ma note
-/5

Les Demoiselles d'Izu

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

1 critiques: 3/5

vos avis

0 critiques: -



Ordell Robbie 3 Question de ton
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Question de ton

Sans en égaler le brio, Les Demoiselles d'Izu ressemble à un cousin lointain du cinéma d'Ozu. Et pas seulement à cause de la présence de Chishu Ryu. Car la caméra s'y fait le plus souvent immobile tandis qu'on retrouve par moments les fameux plans à hauteur de tatami en intérieur de son génial confrère tandis que la caméra scrute parfois le décor à distance. Un Ozu light en somme, dans lequel le dispositif formel ne serait pas porteur de sens culturel de façon quasi-systématique. Mais le charme du film ne se situe pas dans une mise en scène académique. Il se situe d'abord dans le traitement à la légère d'un pitch si ozuien. Légèreté d'abord de ce rythme qui prend son temps sans jamais dégager une impression de lenteur pesante. Et aussi légèreté d'un ton nous rappelant l'importance de l'influence de la comédie américaine (en particulier un Lubitsch idolâtré) sur bien des cinéastes japonais issus du muet. Dans Les Demoiselles d'Izu, les choses les plus graves comme les plus importantes peuvent être declamées sur le ton le plus léger voire même avec une vraie distance ironique. Et quand Gosho abandonne la légèreté pour flirter avec le drame, les ruptures de ton sont négociées avec le plus grand naturel. Pour un film à la fois si hollywoodien et en même temps typiquement japonais. Et qui à défaut d'être grand est léger et délicieusement drôle.



04 février 2006
par Ordell Robbie


info
actions
plus
  • liens
  • série/remake
  • box office
  • récompenses
  • répliques
  • photos
  • bande annonce
  • extrait audio