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L' Extase de la Rose Noire

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Xavier Chanoine 1 Roman-nanar
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Roman-nanar

Paraît-il que Kumashiro est un grand du sous-genre roman-porno, alors en marge au cours des années 70 au studio Nikkatsu. Dans L'Extase de la Rose Noire, titre ô combien influençable pour le spectateur se référant au titre d'un film avant acquisition ou visionnage, on n'y trouve qu'un vulgaire tâcheron filmant et caricaturant son propre cinéma sans l'once d'une critique sociale sous-jacente, ou alors tellement faible qu'elle en paraît vaine car massacrée par un ensemble à la rue. L'on peut retenir les quelques vannes sur la culture nippone alors passée au crible par un cinéaste voulant montrer des paires de fesses et de seins pour faire passer son message de "notre nation va terminer vieille fille" mais l'on y croit pas une seconde. A peine le film débute que l'on sent déjà le manque terrible d'ambitions formelles de la part du cinéaste, zoom progressif dans un plan séquence aussi instable qu'injustifié, caméra à l'épaule parfois étonnante de spontanéité et d'ivresse mais ne trouvant aucun vrai sens cinématographique lors de ses plans-séquences (au contraire d'un Somai Shinji qui optimisera cette technique avec une maîtrise infiniment supérieure). Toutes les scènes érotiques manquent aussi de clarté, le cinéaste jouant souvent du pathos par son accumulation de gros plan sur les visages des acteurs, dans l'ensemble tous mauvais, gâchant ainsi de faibles solutions visuelles. On notera ceci dit une belle utilisation du floutage pour masquer les parties intimes lors d'une -unique- scène réussie où le réalisateur de films pornos, Juzo, se laisse aller à ses pulsions sauvages et ainsi fabriquer de l'Art à part entière. L'Art chez Kumashiro se résume donc à une partie de jambe en l'air, souvent sauvage, proche du viol avant que le consentement arrive par la succession de vas et viens. N'allons pas chercher plus loin que cette caricature minable, se terminant par un désolant "désolé, j'ai eu un orgasme" comme un point de non retour, mise à mort d'un genre par un homme qui lui avait pourtant donné ses premières lettres de noblesse.

21 octobre 2007
par Xavier Chanoine


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