Le mythe va-t-il renaître de ses cendres ?
A la fin de DBZ, on pouvait se dire qu'il était quand même temps (DB et DBZ représentent prêt de 350 épisodes !), mais un petit pincement reste cependant présent. En fait de fin, c'est la fin du combat contre Booboo que l'on a, mais cela n'empêcherait pas un nouveau monstre de venir menacer la terre, alors pourquoi ne pas recommencer ?
Pour être réussi le come-back devait quand même apporter du nouveau. Toriyama a donc fait avancer le temps et a projeté le scénario sur l'univers tout entier. Et autre bonne idée, il est retourné aux sources de l'histoire: la quête des boules de cristal. Ce qui marque indéniablement ce retour aux sources, c'est le rajeunissement de Sangoku qui est de nouveau tel qu'il l'était au début de la saga. Le décor est planté, les ingrédients essentiels de retour, on peut repartir pour le succès.
Seulement voilà, les anciens inconditionnels de la série ont grandi et problème supplémentaire en France, la série ne sort d'abord qu'en cassettes vidéo et finalement sur le câble. La diffusion ne touche donc qu'une cible très limitée. Quant aux K7, elles doivent faire face aux autres séries qui se sont engouffrées dans la brèche ouverte quelques années auparavant par le même Sangoku. Et là, il faut dire que le combat face aux Pokemon et autres Digimon est très dur.
Ce retour n'aura été vraiment remarqué et apprécié que par les inconditionnels et amoureux de la saga.
Vaut l'intérêt pour son superbe graphisme.
Dragon Ball GT est une triste fin. Du n'importe quoi pour les premiers épisodes, carrément mous du genou et dénués de tout intérêt (misérable aventure) mais valant leur pesant "d'or" pour le personnage de Babi, puissant et stylisé (Babi Vegeta, une merveille).
Oubliez le génial doublage français auquel on avait droit pour DB et DBZ au club Dorothée pour une consternante reprise nanarde franchement limite.
Les derniers épisodes, interminables et irrécuperables sur le plan du scénar' finissent par nous achever.
