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Crying Freeman

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les avis de Cinemasie

12 critiques: 2.58/5

vos avis

47 critiques: 3.39/5



==^..^== 2.25 De l'animation à la fiction
Alain 3
Arno Ching-wan 3.75 Série B décomplexée, action phénoménale, BO monstrueuse !
drélium 2.75 quelques bons passages mais une froideur extrême, une histoire insipide et de m...
François 3 Un film hommage très bien fait, mais un peu vide
Ghost Dog 3.25 Dans un esprit très BD, un premier film français convaincant.
Ikari Gendo 3.5 Visuellement excellent, mais un peu vide
Junta 3.5 Bon film avant une fin à la Rambo (ou Commando, au choix) qui tranche trop.
Marc G. 0 Creux, moche et prétentieux
MLF 2.5
Ordell Robbie 2 Film hommage souffrant déjà d'influences mal digérées
Xavier Chanoine 1.5 Série B de facture médiocre. Style impersonnel
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


De l'animation à la fiction

De plus en plus de héros de comics sont adaptés en film alors pourquoi pas essayer avec un manga. Souvent c'est le succès de l'histoire originale qui a attiré les spectateurs et parfois aussi la qualité du film. Ici je dirais que se sont surtout les effets spéciaux et les combats qui présentent le plus d'intérêt, l'histoire en elle-même reste vraiment trop vide. Je rangerait donc le film dans la catégorie "pour les fans" plutôt que "grand public".



31 juillet 2002
par ==^..^==




Un film hommage très bien fait, mais un peu vide

Crying Freeman est un film hommage, c'est évident. Hommage au cinéma asiatique dans son ensemble, que ce soit les films d'époques (combat de sabre dans un décor très naturel) ou les polars récents (gunfights). On mixe influence japonaise (manga, sabre) et HKgaise (gunfight, réalisation), on ajoute une touche occidentale (acteurs de tous horizons, musique hybride). C'est sympathique à voir, mais il manque la touche personnelle qu'aura ensuite Le Pacte des Loups.

On peut pourtant profiter de Dacascos très bien utilisé (càd en le faisant peu parler), du toujours très antipathique Tcheky Karyo (il fait très bien le personnage ni blanc ni noir) ou encore du montage efficace de David Wu. L'ensemble est très bien emballé, que ce soit la photo, les décors ou la réalisation, c'est évident. Le combat final au sabre est assez impressionnant pour un réalisateur pourtant novice en la matière, mais qui sait faire profiter le spectateur des capacités physiques assez exceptionnelles du bon Mark.

Il manque tout de même au film une vraie touche personnelle, un style, un fond plus travaillé pour en faire plus qu'un hommage. Et la pauvre Julie Conrad manque de présence, ce qui est dommage pour le rôle féminin principal. Crying Freeman reste donc un film bien fait et très divertissant qui mélange efficacement les influences. Mais ne lui en demandez pas plus.



27 juillet 2001
par François




Dans un esprit très BD, un premier film français convaincant.

Déjà auteur d’un des 3 sketches du film Nekronomicon, Christophe Gans signe ici son premier véritable long métrage, que l’on pourrait qualifier de « film de cinéphile ». Adapté d’un manga de Koike lui-même transcrit en anime, Crying Freeman fait ressentir à chaque instant l’immense impact qu’a eu le cinéma asiatique sur Gans ; on pense en effet souvent à John Woo pour l’utilisation de ralentis à outrance (et cet étrange paradoxe d’un film d’action pure alors qu’il est réalisé au ralenti), mais l’ambiance nippone qui régit la seconde partie du film n’est évidemment pas innocente. Le personnage de Shimada Yoko n’est-il pas une vision osée de la femme chez Kurosawa ?

Les principales qualités du film peuvent se résumer à la maîtrise étonnante de la mise en scène, très posée et loin du style bouillonnant des cinéastes HK, et à l’interprétation de Mark Dacascos, qui a trouvé là le rôle de sa vie en réussissant à donner vie à son regard habituellement d’un vide saisissant. Notons par ailleurs que tous les personnages qui l’entourent sont très bien écrits, d’un inspecteur Nita (Tchécky Karyo) vengeur à une Emu O’Hara (Julie Condra) qui contient une importante part de mystère. Quant à la musique, elle rappellera sûrement quelque chose aux fans de films asiatiques puisque, promo ou narcissisme oblige, c’est elle qui illustre les bandes annonces sur les K7 HK Vidéo, collection dirigée par …Christophe Gans !



27 juillet 2001
par Ghost Dog


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