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The Fun, the Luck, and the Tycoon

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.67/5

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13 critiques: 3.13/5



Anel 2.5
François 3.5 Typique du Nouvel An et sans surprise, mais avec un CYF déchaîné
Junta 2
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Typique du Nouvel An et sans surprise, mais avec un CYF déchaîné

Produit par l'éternel Raymond Wong, cette comédie est estampillée Nouvel An : histoire de conte de fée (grâcieusement pompée sur Un Prince à New-York avec Eddie Murphy), humour rarement très fin, surjeu très théâtral, Cat I pour plaire aux parents et aux enfants. Bref, trois dans la même semaine et c'est l'overdose de guimauve. Heureusement Chow Yun-Fat apporte sa légendaire bonne humeur à ce récit pas vraiment palpitant.

Il faut bien reconnaître que le film n'est pas un fleuron de la comédie, la faute à un scénario vite écrit et à l'humour passablement lourd. Il est évident que ceux qui sont allergiques à l'humour cantonais bien typique vont vite saturer ici. Tous les acteurs surjouent au possible, ça crie, ça court partout, c'est relativement loufoque. On rit de bon coeur parfois, alors que d'autres passages tombent plus à plat. Il faut dire que tout est assez prévisible, et que ni l'interprétation ni la réalisation ne sont fabuleuses. Sylvia Chang est toujours aussi jolie mais n'a pas grand chose à démontrer avec ce rôle, et Johnnie To signe ici un film de commande plus qu'un film personnel.

Pourtant une telle note vous demandez vous ? Tout simplement grâce à la présence de Chow Yun-Fat en tête d'affiche. Jouant le jeu jusqu'au bout, il cabotine avec un naturel tout simplement désarmant. Comment peut-on arriver à sourire et s'amuser de la sorte pendant 1h30 ? Jamais il ne donne l'impression de se forcer à s'amuser, jamais un sourire tiré. Aucun autre acteur dans l'histoire du cinéma de Hong-Kong n'a pu passer de la gravité d'un tueur mélancolique à la candeur d'un boute-en-train comme Chow Yun-Fat a pu le faire. Loué pour ses rôles dramatiques dans The Killer ou A Better Tomorrow, il devrait également être reconnu comme docteur-es-guignolade, avec des films comme celui-ci ou Diary of a Big Man. Digne représentant moderne des épéistes tragiques sous l'oeil de John Woo, il sait aussi représenter l'autre visage nettement plus farfelu des comiques cantonais. Alors que Stephen Chow restera l'interprète rêvé du couard imbu de sa personne, Chow Yun-Fat est l'interprète idéal du gentil gars, aimable, drôle, toujours souriant.

Désolé, je m'emporte un peu, mais il est évident que sans la présence du "God of Actors", ce film serait d'un intérêt plus limité. Bien sûr, il a d'autres qualités que l'interprétation de Fat-Gor, avec la présence du groupe Beyond jouant son propre rôle, quelques gags très efficaces et loufoques (la table à rallonge, la souris écrasée), le charme de Sylvia. Mais le film est à réserver avant tout aux fans de Chow Yun-Fat, qui auront même droit à un caméro de sa part en plus de son rôle principal. Cette homme-là devrait être remboursé par la sécurité sociale comme anti-dépresseur, sa simple présence permet de faire passer n'importe quel scénario de conte de fée et le voir sourire redonne le moral pour une dizaine de jours. Loué soit Fat-Gor.



04 février 2004
par François


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