ma note
-/5

Cinderella and Her Little Angels

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

vos avis

1 critiques: 2/5



Anel 3
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Dans Cinderella and Her Little Angels, Peter Chen interprète un tailleur timide et peu sûr de lui. Secrètement il aime Lin Dai, mais incapable de lui révéler ses sentiments, il déplace son amour vers l'un des ses mannequins de plastique qui ressemble étrangement à la femme de ses rêves, malgré les railleries de ses collègues. Lin Dai travaille quant à elle dans l'atelier de coûture d'un orphelinat qui menace de tomber en ruine. Pour payer les réparations, elle accepte de devenir mannequin malgré le refus de la propriétaire.

Tong Wong, dont la première mise en scène avait été Notorious Woman, co-réalisé par Evan Yang en 1953, à la Liberty Film Company, a par la suite barroudé de studio en studio avant de réaliser en 1959 Her Tender Heart pour la MP & GI. Cinderella and Her Little Angels est son deuxième métrage pour le studio. Quant à Lin Dai, elle retrouve ici le studio, pour lequel elle alternait les productions avec la Shaw Film depuis le milieu des années 50. Rappelons que l'année précédente, en 1958, elle était à l'affiche de Diau Charn de Li Han Hsiang.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Tong Wong se montre moins glamour que certains de ses contemporains. Pour une comédie romantique, le film se montre meme assez peu charmant. La société a beau s'occidentaliser, le monde est malgré tout en proie aux problèmes et le film évoque bien les soucis de servitudes de l'époque. Le labeur dans l'atelier de coûture n'évite cependant pas le travail en chantant avec le sourire.

D'une facture correcte, le film touche tout particulièrement grâce à la sympathie que l'on éprouve pour Peter Chen, assez pathétique. Le personnage pourra nous rappeller celui de Tony Leung Chiu Wai dans Chungking Express, un peu rêveur. Je me demande même s'il n'a pas inspiré d'autres personnages chez Wong Kar Wai (dans The Hand par exemple). Les scènes de fantasmagories sont parfois assez inspirées, notament des comédies musicales classiques américaines.

On pourra regretter une certaine naïveté d'ensemble, mais au moins le film n'en oublie pas son sujet, et c'est peut-être sa principale réussite.

22 février 2014
par Anel


achat
info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio