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Combats de maîtres

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les avis de Cinemasie

12 critiques: 4.19/5

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77 critiques: 4.22/5



Anel 5
drélium 4.5 L'un des tous meilleurs Jackie Chan si ce n'est le meilleur et le plus abouti.
François 4.5 Wong Fei-Hong en drunken master par Jackie Chan et Liu Chia Liang ? Un des cinq...
Gaetan 4.5 Quand Jackie Chan reprend le concept du Drunken Master : chef d'oeuvre en vue
Ghost Dog 3.5 Réjouissant
Ikari Gendo 4.5 Humour, action et un très bon Jackie Chan
jeffy 3.75 Jackie Show
MLF 3.5
Ordell Robbie 4 Rencontre de maîtres
Ryoga 4.5
Xavier Chanoine 3.5 Divertissement alcoolisé de haute-volée
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L'un des tous meilleurs Jackie Chan si ce n'est le meilleur et le plus abouti.

Rencontre au sommet entre Ti Lung, Liu Chia Liang et Jackie Chan = une perle. Le seul bémol où je rejoindrai Chibi J, c'est l'unité de lieu, je m'attendais à un grand voyage en voyant le train du début, mais non.. Le réalisateur Liu Chia Liang préfère comme toujours une sorte de cocon restreint propice à l'apprentissage de la voix martiale. Ce petit caprice mis à part, rarement la comédie et l'action n'avaient été mené avec autant d'entrain et de réussite. De plus, Combats de maîtres se voit très bien plusieurs fois. La meilleure kung fu comédie de Liu Chia liang (peut-être aussi parce qu'il ne l'a pas entièrement réalisé) voir même la meilleure kung-fu comédie tout court.

09 janvier 2003
par drélium




Wong Fei-Hong en drunken master par Jackie Chan et Liu Chia Liang ? Un des cinq plus grands kung-fu de l'histoire, tout simplement

Combat dans la fonderieLorsque Jackie Chan reprend le concept du Drunken Master mélangé à celui de Wong Fei-Hong, figure mythique du kung-fu en Chine, cela donne un pur chef d'oeuvre du film d'art martiaux. La réalisation et la chorégraphie des combats se sont partagées entre Jackie et l'une des légendes de la profession (Liu Chia-Liang). Quelques différents à la fin du film ont valu à Jackie d'être crédité comme seul réalisateur.

En effet, Liu ne voulait pas de scènes comiques où Jackie combat saoul. Mais plutôt des scènes comme celle de la maison de thé, où les deux hommes combattent une centaine d'adversaires armés de machettes. Résultat, comme Jackie voulait faire de la comédie et qu'il est toujours très omnipotent sur ses films, il a décidé de se séparer de Liu et de finir le film tout seul. Miraculeusement, le résultat est merveilleux. Crime Story, autre film où Jackie a repris les rennes, est excellent aussi mais on sent plus les coupes et les modifications apportées. Ici, que nenni, personnellement, je trouve le film que c'est le "kung-fu comédie" parfait :

Jackie Chan - Anita MuiLe casting est impressionant: Liu Chia-Liang est encore en grande forme malgré son âge et a apporté sa science des arts martiaux pour chorégraphier les combats. Je trouve Anita Mui fabuleuse bien qu'elle ne se batte pas. Mais elle emporte le morceau grâce à une interprétation truculente qui en fait LA force comique du film. Ti Lung possède un passé cinématographique très conséquent qui lui confère une certaine prestance et Jackie, ah Jackie, il est tout bonnement fabuleux. Je ne vois absolumement aucun autre acteur capable de jouer ce film à sa place. Se battre, c'est toujours faisable, mais en jouant un combattant complètement saoûl, c'est autre chose...

La co-réalisation est un modèle du genre, qui nous permet de profiter pleinement des magnifiques combats. La reconstitution est elle aussi au rendez-vous, avec beaucoup de décors d'époques. L'aspect historique n'a pas été oublié, puisque classiquement Fei-Hong combat pour son pays et pour éviter que ses trésors partent à l'étranger. Le mélange des genres est aussi présent, avec l'importance de la préservation du patrimoine culturel chinois, et la notion d'honneur pour Wong Kei Ying (Ti Lung), honteux d'être déshonoré par son propre fils et qu'il désavoue et bannit dans une scène étonnament dramatique. Le passage de scènes comiques bien cantonaises (style Anita Mui qui explique à Ti Lung que si on boit trop d'eau on risque de faire pipi de la rouille....) à des moments graves risque de décontenancer le spectateur plus habitué aux récentes comédies internationales de Jackie, mais les grands films HK sont rarement accessibles et c'est aussi pour ça qu'on les aime. C'est donc bien plus qu'un classique Jackie-Show, qui, sans attendre la perfection du mélange des genres de Il était une fois en Chine, valse agréablement dans tous les sens.

