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Les Dieux du Jeu

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.36/5

vos avis

41 critiques: 3.56/5



Alain 3
Anel 4
Archibald 4 Bague en jade et chocolat...
drélium 2 Énorme déception. Film chiant malgré Chow Yun Fat et de rares bons moments.
François 3.75 Un des meilleurs Wong Jing, habile mélange de comédie, polar et gambling, où Ch...
Ghost Dog 3 Sacré Chow Yun Fat !
jeffy 4 succès merité
Junta 4.5 Naissance d’un genre.
Marc G. 3.5 A peu prés tout les genres dans le même film ! Fort !
Ordell Robbie 2.25 plaisant dans ses bons moments mais trop long (2h06!) et à l'humour trop lourd
Sonatine 3 Tatata tatataaaaaaaaaaa (Ah cette musique !)
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Bague en jade et chocolat...

To San !God Of Gamblers est un des films préférés des hong-kongais. En effet, quand on connait l'attraction populaire pour le jeu qui régne là-bas, ajoutant à cela que Chow Yun-Fat est un monument historique local, on ne peut que comprendre pourquoi. Car même si le scénario est indéniablement ingénieux, que les seconds rôles sont des plus amusants et que la musique est une des plus cultes dans le cinéma HK, c'est bel et bien Chow Yun-Fat et son charisme inégalable qui font le succés du film.

L'histoire est celle de Ko-Chun alias To San (le dieu du jeu) qui comme son surnom l'indique, est connu dans le monde entier comme étant le joueur le plus infaillible, quel que soit le jeu. Seulement un jour, il tombe dans un piège tendu pour un autre par To-Jai (traduit knife donc couteau dans les sous-titres mais je pense que plutôt que du To utilisé pour le mot couteau, il s'agit du même To que pour To San, à savoir "jeu", traduisez donc "l'enfant joeur" ou "petit joueur"), un jeune brigand qui tente de faire du jeu, son gagne-pain. Dans l'accident, Ko-Chun perd la mémoire et se retrouve à l'âge mental d'un enfant, ce dont va profiter To-Jai (Andy Lau Tak-Wah) voyant déja son talent naturel pour les jeux, ignorant pourtant qu'il est le légendaire To San.

Il existe 4 suites à ce film, toutes réalisées par Wong Jing. Plutôt que de se cantonner à une suite ou même à une trilogie, ce dernier, malin comme un singe, à réussi à faire à partir d'un seul film, deux trilogies, partageant certes le premier épisode, à savoir celui-ci, mais possédant néanmoins chacune leur intérêt. Andy Lau fait le singe... En effet, flairant le gros succés après la sortie de God Of Gamblers, il réalise l'année suivante God Of Gamblers 2, dans lequel il met en scène la vie de To-Jai (Andy Lau), baptisé depuis King Of Gamblers, après ses aventures avec To San, avec toutefois un nouveau personnage à ses basques : To-Sing (Stephen Chow Sing-Chi) et ses pouvoirs foireux. L'année suivante il réalise le troisième et dernier épisode de cette première trilogie avec God Of Gamblers 3 : Back To Shanghai dans lequel on ne retrouve plus que Stephen Chow, baptisé Saint Of Gamblers et propulsé dans le Shanghai des années 30....! Ce n'est que trois ans après ce dernier soit cinq ans après le premier épisode, que Wong Jing réalise la vraie suite : God Of Gamblers' Return dans lequel To-San (Chow Yun-Fat) revient lui-même dans une suite pas extraordinaire mais qui vaut le coup d'oeil. Puis deux ans après, il réalise l'épisode final de cette deuxième trilogie : God Of Gamblers 3 : The Early Stage dans lequel Leon Lai-Ming incarne le jeune To-San, puisque il s'agit d'un prequel.

