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Driving with My Wife's Lover

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Xavier Chanoine 2 Sujet sans grand relief et un style étrange
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Sujet sans grand relief et un style étrange

On ne sait pas trop si Driving With My Wife's Lover est la dernière blague venue tout droit de Corée ou alors l'objet filmique non identifié qui se fiche du système commercial et des conventions habituelles. Est-ce un vent de fraîcheur qui nous change de ce que l'on a l'habitude de voir, par ses audaces de ton et de forme, ou bien le réalisateur Kim Tae-Shik nous prend-il pour des imbéciles? Difficile de répondre clairement, tout dépendra des goûts et de l'approche que chacun a devant un tel film. Pour en discuter plus en détail, il est ici question de deux hommes qui vont faire un bout de chemin ensemble en taxi jusqu'à Naksan. Le passager pense que sa femme le trompe et décide d'aller chercher le vilain qui se cache à Seoul, mais c'est sans savoir que ce fameux personnage n'est autre que le conducteur. Une fois arrivé à Naksan, le passager, Tae-Han, découvre qui est véritablement le taximan. Faible et lâche, Tae-Han est incapable de mettre son plan en action : le tuer. Il décide de rejoindre la première auberge du coin pour picoler et réfléchir, manque de pot, l'aubergiste n'est autre que la femme du taximan. Et si on inversait les rôles?

A partir de ce matériau de base solide mais potentiellement hermétique, Kim Tae-Shik fait l'impasse sur tout tic de mise en scène tendance et y installe une atmosphère difficilement cernable. Il y a un vrai potentiel comique (surtout de situation), une vraie volonté de casser les codes de la comédie mainstream et du drama de base car si Driving With My Wife's Lover est étrange en tout point, il n'est que le rencontre pure et simple entre la comédie grand public et le film d'auteur difficilement cernable. Difficilement cernable pour plusieurs raisons, il y a d'abord ces petites séquences érotiques non simulées assez "fortes" pour un film coréen, soyons francs, et cet humour oscillant entre le grand public (la première moitié) et le renfermé (la deuxième moitié) étonne comme il déroute. La déchéance totale des personnages jusque là propres sur eux fait vriller le film un peu n'importe comment, où longues séquences de beuverie et errances totales créent une véritable rupture avec la première partie qui elle, jouait avec les codes de la comédie classique sans forcément les bouleverser : deux trois paires de sein à l'air, des dizaines et des dizaines de pastèques qui dévalent une route, une partie de badminton improvisée, jusque là rien de bien anormal. Et pourtant, ces petites idées amusantes ne font pas tout, Driving With My Wife's Lover se repose sur ses lauriers jusqu'à la faim et ce malgré ses "audaces" érotiques qu'on ne connaissait pas venant de CJ Entertainment. Le film paraît même bien dark, pas forcément concret et gavé d'ellipses, inégal et piégé par ses intentions de créer un genre. Le film d'auteur hermétique grand public, ça existe?

13 septembre 2007
par Xavier Chanoine


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