| Ikari Gendo | 1 | Du 36ème degré, mais ça reste affligeant ! |
Dukalyon n'est pas le premier à s'essayer à la parodie des Sentaï, ces célèbres séries nippones dont la France a déjà apprécié la "qualité" par le biais de quelques uns de ses plus glorieux représentants (X-Or...).
Dans la série de ces reprises comiques on note en particulier le sympathique Wing Man, qui n'avait pourtant pas trouvé son public dans l'hexagone ! Mais selon le nouvel adage qui dit que "si Clamp est écrit sur la couverture, alors ça se vendra", voilà Dukalyon dans nos librairies !
Bien sûr c'est du 36ème degré, voire plus ! Pourtant je n'ai pas, mais alors pas du tout accroché ! Autant Wing Man m'arrachait de nombreux sourires, autant seul le mot "affligeant" me vient à l'esprit à la lecture de Dukalyon. Outre le fait que l'on reconnaît du Clamp à cent pas (style de dessin et amours homosexuels) et le Shojo à 300 (les petites fleurs), des histoires qui passent comme un éclair (moins de 40 pages par scénette) et suivent toujours le même déroulement n'aident pas à se passioner. Ce devrait être drôle, c'est pénible et lourd ! D'ailleurs le contenu de l'histoire est incroyablement vide ! On ressort d'un volume en se demandant s'il s'est passé autre chose qu'un alignement de blagues à 2F... euh, 2€ !
Peut être ce manga trouvera-t-il son public, à priori surtout chez les jeunes filles, mais finalement X-Or est beaucoup plus drôle (même si ce n'est pas vraiment le but...) et Wing Man comparativement un véritable chef-d'oeuvre d'une profondeur philosophique impréssionante ! Tout ça pour dire qu'il y a d'autres choses à voir chez Clamp...
