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Dark Side Romance

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Bastian Meiresonne 2.25


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Rendez-vous avec la mort

Avant d'être révélé aux yeux d'un public mondial comme réalisateur des films de Tony Jaa, Prachiya Pinkaew était déjà un réalisateur chevronné. Issu du monde de la pub et des clips musicaux, il réalise deux premières comédies romantiques, "Magic Shoes" et ce "Dark Side Romance" en pleine tourmente cinématographique thaïlandaise durant les années 1990.
A cette période, la quantité des films produits est tombé à son plus bas niveau historique depuis l'avènement du cinéma thaï durant les années 1950 avec moins de dix films produits chaque année. Il n'y a plus guère, que des adolescents, qui fréquentent les salles obscures, mais avant tout pour voir des films hollywoodiens. Les seules productions à se réaliser sotn des bluettes romantiques, servant souvent comme véhicule à stars pour les midinettes musicales du moment.
 
"Dark Side Romance" n'échappe pas du tout à cette règle. Dans le rôle principal, l'actrice-chanteuse et mannequin Kullasatree Siripongpreeda constitue assurément le clou du spectacle. Interprétant la jeune Peang, toute l'intrigue tourne autour d'elle et de ses vaines tentatives de renouer contact avec son fiancé toujours vivant, assurant leur beau lot de séquences à l'eau de rose jusqu'à se faire passer une bague au doigt.
Pour espérer attirer un public masculin, Pinkaew verse également une bonne dose de fantastique dans le scénario. Les effets spéciaux sont pour la plupart extrêmement mal foutues (incrustations maladroites), mais légion et quelques courses-poursuites entre bonnes et mauvaises âmes garantissent le spectacle. On sent d'ailleurs la nette influence des productions Spielberg des années 1980 sur Pinkaew, que ce soit dans le rapport entre les morts et l'au-delà (et le magnifique halo de lumière tout droit repiqué à la "Rencontre du 3e type"), mais également dans les scènes d'action (course-poursuite entre un gros camion et une petite voiture à la "Duel").
 
C'est un peu bancal (scènes à rallonge, sentiments exacerbés, parties inégales, notamment dans la curieuse partie du "train de la mort" en début du métrage; raccourcis scénaristiques pour faire aboutir la quête des jeunes tués), pas très bien foutues, mais parfaitement formaté au public ciblé à la base. Mieux: j'aurais très certainement été emballé, si seulement je l'avais vu à l'époque (le fil accuse un léger coup de vieux) et au bon âge – au jour d'aujourd'hui, j'admets me sentir un peu trop vieux pour totalement adhérer au propos. Un film néanmoins intéressant pour évaluer les pas réalisés par son réalisateur depuis – et surtout aux qualités plastiques indéniables (mieux que ce qu'il fait aujourd'hui, d'ailleurs), très imprégné de l'univers du clip pub et muscial dans lequel Pinkaew officiait auparavant.


19 novembre 2008
par Bastian Meiresonne


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