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Les Disciples de la 36ème chambre

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.38/5

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28 critiques: 3.38/5



Anel 3.5
drélium 3.75 Le meilleur de la trilogie !
Ghost Dog 3.25 Du très bon kung-fu
Xavier Chanoine 3 On prend les mêmes et on termine.
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Le meilleur de la trilogie !

La trilogie de la 36ème chambre a ce quelque chose d'unique, cette ambiance qui sonne comme l'ultime démonstration de "pédagogie martial par le quotidien", cette couleur très particulière aux réalisations de Liu Chia Liang qui en fait un classique instantané porté par le demi frère chéri, Liu Chia hui aka Gordon Liu, aussi bon acteur qu'artiste martiale (chacun comprendra ce qu'il voudra). Pourtant, il faut bien avouer que les deux premiers volets restent constamment dans la veine "gentille" et même "molle" (osons !) d'un Liu Chia Liang qui prône encore et toujours le kung-fu comme moyen d'élévation de l'esprit, d'apaisement de la colère, d'éducation des sens et de la bonté et finalement de médiation pour sortir les pauvres paysans de l'oppression. Je pourrais même aller jusqu'à dire que cet aspect moral assez naïf gâche parfois le talent chorégraphique du maître qui n'est jamais plus savoureux pour les amateurs de tatanes que lorsque les affrontements sont violents (8 diagram pole fighter ou le final de Legendary weapons par exemple).

Toute une fascination pour cette quiétude martiale est catalysée dans la représentation des moines shaolin du premier volet, tellement sereins qu'ils forcent immédiatement le respect. Pied de nez comique à cette ambiance studieuse, le second volet voyait Gordon en apprenti ne respectant aucune règle mais ne parvenait pas à se détacher du carcan de l'original.

Finalement, Liu Chia Liang revient une dernière fois pour ce dernier volet plus déluré que jamais et utilise ce même genre de personnage principal, un disciple très doué mais pas très recommandable, encore plus désobéissant et ingérable, interprété cette fois-ci par Hsiao Ho, petit athlète largement moins connu et au physique moins avantageux que Gordon Liu mais très énergique. Gordon, lui, reprend son rôle de maître incontestable de la 36ème chambre qu'il avait créé à la fin du premier volet. Constamment à l'affut pour freiner les ardeurs de son jeune élève, il est pourtant moins présent cette fois-ci même si son rôle lui va comme un gant et qu'il l'améliore encore de petits instants comiques qui rappellent une légère réminiscence de son personnage dans "retour à la 36ème chambre".

Oui mais voilà, à l'unité de lieu des deux premiers volets, le temple en grosse partie, Hsiao Ho répond par une incontrôlable envie de bouger, de s'évader la nuit... pour faire des bêtises. Et forcément, il se crée des ennemis par sa fierté de combattant difficilement dissimulable. Là où Gordon retrouvait finalement le droit chemin de l'apprentissage dans le second volet au cours d'un entraînement sur échafaudages mémorable, Hsiao Ho ne cessera jamais de n'en faire qu'à sa tête ce qui n'en est que plus surprenant. Même si le comique a une place encore plus prépondérante, Liu Chia liang équilibre mieux son film avec des affrontements réguliers et une ou deux mélées générales spectaculaires qui faisaient cruellement défaut aux premiers opus. En bref, "Les disciples de la 36ème chambre" dynamite avec goût les règles strictes du temple et parvient à créer un autre spectacle, une extension débridée, plus rapide, plus folle, moins sérieuse et pourtant plus violente.

Ultime film de la Shaw réalisé avant la fermeture des studios de Kowloon, "Les Disciples..." est réalisé dans un état d'urgence qui ammènera souvent ce genre de productions tardives survoltées, ayant pour objectif de contrer les studios concurrents qui explosent et notamment les kung-fu comédies de Jackie Chan et ses compères tout en gardant la classe propre à la Shaw et ses moyens financiers.

13 août 2004
par drélium




Du très bon kung-fu

Ce troisième opus d’une saga de grande qualité fait évoluer le personnage de San Te, interprété par Gordon Liu, du statut de rebelle à celui de grand maître de kung-fu, évolution qui profitera à son disciple Fang Shi-yu, jeune chien fou talentueux qu’aucune loi ou convention n’arrête. Cette confrontation entre 2 légendes de Shaolin donne naissance à des scènes très drôles (le début à l’école par exemple) et à d’autres très spectaculaires, filmées avec punch par un Liu Chia-Liang des grands jours. Sans omettre la dimension historique et populaire de l’histoire, Les Disciples… constitue un excellent film de genre réédité dans un alléchant coffret Zone 2.



12 avril 2004
par Ghost Dog




On prend les mêmes et on termine.

L'excellente saga de Liu Chia Liang se termine sur une note décomplexée, baroque et méchament nerveuse. Certes cet opus n'atteint pas le charme du premier ni la folie du second (le meilleur des trois), mais réserve son lot de surprises au niveau d'une mise en scène remarquable et de décors fascinants. Remercions les décorateurs, nous offrant tout un panel de saveur et de couleur donnant réellement envie de découvrir la Chine dans son intégralité. Gordon Liu s'en donne à coeur joie, danse et castagne tout ce qui lui passe sous la main...les méchants en sont presque ridicules. Armé d'un scope élégant, Liang n'en oublie hélas pas les clichés récurrents du cinéma de genre HK, c'est pourquoi les Disciples de la 36ème chambre n'est plus une surprise et ne parvient pas à se renouveler. Du cinéma attachant et réussi, mais lassant.

07 août 2006
par Xavier Chanoine


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