Andy Lau est loin d'atteindre un niveau de jeu extraordinaire mais fait tout de même preuve d'une simplicité et d'un sens de la dérision qui servent le personnage. To San nous sort un gamble trick en degustant un bon chocolat !... Chow Yun-Fat est donc impeccable, et montre encore une fois qu'il est plus qu'un grand acteur. En effet, on peut même le trouver juste techniquement dans certaine scènes, mais sans jamais perdre cette aisance naturelle et cette désinvolture. Tout comme le dit Francois, Chow Yun-Fat est To San tout comme il est Mark puis Ken dans les A Better Tomorrow pour la simple et bonne raison que dans presque tout ses rôles il sait laisser aller cette attitude et cette énergie qui le rend aussi convaincant avec de la colle dans les cheveux et une bague en jade des plus importantes au doigt que tout debraillé avec un QI aussi élevé que le nombre de cartes dans un jeu et une boulimie du chocolat.

En Bref, au-dela du fait que ce film fit date et lanca une énorme vague de films de gambling jusqu'à il y a encore récemment, l'aura d'un Chow Yun-Fat à la classe infroissable, la malice d'un Andy Lau débutant, une musique excellente, quelques bonnes scènes d'action et surtout des scènes de jeux très prenantes font de God Of Gamblers un film incontournable.



30 août 2005
par Archibald




Un des meilleurs Wong Jing, habile mélange de comédie, polar et gambling, où Chow Yun Fat passe du coq à l'âne avec une grande facilité

Ko ChunTrès très gros succès à Hong-Kong, Les Dieux du Jeu doit beaucoup à la performance de Chow Yun-Fat, assez terrible en dieu des cartes ou en débile mental chocolatophile. Le scénario est assez neuneu (normal c'est du Wong Jing), les autres acteurs n'ont pas grand chose à dire (Andy Lau n'a rien d'un Robert de Niro il faut dire...). Le plus important dans ce film reste tout de même la naissance d'un genre.

Wong Jing ne fait pas que repomper les gros succès ou servir du catégorie III, il peut aussi inventer quelque chose. C'est chose faite avec ce film et le genre du film de "Gamblers". La première scène est à ce titre assez mythique, avec un Chow Yun-Fat impérial. Le milieu du film repasse sur le réglage "comédie neuneu", avec néanmoins quelques scènes sympas. Puis de temps en temps Chow Yun-Fat retrouve la mémoire et nous sert même son plat préféré, le double automatique servi très chaud. Comment un film où on le retrouve dans ce genre de fusillade peut-il être mauvais ? Ce n'est pas possible, nous sommes bien d'accord.

Le neuneu chocolatophileLes scènes d'action, même si peu nombreuses, sont assez réussies, notamment grâce au garde du corps de Ko Chun, gentil garçon. On prend plaisir à retrouver quelques sales gueules du cinéma de Hong-Kong, ainsi que la jolie Joey Wongpour charmer la gente masculine (obligatoire dans un Wong Jing). La fin du film voit le retour des scènes de Gambling, avec un ton plus sérieux et surtout un CYF à nouveau impérial. Ce mélange des genres fait également la force du film, et reste assez unique en son genre. Les scènes d'action sont violentes, les scènes dramatiques très mélos, les scènes de gambling très intenses. C'est un joyeux melting-pot.

N'oublions pas la musique de Lowell Lo, fort sympathique comme souvent chez ce très bon compositeur (The Killer et Prison on Fire notamment) et un Andy Lau qui cabotine plus que jamais. Ng Man-Tat et Shing Fui-On s'en donne aussi à coeur joie. La réalisation de Wong Jing est du même niveau : bien mais pas top. On apprécie tout de même pas mal les ralentis lors des arrivées du Dieu Du Jeu et certains plans très réussis.

Au final, certains scènes sont assez jubilatoires, et même si le milieu du film est plus banal, l'ensemble vaut largement le détour, surtout grâce au style inimitable de CYF, mélange de sérieux/comique qui fait tout le style du film. Yun-Fat EST Ko Chun, le dieu du jeu.



