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Le Chien de mon Patron

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popoyo 3.25


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Une vie de chien

Rumiko Takahashi est connue du public pour ses manga fleuves comme Ranma ½ (38 volumes) ou encore Inu Yasha, qui compte déjà plus de 40 volumes au Japon. Le chien de mon patron est à l’opposé de cette tendance puisqu’il s’agit d’un one-shot, c’est-à-dire d’un manga qui ne compte qu’un seul tome. Exit donc les récits interminables et place à une histoire plus courte, ou plutôt à des histoires car ce manga est en fait un recueil de 6 nouvelles dont l’une est à l’origine du titre de l’œuvre. Dès le premier contact, on reconnaît le coup de crayon de la mangaka, notamment au niveau du chara-design. Les personnages ressemblent en effet beaucoup à ceux que l’on croise dans d’autre manga de l’auteur. Par exemple, l’héroïne de la troisième nouvelle à la même bouille que Akane dans Ranma ½. Pas de surprise donc à ce niveau, ceux qui aiment habituellement les dessins simples mais néanmoins très expressifs de Rumiko Takahashi seront satisfaits. Plus surprenant semble être le contenu de ces différentes nouvelles. Rumiko Takahashi propose souvent dans ses manga des univers décalés, peuplés de personnages tous plus farfelus les uns que les autres (Lamu, Ranma ½) et où le fantastique occupe une place importance (Inu Yasha). Au contraire, dans Le chien de mon patron, les histoires sont encrées dans le réel, le lecteur étant invité à suivre le combat de japonais tout ce qu’il y a de plus ordinaire face aux difficultés de la vie. L’une des nouvelles s’attarde ainsi sur le cas d’une adolescente qui soupçonne ses parents de vouloir commettre un suicide familial. Dans une autre nouvelle, il est question d’un salaryman muté à l’autre bout du Japon mais que sa famille refuse de suivre. La mangaka s’attaque à des sujets de société, donc sérieux. Cependant, quelques pages suffisent pour nuancer ce jugement. Les situations virent en effet souvent au cocasse, le tout agrémenté de petites touches humoristiques qui apportent un véritable plus. Les personnages, dans leur malheur, en sont d’autant plus attachants et touchants. Ainsi, alors que Le chien de mon patron aurait pu être un manga ennuyeux car se prenant trop au sérieux, on obtient une œuvre rafraîchissante. C’est là tout le savoir-faire de Rumiko Takahasi : elle sait traiter avec légèreté des sujets assez tragiques. Ceci dit, Le chien de mon patron ne peut prétende à faire partie de ces manga qui marquent dans la mesure où les histoires proposées, bien qu’agréables à lire, n’en demeurent pas moins anecdotiques. D’autre part, la portée d’un one-shot est limité car sa lecture ne s’inscrit pas dans le temps. Kogure et les autres personnages dont on fait la rencontre sont bien sympathiques mais il leur est difficile de laisser un souvenir impérissable en seulement une trentaine de pages. Au final, si le manga est plaisant à lire, on l’oubli assez vite.

21 juillet 2007
par popoyo


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