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Fast & Furious : Tokyo Drift

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.75/5

vos avis

9 critiques: 2.81/5



drélium 3.5 C'est l'histoire d'un mec...
Ghost Dog 2.75 Kékés de compét’
Junta 3.5 Fast and Furiouuuuuussss !!!
MLF 1.25
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Kékés de compét’

Junta a tout dit sur ce film : c’est complètement idiot, mais c’est raconté pied au plancher sans aucun souci de réalisme ou de cohérence (saviez-vous qu’au Japon, dès qu’on roule à + de 180 km/h, la police ferme les yeux car ils n’ont pas de voitures capables de rivaliser, ces nases ?), à un tel point que c’en est honteusement jouissif, et jouissivement régressif. De belles nanas, de grosses cylindrées, des imbéciles heureux de l’être et jouant les caïds, la vie est belle non ?



16 juin 2007
par Ghost Dog




Fast and Furiouuuuuussss !!!

Après un second volet plus crétin que le 1er avec encore Paul Walker en tête d’affiche, Fast and Furious Tokyo Drift (FAFTD) passe à la vitesse supérieure et devient encore plus bête et speed que ses 2 précédents opus avec cette fois-ci Lucas Black en super driver au côté du « chanteur » Bow Wow, ces deux énergumènes forment une paire anti-charismatique au possible (même si Bow Wow est moins irritant que prévu). A côté d’eux le cast asiatique, malgré quelques choix hasardeux (Sonny Chiba anyone ???) en impose forcément plus.

Le film, basé sur une pratique bien distincte de la course automobile (le drift…) n’est qu’une succession de courses bien péchues et de développement d’histoire complètement à l’ouest (d’un point de vue américain bien sûr, de France je dirai que le Japon est plutôt à l’est). Dès les premières minutes ça démarre très fort avec une course au motif plus que discutable (une pouffe), puis le petit Lucas qui joue un lycéen (alors qu’il a plus que 20 ans dans la réalité) est durement puni par sa maman qui l’envoie chez son père qui vit à Tokyo (moi aussi je veux que ma môman me punisse de la sorte !!!). Une fois sur place, à peine le temps de faire connaissance avec le papa bourru bourré ancien militaire adepte de la japonaise facile et de poser le sac à dos qui sert de valise que le petit se retrouve dans les sous-sols tokyoïtes en présence de kogals et autres yamambas à faire une course entre les piliers d’un parking. Le film est démarré depuis ¼ d’heure et le summum de la débilité et de la beauferie est déjà atteint, bonheur :-). FAFTD continuera sur ce bon rythme avec drifts sur le célèbre croisement de Shibuya et ses passages piétons surpeuplés ou encore les montagnes japonaises jusqu’au dénouement forcément prévisible et attendu.

La réalisation et le montage djeuns sont bien maîtrisés, les sfx utilisés à bon escient sont quasiment indolores et la BO est énorme. Tiens attardons-nous un peu sur cette dernière : du N.E.R.D (le groupe de rock de Pharell), du DJ Shadow feat Mos Def (le fameux titre clipé par WONG Kar-Wai), du Teriyaki Boys (groupe performant de hip-hop japonais créé par le créateur de la ligne de vêtement Bathing Ape), du Dragon Ash, du raggatown (Don Omar) histoire de surfer sur la vague, … la qualité de la BO y est pour beaucoup dans l’ambiance et la petite réussite (dans son style) que représente FAFTD. Anecdote sympa, le « chanteur »/ « acteur » Bow Wow n’est pas présent sur cette BO, niveau musical le réalisateur Justin Lin a décidément bon goût.

Bien sûr FAFTD est beauf, djeun, recycle tous les clichés possibles et imaginables sur Tokyo mais en tant que spectacle décérébré et jouissif le film s’impose sans problème parmi les meilleurs du genre (du style blockbuster débile comme les très bis Banlieue 13 et Le Transporteur 2-Besson Style !-).



14 septembre 2006
par Junta


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