En bref, s'il ne fallait voir qu'un film de kung-fu comédie, ce serait celui-ci. L'opus précédent possède plus de combats, mais ils sont moins efficaces au niveau comique, et le film accuse un peu son âge. Les moyens n'étaient pas les mêmes non plus.



22 octobre 2000
par François




Quand Jackie Chan reprend le concept du Drunken Master : chef d'oeuvre en vue

Et hop, une garde déliranteAttention, chef d'oeuvre du film d'art martiaux. Tout est simplement parfait. Les combats sont bonnement dantesque par leur maestria et leur rapidité, des acteurs au sommet de leur art avec un majestueux Jackie Chan que ce soit pour le côté kung-fu que celui de l'humour. Il faut dire que le concept de base permet de nombreuses fantaisies dont Jackie Chan est friand.

Bien que pouvant être détesté, il reste l'un de mes films les plus marquants, il est donc nécessaire de le voir, histoire de voir ce qu'est un Jackie Chan en très grande forme.

Ce film a vraiment tout pour plaire, il reste pour moi l'un des tous meilleurs films de Hong-Kong toutes catégorie confondues. J'ai vu, après ce film, le pauvre Claws of steel, avec un Jet Li reprennant le même concept du Drunken Master. Connaissant les qualités martiales de Jet Li, il ne soutient à aucun moment la comparaison avec Jackie Chan, renforcant encore plus la prestation de ce dernier. Quel acteur, ce Jackie !



22 octobre 2000
par Gaetan




Réjouissant

Cette suite du Maître Chinois (1978), qui proposait en son temps une suite de combats tous très bien chorégraphiés mais sans grand souci de fond, est autrement plus convaincante. Plus de vie, plus de moyens techniques et financiers, plus d’humour et un scénario un peu plus élaboré. Même ceux qui ne sont pas des grands fans de Jackie ne pourront nier sa formidable faculté à se démener pour faire exister un rôle pas du tout évident sur le papier. De là à crier au chef-d’œuvre, n’exagérons pas, mais force est de constater que ces 80 minutes passent très vite tout simplement parce qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Spectaculaire et très amusant.

24 juin 2001
par Ghost Dog




Jackie Show

Bel exploit physique de Jackie Chan qui nous gratifie d'une choregraphie plus dynamique que dans le premier opus. Quelques scenes remarquables, mais dans l'ensemble une certaine lenteur dans le developpement de l'histoire qui manque un peu d'intensité. Très bonne performance de l'ensemble des acteurs. Agréable à voir mais sans réelle envergure.

20 juin 2003
par jeffy




Divertissement alcoolisé de haute-volée

Avis Express
Si l’on peut préférer la maestria de la mise en scène des affrontements chez Tsui Hark période Il Était une fois en Chine, force est d’avouer ici la légèreté d’un film sans prétention calibré pour ravir la clientèle en manque de divertissements spectaculaires. Spectaculaires dans le sens « performance » des acteurs martiaux (le reste n’étant que comédie à la cantonaise rigolote mais pas marquante pour autant) qui livrent ici des combats d’une fluidité folle, Jackie Chan en tête particulièrement convaincant dans la peau d’un Wong Fei-Hong foufou tapant sur tout ce qui bouge ou qui nuirait au bien-être de son entourage et de son peuple en particulier. Si chez Tsui Hark on utilise parfois l’altitude pour en mettre plein les yeux, Jackie Chan préfère quant à lui rester les pieds sur terre mais avec des litres de vin dans le cornet pour décupler son art-martial : seul problème, lorsque celui-ci dépasse les limites, il devient en toute logique vulnérable et pathétique. Jackie Chan (et en partie Liu Chia-Liang) évite donc l’abus du procédé facile façon potion magique pour déployer toute son énergie et installer ainsi un peu de réalisme. Si l’histoire n’est pas un sommet du Septième Art (d’ailleurs qui lui demande ?), partant d’un échange involontaire entre une statue et une branche de ginseng qui entrainera alors de sérieux problèmes à Fei-Hong et son père (Ti Lung), l’énergie des affrontements l’emporte sur tout : les personnages caricaturaux monstrueux de la brute épaisse armée de chaînes au businessman smoking/jambe folle, et les capacités martiales exceptionnelles de Jackie Chan apportent tout ce qu’il fallait au divertissement kung-fu ici au-dessus du lot. Un spectacle total, enlevé et léger comme Jackie.




10 mai 2009
par Xavier Chanoine


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