniquet de Wonder Woman qui la métamorphose en naïade légèrement vêtue d'un ensemble rosé comprenant deux pièces rikiki et un voile transparent, alors qu'elle continue à tourner sur elle-même bardée d'un sourire niais collector qui fait vite fondre les ninjas en charge de l'attaquer. Juste avant cette suite d'épreuves, le père de la demoiselle s'est fait assassiner par une troupe de vilains en s'infiltrant sur la musique de Mad Max 2 dans la villa bien gardée de son neveu (Chen Kuan Tai donc), parrain infâme présenté lui sur le thème principal de Dark Vador...

Bien décidée à venger son père en tuant son mari (et oui, suivez je vous prie, le méchant Chen Kuan Tai n'est autre que le mari de Elsa Yeung dans le film), notre ninjette va recruter un ban de thons motivés prêts à arborer les bikinis les plus immondes jamais créés. C'est l'heure d'un entraînement à pisser de rire qui n'a en fait qu'un seul objectif ... : du plan maillot ! Exercice de souplesse, étirage en tout sens, bataille dans la boue et j'en passe, tout n'existe que pour allécher le chaud campagnard en quête d'action sexy.

Dès lors, avec un bon panel de techniques ninjas (disparitions, envolées de mannequins foireuses, ninja souterrain, démultiplication, etc), les femelles, piteuses actrices mais bien motivées, vont s'enchaîner les 4 bras droits séparément avec un piège complètement nanar réservé pour chacun, pour terminer par Chen Kuan Tai. Avant que la deuxième partie du film beaucoup plus sérieuse, je dirais même, tentant le twist alambiqué suspensatoire ne déboule, la première partie se rapprocherait presque d'un Max Pécas, largement vouée à montrer des fesses, des entre jambes et de la poitrine au milieu d'un semblant d'action bisseuse.

Je ne peux terminer sans vous livrer le best of des techniques d'anéantissement de bras droit : le bovin Yeung Hung se fait coincer dans une maison de passe, mordu au cou par une dentition "Joey Starr like" empoisonnée après que l'assassine ait vainement tenté le thé empoisonné, puis le rouge à lèvres empoisonné sans succès puisque Yeung Hung armé d'un fouet ne cherche qu'une chose : sa séance sado maso ! Notons pour finir la vilaine sky loubarde (tenue latex noire shiny) prise au piège par notre ninjette en chef qui s'échappe dans la maison d'à côté où, ohhh miracle !!, un ring sur lequel se déverse une nappe d'huile bien collante va permettre un deuxième combat en maillots de bain moulants, et là c'est du grand art !!!!!!!!! Elsa Yeung porte un incroyable maillot de bain une pièce couleur chair décoré de magnifiques mains à plat qui couvrent harmonieusement ses 4 parties intimes. Les deux enragées se crêpent généreusement le chignon dans une joutte qui n'a plus rien à voir avec du kung fu... Mais dieu que c'est beau.
Je vous ménage le final et sa technique de ninja souterrain inédite. ;)

Bref, c'est grand royal minable avec beaucoup de parlotte évidemment, de l'action ninja bouseuse qui fait malgré tout plaisir, et surtout une orientation évidente vers un maximum de scènes sensées sexy qui m'ont personnellement tordues en deux.

11 avril 2006
par drélium


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