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Midnight Eye Goku 1

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.25/5

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7 critiques: 3.96/5



Arno Ching-wan 3.25 Minuit dans le jardin du mal et du mal
Ordell Robbie 3.25 A gardé un certain charme.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Minuit dans le jardin du mal et du mal

Oups, j'ai tombé la chemise avant la cravate!Découvrir Goku Midnight Eye de Yoshiaki Kawajiri après avoir vu toutes ses œuvres postérieures relève de l’anachronisme sensoriel appliqué. GME date de 1989, est arrivé derrière The Wicked City, et avant les Cyber City. Ceci donne un statut de curiosité à l’œuvre doublée d’une indulgence vénérée pour tout travail de l’homme à l’origine de la tuerie Ninja Scroll, "masterpiece" assimilée. Précision: par « master » on entend « maître », non « munster ». A l’identique, « piece » n’a pas le même sens que « peace » (non plus). Ninja scroll est un chef d’œuvre, la paix survenue entre la France et la Hollande au sujet de leurs fromages respectifs n’a rien à voir.

Goku Midnight Eye est une œuvre bâtarde issue de plusieurs autres créations du même genre. Le personnage principal Goku se donne des airs de Daredevil, son bâton magique/cyber l’y aide assez et il faudrait être "aveugle" pour ne pas s'en rendre compte. Les pouvoirs conférés par son nouvel œil cyber sont tellement énormes (« J’AI ACCES A TOUS LES ORDINATEURS DU MONDE ! ») que c'en devient assez disproportionné. On pense beaucoup à Cobra (un superman, des filles...), ce qui se tient puisqu'à la base on a également un manga de TERASAWA Buichi et que c'est écrit sur la jaquette. Ajoutons que les NAGAÏ Gô trash ne sont pas loin non plus, les délires sado masos de "Goku..." leur doivent beaucoup, preuve en est cette femme-moto au concept encore plus loufdingue que la mobylette-train-couchette de Kaneda dans Akira.

Visuellement, les délires crades portent la marque baroque et bis du réalisateur, les gros points faibles - il y en a - tournicotant autour d'un personnage principal assez fade au look "village-people" assumé (cravate sur torse nu, bravo). Les enjeux sont qui plus est peu définis. Toute trame susceptible d'être développée est de toute façon tirée vers le bas via cet « œil bionique » de barge, concept littéraire plus propice à une saga fleuve grandiose qu’à un délire déviant fun. Chose n'ayant pas dû mettre à l'aise Kawajiri.

 



25 novembre 2004
par Arno Ching-wan


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