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Choeur de Tokyo

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3/5

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7 critiques: 3.32/5



Ghost Dog 2.5 La crise
Ordell Robbie 3.5 The Kids
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


La crise

Autant le dire tout de suite, les films muets sans accompagnement musical, j'ai un peu du mal, et comme devant Gosses de Tokyo, j'ai régulièrement décroché devant Choeur de Tokyo. Cet Ozu datant de 1931 n'est pourtant pas dénué d'intérêt : il évoque avec sensibilité les conséquences de la crise de 1929 au Japon, avec le destin de ce père de famille qui collectionne les petits boulots pour subvenir aux besoins de ses enfants. Le ton utilisé est celui de la comédie douce-amère, mêlant quelques gags bien sentis avec des scènes jouant davantage sur l'émotion. Si le style d'Ozu ne s'avère pas encore très affirmé, Choeur de Tokyo pose déjà les jalons thématiques d'une immense carrière.

17 mars 2008
par Ghost Dog




The Kids

A l'instar de bien des Ozu muets, Choeur de Tokyo est sous l'influence pas encore totalement réappropriée du cinéma hollywoodien de son temps. Le film réussit cependant à incarner une sorte de petit frère de sa réussite de l'année suivante, le superbe Gosses de Tokyo. Les kids justement jouent déjà ici un rôle primordial dans la qualité burlesque de l'oeuvre... Ozu parvient déjà à tirer d'eux des prestations formidablement spontanées et leur naïveté touchante contribue à rendre mémorables certains moments du film. Ils font partie intégrante de sa qualité burlesque dans des scènes au comique de situation faisant son petit effet. Le gag, Ozu réussit aussi parfois à le créer par la mise en scène en usant à bon escient du travelling et du gros plan. Partant du simple pastiche hollywoodien avec fraicheur d'époque en option, Ozu finit par amener son film vers l'esquisse d'un tableau de figures de petits-bourgeois cherchant à joindre les deux bouts en période de récession économique. A défaut d'être grand, tout ceci emporte le morceau par ce parfum d'époque naïf tranchant si délicieusement avec un certain cynisme du cinéma contemporain.



03 juillet 2006
par Ordell Robbie


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