22 octobre 2000
par François




Sacré Chow Yun Fat !

Même si je ne porte pas spécialement Wong Jing dans mon cœur, force est de reconnaître ici qu’il a su utiliser son sens du grotesque et de la dérision au service d’un grand acteur, le dénommé Chow Yun Fat, révélé aussi bien en homme d’affaires gominé sûr de lui et irrésistible qu’en débile profond décoiffé qui passe son temps à manger du chocolat et à rire bêtement. Wong Jing s’amuse même avec un culot monstre à détruire son image de beau gosse fatal acquis grâce à des films comme A better tomorrow en le faisant glisser sur une pente boueuse afin qu’il se rétame le portrait sévère, avant que 3 jeunes gens maladroits ne parachèvent le travail en le laissant tomber face contre terre comme un vulgaire sac de sable.

Au cours d’un film en 3 actes, les morceaux de bravoure cartophiles succèdent aux moments de comédie parfois drôle, parfois moins, pour un plaisir global indéniable. Yun-Fat est au centre d’un film dont la réussite lui doit beaucoup, même si ses partenaires, tous relégués au rang de seconds rôles, ne déméritent pas ; on reconnaîtra quelques gueules célèbres du cinéma HK, de Andy Lau à Ng Man-Tat en passant par Joey Wong . Bref, Les dieux du jeu est un divertissement tout à fait correct à l’origine de 4 suites.



07 avril 2003
par Ghost Dog




succès merité

Si on excepte une certaine molesse vers le milieu du film, le reste est du meilleur cru, surtout grace au talent de CYF. Par contre Andy Lau était encore un peu "court" à l'époque. A voir aussi pour apprécier l'évolution de son jeu jusqu'à aujourd'hui.

24 février 2003
par jeffy




Naissance d’un genre.

Wong Jing a la fâcheuse habitude de faire des films sur les tendances à la mode, et d’y rajouter sa « patte », c’est à dire beaucoup d’humour gras et bas de plafond (moi j’aime ça, mais ce n'est pas le cas de tout le monde…).

Pour ce film, même s’il a repris des éléments commerciaux il y a introduit un sujet nouveau : le jeu, et il nous fait découvrir pas moins que le Dieu du Jeu. CYF (Chow Yun-Fat) campe ce Dieu, et ceci plutôt bien. Il a la classe avec ses cheveux gominés, toujours bien habillé et sa bague de jade. Les seconds rôles tiennent aussi la route : Andy Lau en petit malfrat qui admire le GOG (God of Gamblers), Joey Wong qui fait sa copine,… (ils sont presque tous connus).

Le film se décompose en 3 parties, tout d’abord nous découvrons le GOG, son entourage, différents enjeux, … Puis arrive la première rupture, CYF perd le mémoire après un choc et se retrouve avec un QI d’un enfant de 5 ans. Puis vers la fin il retrouve la mémoire et redevient le GOG, ainsi il pourra se venger de tout le mal qu’on lui a fait.

Beaucoup critiquent cette seconde partie qui est ponctuée de pas mal d’humour mais également de scènes tristes, je l’ai bien aimé car elle enlève du sérieux au film et CYF en gamin est attendrissant. Faut-il préciser que ce film est un joyeux fourre-tout : des scènes de gambling (accrochantes), de délire (CYF avec 10 de QI), d’émotion (lorsque CYF est abandonné par Andy ou le triste destin de sa femme), de gunfight (dans un parking),…

La réalisation n’a rien d’extraordinaire mais chaque entrée du GOG est bien mise en valeur par une musique appropriée et divers ralentis. Rien d’exceptionnel tout de même.

On peut donc dire que si ce film est bon c’est surtout (exclusivement ?) grâce à son acteur principal (CYF) qui nous fait l’étendue de son jeu d’acteur, ainsi que pour son histoire, qui même si elle n’est pas très originale mélange plein de genres (en créant le gambling au passage), et la sauce prend !



30 septembre 2001
par Junta


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