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Dragon Ball Z - Le père de Son Gokou

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.25/5

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7 critiques: 3.82/5



drélium 3.5
Xavier Chanoine 3 Plus de 15 piges dans les dents, mais toujours aussi efficace.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Plus de 15 piges dans les dents, mais toujours aussi efficace.

Ce dixième OAV réalisé par Toriyama en 1996 n'a pas perdu de sa superbe, pour quiconque est habitué depuis plus de qinze ans à cette géniale série, monument de culte pour une génération de sérievores, geeks et joyeux nerdz qui le revendiquent et l'assument haut et fort. Pourquoi Le père de Goku est-il l'un des opus préférés des fans? Peut-être parce qu'en point central est évoqué l'histoire du père de Goku, Baddack, tout de même le géniteur du héros que tout le monde connaît depuis sa tendre enfance passée devant le Club Dorothée les mercredi matins.

Si l'histoire s'avère linéaire, à l'image d'une grande partie des épisodes de la série, la dynamique d'ensemble ne souffre jamais de baisses de rythme, tout juste perceptibles par les non initiés, car Dragon Ball c'est un style, une façon très étrange de percevoir l'action, agrémentée d'une quantité hallucinante de dialogues qui ne servent souvent à rien. Dragon Ball ce sont des personnages qui disent tout haut ce qu'ils pensent tout bas, même lorsque ces derniers voient une mouche volée. "Oh, je viens de voir une mouche. Bon sang mais que fait-elle là? Oh non, quelque chose ne va pas!", en exagérant, est une parodie de ce que l'on peut entendre grossièrement à chaque épisode, même lorsque les combattants s'en mangent plein les dents. Ces pensées philosophiques et dotées d'un véritable fond (!) sont tout de même la marque de fabrique de la saga, entraînant dans les années à venir des duels mythiques dignes de Sergio Leone et ses préliminaires interminables, mais tellement succulents.

C'est ce qu'on aime dans Dragon Ball, ces défauts incroyables et légions participant évidemment au charme de la série, ces personnages colorés (bleus, roses, verts) pas plus cons que la moyenne mais tellement hautains qu'ils paraissent ridicules, provoquant plus de plaisir chez le spectateur quand ces derniers se font littéralement latter. A noter qu'ici, le final est l'un des plus pessimiste de la saga, et le "grand combat final" n'aura évidemment pas lieu puisque Freezer reviendra des années plus tard pour se farcir le fils de Baddack, Goku, pour l'un des sommets guerriers les plus violents de toute la saga.



02 mai 2007
par Xavier Chanoine


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